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Des femmes « inutiles » à l’Assemblée nationale?

Editorial / Opinion Piece / Blog Post

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October 11, 2024

Des femmes « inutiles » à l’Assemblée nationale?

Source: Radio Canada

La conciliation travail-famille, le sexisme, le traitement médiatique ou les questions de sécurité… Autant de raisons de quitter la politique. Mais ce qui pousserait surtout les femmes à abandonner leur travail de député, c’est leur sentiment d’inutilité, un constat d’échec exprimé par plusieurs ex-élues de l’Assemblée nationale qui ont participé à un projet de recherche.

La décision de Marwah Rizqy de quitter la vie politique après son mandat a mis en lumière les difficultés d’être parent au Parlement. Au moment de cette annonce, la semaine dernière, le Cercle des ex-parlementaires a lui aussi levé un drapeau rouge.

La désillusion des femmes élues semble beaucoup plus grande que celle des hommes. Il s’agirait d’une des raisons principales pour expliquer des départs.

C’est ce que révèlent les entretiens de l’historien Alexandre Dumas réalisés auprès de 21 députées qui ont choisi de ne pas se représenter aux élections générales de 2018 et de 2022. Entre autres, elles ne voyaient pas leur potentiel exploité à sa juste valeur, même si leur réélection semblait assurée.

Les deux doyennes de notre échantillon, Mmes Marguerite Blais et Nicole Ménard, ont dit franchement qu’elles auraient envisagé de se représenter si le contexte politique avait été différent, peut-on lire dans le résumé du projet de recherche. Les noms des autres femmes qui ont répondu aux questions n’étaient pas révélés.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Radio Canada le 11 octobre 2024.

Source image: Radio Canada

 

Région
Auteur
Véronique Prince
Focus areas

La conciliation travail-famille, le sexisme, le traitement médiatique ou les questions de sécurité… Autant de raisons de quitter la politique. Mais ce qui pousserait surtout les femmes à abandonner leur travail de député, c’est leur sentiment d’inutilité, un constat d’échec exprimé par plusieurs ex-élues de l’Assemblée nationale qui ont participé à un projet de recherche.

La décision de Marwah Rizqy de quitter la vie politique après son mandat a mis en lumière les difficultés d’être parent au Parlement. Au moment de cette annonce, la semaine dernière, le Cercle des ex-parlementaires a lui aussi levé un drapeau rouge.

La désillusion des femmes élues semble beaucoup plus grande que celle des hommes. Il s’agirait d’une des raisons principales pour expliquer des départs.

C’est ce que révèlent les entretiens de l’historien Alexandre Dumas réalisés auprès de 21 députées qui ont choisi de ne pas se représenter aux élections générales de 2018 et de 2022. Entre autres, elles ne voyaient pas leur potentiel exploité à sa juste valeur, même si leur réélection semblait assurée.

Les deux doyennes de notre échantillon, Mmes Marguerite Blais et Nicole Ménard, ont dit franchement qu’elles auraient envisagé de se représenter si le contexte politique avait été différent, peut-on lire dans le résumé du projet de recherche. Les noms des autres femmes qui ont répondu aux questions n’étaient pas révélés.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Radio Canada le 11 octobre 2024.

Source image: Radio Canada

 

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Véronique Prince
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