L’Académie des futurs leaders, les Investies… Des "écoles" en France pour faire émerger une nouvelle génération d’élus
Source: Le Monde
Des organismes visant à faire entrer des jeunes engagés dans le paysage politique, sur le modèle des mouvements citoyens américains, apparaissent en France. Certains se présentent aux élections législatives, avec l’ambition de faire de la politique autrement.
Ils ne sont pas de ceux qui y pensent en se rasant depuis des années. Briguer un mandat politique, entamer une aventure d’élu national : encore fallait-il pouvoir l’envisager, reconnaissent les participants de l’Académie des futurs leaders (AFL), regroupés autour d’un verre, un mercredi soir, à Paris. Repérés pour intégrer, en janvier, cette école d’un nouveau genre, beaucoup d’entre eux portaient jusqu’alors leurs combats en tant qu’activistes dans la société civile. Et s’apprêtent, notamment pour les législatives, à franchir un Rubicon qui n’allait pas tellement de soi. « Quand tu es militant de terrain, il y a toujours cette peur d’être changé par le monde politique avant d’avoir le temps de changer les choses. Pourtant, être élu serait un levier extraordinaire », glisse Achraf Manar, 24 ans, en bout de table.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 31 mai 2022.
Des organismes visant à faire entrer des jeunes engagés dans le paysage politique, sur le modèle des mouvements citoyens américains, apparaissent en France. Certains se présentent aux élections législatives, avec l’ambition de faire de la politique autrement.
Ils ne sont pas de ceux qui y pensent en se rasant depuis des années. Briguer un mandat politique, entamer une aventure d’élu national : encore fallait-il pouvoir l’envisager, reconnaissent les participants de l’Académie des futurs leaders (AFL), regroupés autour d’un verre, un mercredi soir, à Paris. Repérés pour intégrer, en janvier, cette école d’un nouveau genre, beaucoup d’entre eux portaient jusqu’alors leurs combats en tant qu’activistes dans la société civile. Et s’apprêtent, notamment pour les législatives, à franchir un Rubicon qui n’allait pas tellement de soi. « Quand tu es militant de terrain, il y a toujours cette peur d’être changé par le monde politique avant d’avoir le temps de changer les choses. Pourtant, être élu serait un levier extraordinaire », glisse Achraf Manar, 24 ans, en bout de table.
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