L'Europe du Nord à la pointe de l'égalité hommes-femmes en politique
Source: Les Echos
Par Karl De Meyer
Magdalena Andersson, en arrivant à la tête du gouvernement suédois , agrandit encore le cercle des femmes cheffes de gouvernement en Europe du Nord. Elle y rejoint les sociales-démocrates Sanna Marin (Finlande, depuis 2019) et Mette Frederiksen (Danemark, depuis 2019), la conservatrice Ingrida Simonyte (Lituanie, depuis 2020), la verte Katrin Jakobsdottir (Islande, depuis 2017) et la libérale Kaja Kallas (Estonie, depuis janvier 2021).
Cette concentration septentrionale se remarque, car, sur les photos de famille des Conseils européens, les hommes sont encore largement majoritaires. L'Italie n'a jamais eu de présidente du Conseil, l'Espagne n'a jamais vu de femme à la Moncloa. En France, la seule Première ministre, Edith Cresson, n'est restée en poste que dix mois, entre 1991 et 1992, dans une ambiance misogyne que de nombreux chercheurs ont depuis documentée. En Allemagne, le long règne d'Angela Merkel (seize ans à la Chancellerie) masque la relative faiblesse de la représentation féminine dans ses gouvernements successifs.
Cliquez ici pour lire l’article publié par les Echos, le 24 novembre 2021.
Par Karl De Meyer
Magdalena Andersson, en arrivant à la tête du gouvernement suédois , agrandit encore le cercle des femmes cheffes de gouvernement en Europe du Nord. Elle y rejoint les sociales-démocrates Sanna Marin (Finlande, depuis 2019) et Mette Frederiksen (Danemark, depuis 2019), la conservatrice Ingrida Simonyte (Lituanie, depuis 2020), la verte Katrin Jakobsdottir (Islande, depuis 2017) et la libérale Kaja Kallas (Estonie, depuis janvier 2021).
Cette concentration septentrionale se remarque, car, sur les photos de famille des Conseils européens, les hommes sont encore largement majoritaires. L'Italie n'a jamais eu de présidente du Conseil, l'Espagne n'a jamais vu de femme à la Moncloa. En France, la seule Première ministre, Edith Cresson, n'est restée en poste que dix mois, entre 1991 et 1992, dans une ambiance misogyne que de nombreux chercheurs ont depuis documentée. En Allemagne, le long règne d'Angela Merkel (seize ans à la Chancellerie) masque la relative faiblesse de la représentation féminine dans ses gouvernements successifs.
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