Participation politique des femmes : il faut bouger les lignes en RDC
Source: Jeune Afrique
Par Nick Elebe ma Elebe,
Les élections du 30 décembre 2018 n’ont pas été marquées par des progrès significatifs pour les femmes. Malgré des années d’investissements nationaux et internationaux, la parité en République démocratique du Congo (RDC) reste un agenda inachevé.
Sur un total de 485 députés nationaux proclamés élus provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), seules 50 femmes sont comptées. La participation des femmes aux assemblées provinciales n’est guère plus reluisante, avec un taux généralement inférieur ou égal à 12 %.
Deux facteurs immédiats, directement liés à la réforme électorale de 2017, pourraient expliquer cette situation. Primo, l’introduction du seuil électoral, a forcé les partis politiques à se coaliser. Ce qui semble s’être fait au détriment des candidatures féminines initialement positionnées sur les listes de leurs partis politiques respectifs. Secundo, l’augmentation de la caution non remboursable pourrait être un facteur non négligeable.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Jeune Afrique le 12 février 2019.
Par Nick Elebe ma Elebe,
Les élections du 30 décembre 2018 n’ont pas été marquées par des progrès significatifs pour les femmes. Malgré des années d’investissements nationaux et internationaux, la parité en République démocratique du Congo (RDC) reste un agenda inachevé.
Sur un total de 485 députés nationaux proclamés élus provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), seules 50 femmes sont comptées. La participation des femmes aux assemblées provinciales n’est guère plus reluisante, avec un taux généralement inférieur ou égal à 12 %.
Deux facteurs immédiats, directement liés à la réforme électorale de 2017, pourraient expliquer cette situation. Primo, l’introduction du seuil électoral, a forcé les partis politiques à se coaliser. Ce qui semble s’être fait au détriment des candidatures féminines initialement positionnées sur les listes de leurs partis politiques respectifs. Secundo, l’augmentation de la caution non remboursable pourrait être un facteur non négligeable.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Jeune Afrique le 12 février 2019.