A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’UIP lance un appel à l’action pour promouvoir l’égalité des sexes
Source: UIP
Déclaration de la sénatrice Gabriela Cuevas Barron, Présidente de l’Union interparlementaire
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Union interparlementaire est fière de s’associer aux divers efforts déployés à travers le monde pour parvenir à l’égalité des sexes. En tant que Présidente de l’UIP, j’invite les parlementaires des deux sexes, ainsi que les hommes et les femmes de tous âges, à agir pour bâtir une société meilleure, caractérisée par la justice, l’égalité et la parité.
Dans son travail, l’UIP s’attache à promouvoir l’égalité des sexes et à accroître le nombre de femmes parlementaires, ce qui, je le reconnais, constitue un lent processus. Le rapport de l’UIP intitulé Les femmes au Parlement en 2017 souligne que les femmes demeurent insuffisamment représentées dans les parlements, les hommes y conservant une large majorité. L’augmentation de 0,1 % du nombre de femmes parlementaires dans le monde constatée en 2017 – par rapport à 2016 – est inacceptable. Les progrès doivent être plus conséquents.
Peu après la chute du mur de Berlin, il y a presque 30 ans, les femmes représentaient en moyenne moins de 10 % des parlementaires à travers le monde. Aujourd’hui, ce chiffre s’établit à 23,4 %. Si nous pouvons y voir un progrès notoire, ce pourcentage nous rappelle aussi que pour chaque femme parlementaire, on compte encore trois parlementaires de sexe masculin dans le monde.
Il est possible de progresser plus avant en veillant à ce que les décideurs conçoivent des politiques favorables aux femmes et aux filles. Les élections législatives qui se sont tenues dans le monde en 2017 nous livrent un enseignement utile sur la façon dont nous pouvons agir. On compte désormais deux fois plus de femmes parlementaires dans les pays qui appliquent un quota de femmes dans leurs processus politiques que dans ceux qui en sont dépourvus : 30 % dans 20 pays dotés de quotas et 15,4 % dans 16 pays qui n’en prévoient aucun.
Je suis fière de constater que ma région d’origine, les Amériques, compte le plus grand nombre de femmes parlementaires à travers le monde, avec 28,4 % du nombre total de sièges dans cette région. Cela s’explique en grande partie par le fait que nombre de pays des Amériques ont promu la parité dans leurs cadres législatifs, tout en instaurant des quotas sur la représentation des femmes dans la vie politique, allant de 40 à 50 %.
J’invite mes collègues d’autres pays et régions à s’inspirer de l’expérience des Amériques, laquelle pourrait s’avérer utile pour relever les défis qui nous attendent. L’UIP est prête à collaborer avec toutes les personnes qui souhaitent promouvoir la parité à travers le monde et les invite à consulter les différents travaux publiés par l’Organisation et à s’informer sur les programmes mis en place par l’UIP pour favoriser l’égalité des sexes en politique.
Tout au long de l’histoire, des progrès ont été accomplis grâce à l’action menée par des millions de femmes. Je pense par exemple à Margaret Mensah-Williams, qui dirige actuellement le Bureau des femmes parlementaires de l’UIP. Défenseuse infatigable de l’égalité des droits, Mme Mensah-Williams fait figure de pionnière à bien des égards dans son pays natal, la Namibie. Gravissant un à un les échelons du Parlement, elle a toujours défendu l’égalité, aussi bien l’égalité des sexes que l’égalité raciale.
Dans ses fonctions de Présidente de la réunion parlementaire à la 62ème session de la Commission de la condition de la femme et de Présidente du Conseil national du Parlement namibien, Mme Mensah-Williams a appelé ses collègues parlementaires à continuer de défendre leurs droits politiques et à participer à la gouvernance mondiale. Elle a rendu hommage à l’élection récente d’une femme à la présidence de l’UIP, la deuxième fois depuis la création de l’Organisation il y a 129 ans. De plus, elle n’a eu de cesse de lutter contre les structures hiérarchiques sous-jacentes qui créent les inégalités et favorisent les divisions. Ses vues ont indubitablement contribué à façonner les objectifs actuels de l’UIP en matière d’inclusion et d’autonomisation des femmes.
Pour favoriser la participation des femmes à la vie politique, nous avons besoin d’une impulsion forte et renouvelée. Au rythme actuel, nous n’atteindrons la parité que dans 250 ans. Un tel scénario est évidemment inacceptable pour nous, mais aussi pour nos filles, nos petites-filles et nos arrière-petites-filles. Nous devons agir au plus vite !
Déclaration de la sénatrice Gabriela Cuevas Barron, Présidente de l’Union interparlementaire
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Union interparlementaire est fière de s’associer aux divers efforts déployés à travers le monde pour parvenir à l’égalité des sexes. En tant que Présidente de l’UIP, j’invite les parlementaires des deux sexes, ainsi que les hommes et les femmes de tous âges, à agir pour bâtir une société meilleure, caractérisée par la justice, l’égalité et la parité.
Dans son travail, l’UIP s’attache à promouvoir l’égalité des sexes et à accroître le nombre de femmes parlementaires, ce qui, je le reconnais, constitue un lent processus. Le rapport de l’UIP intitulé Les femmes au Parlement en 2017 souligne que les femmes demeurent insuffisamment représentées dans les parlements, les hommes y conservant une large majorité. L’augmentation de 0,1 % du nombre de femmes parlementaires dans le monde constatée en 2017 – par rapport à 2016 – est inacceptable. Les progrès doivent être plus conséquents.
Peu après la chute du mur de Berlin, il y a presque 30 ans, les femmes représentaient en moyenne moins de 10 % des parlementaires à travers le monde. Aujourd’hui, ce chiffre s’établit à 23,4 %. Si nous pouvons y voir un progrès notoire, ce pourcentage nous rappelle aussi que pour chaque femme parlementaire, on compte encore trois parlementaires de sexe masculin dans le monde.
Il est possible de progresser plus avant en veillant à ce que les décideurs conçoivent des politiques favorables aux femmes et aux filles. Les élections législatives qui se sont tenues dans le monde en 2017 nous livrent un enseignement utile sur la façon dont nous pouvons agir. On compte désormais deux fois plus de femmes parlementaires dans les pays qui appliquent un quota de femmes dans leurs processus politiques que dans ceux qui en sont dépourvus : 30 % dans 20 pays dotés de quotas et 15,4 % dans 16 pays qui n’en prévoient aucun.
Je suis fière de constater que ma région d’origine, les Amériques, compte le plus grand nombre de femmes parlementaires à travers le monde, avec 28,4 % du nombre total de sièges dans cette région. Cela s’explique en grande partie par le fait que nombre de pays des Amériques ont promu la parité dans leurs cadres législatifs, tout en instaurant des quotas sur la représentation des femmes dans la vie politique, allant de 40 à 50 %.
J’invite mes collègues d’autres pays et régions à s’inspirer de l’expérience des Amériques, laquelle pourrait s’avérer utile pour relever les défis qui nous attendent. L’UIP est prête à collaborer avec toutes les personnes qui souhaitent promouvoir la parité à travers le monde et les invite à consulter les différents travaux publiés par l’Organisation et à s’informer sur les programmes mis en place par l’UIP pour favoriser l’égalité des sexes en politique.
Tout au long de l’histoire, des progrès ont été accomplis grâce à l’action menée par des millions de femmes. Je pense par exemple à Margaret Mensah-Williams, qui dirige actuellement le Bureau des femmes parlementaires de l’UIP. Défenseuse infatigable de l’égalité des droits, Mme Mensah-Williams fait figure de pionnière à bien des égards dans son pays natal, la Namibie. Gravissant un à un les échelons du Parlement, elle a toujours défendu l’égalité, aussi bien l’égalité des sexes que l’égalité raciale.
Dans ses fonctions de Présidente de la réunion parlementaire à la 62ème session de la Commission de la condition de la femme et de Présidente du Conseil national du Parlement namibien, Mme Mensah-Williams a appelé ses collègues parlementaires à continuer de défendre leurs droits politiques et à participer à la gouvernance mondiale. Elle a rendu hommage à l’élection récente d’une femme à la présidence de l’UIP, la deuxième fois depuis la création de l’Organisation il y a 129 ans. De plus, elle n’a eu de cesse de lutter contre les structures hiérarchiques sous-jacentes qui créent les inégalités et favorisent les divisions. Ses vues ont indubitablement contribué à façonner les objectifs actuels de l’UIP en matière d’inclusion et d’autonomisation des femmes.
Pour favoriser la participation des femmes à la vie politique, nous avons besoin d’une impulsion forte et renouvelée. Au rythme actuel, nous n’atteindrons la parité que dans 250 ans. Un tel scénario est évidemment inacceptable pour nous, mais aussi pour nos filles, nos petites-filles et nos arrière-petites-filles. Nous devons agir au plus vite !