« 80 ans du premier vote des femmes : nous demandons une nouvelle étape de la parité en politique »
Source: Ouest France
Quatre-vingts ans après un premier vote historique des femmes en France, seulement 28 % de femmes occupent les postes clés dans le milieu politique, celui de la justice ou au sein des administrations. C’est ce que révèle Oxfam ce mardi 29 avril 2025, à l’occasion de cette date anniversaire. Dans l’Hexagone, « le pouvoir est encore une affaire d’hommes », déplore l’association dans une tribune dévoilée par « Ouest-France ».
« Aujourd’hui, nous célébrons une révolution. Il y a quatre-vingts ans, pour la première fois dans l’histoire de France, les femmes votaient à une élection. Après des décennies de combats menés par des figures de proue telles qu’Olympe de Gouges et Hubertine Auclert, les femmes sortaient du statut de « citoyennes passives » dans lequel les hommes les avaient enfermées, pour devenir enfin électrices et éligibles.
Quatre-vingts ans plus tard, beaucoup de chemin a été parcouru et nous pensons à toutes celles qui ont ouvert la voie. Depuis 1999, l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives est inscrit dans notre Constitution. Mais le compte n’y est pas. Les lois sur la parité ont, certes, accéléré la féminisation du pouvoir, mais elles ne permettent pas d’atteindre la parité, notamment à la tête des exécutifs.µ
Il faut souligner les progrès, comme un gouvernement strictement paritaire et une femme présidente de l’une des deux chambres du Parlement. Mais ce n’est pas suffisant. Le Parlement est encore composé aux deux tiers d’hommes, les femmes représentent seulement 20,8 % des maires, 21,8 % des présidences de Département et 29,4 % des présidences de Région. Pire : le nombre de femmes députées a baissé aux dernières élections et il n’y a plus de femmes nommées aux postes régaliens.
Article disponible sur Ouest France le 29 avril 2025.
Source image: Ouest France
Quatre-vingts ans après un premier vote historique des femmes en France, seulement 28 % de femmes occupent les postes clés dans le milieu politique, celui de la justice ou au sein des administrations. C’est ce que révèle Oxfam ce mardi 29 avril 2025, à l’occasion de cette date anniversaire. Dans l’Hexagone, « le pouvoir est encore une affaire d’hommes », déplore l’association dans une tribune dévoilée par « Ouest-France ».
« Aujourd’hui, nous célébrons une révolution. Il y a quatre-vingts ans, pour la première fois dans l’histoire de France, les femmes votaient à une élection. Après des décennies de combats menés par des figures de proue telles qu’Olympe de Gouges et Hubertine Auclert, les femmes sortaient du statut de « citoyennes passives » dans lequel les hommes les avaient enfermées, pour devenir enfin électrices et éligibles.
Quatre-vingts ans plus tard, beaucoup de chemin a été parcouru et nous pensons à toutes celles qui ont ouvert la voie. Depuis 1999, l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives est inscrit dans notre Constitution. Mais le compte n’y est pas. Les lois sur la parité ont, certes, accéléré la féminisation du pouvoir, mais elles ne permettent pas d’atteindre la parité, notamment à la tête des exécutifs.µ
Il faut souligner les progrès, comme un gouvernement strictement paritaire et une femme présidente de l’une des deux chambres du Parlement. Mais ce n’est pas suffisant. Le Parlement est encore composé aux deux tiers d’hommes, les femmes représentent seulement 20,8 % des maires, 21,8 % des présidences de Département et 29,4 % des présidences de Région. Pire : le nombre de femmes députées a baissé aux dernières élections et il n’y a plus de femmes nommées aux postes régaliens.
Article disponible sur Ouest France le 29 avril 2025.
Source image: Ouest France