L’UIP recommande à l’Egypte d’introduire des mesures spéciales dans sa loi électorale pour se doter d’un parlement représentatif
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L’UIP a recommandé toute une série de mesures volontaristes destinées à assurer une représentation minimale aux femmes et aux groupes sous représentés en général dans le prochain parlement égyptien. C’est une mission dépêchée sur place fin avril qui a fait ces recommandations aux ministres et au comité de rédaction de la nouvelle loi électorale qui doit être adoptée avant l’élection qui aura lieu cette année,. Diverses solutions ont été proposées, parmi lesquelles une obligation de présenter entre 25 et 50 % de femmes aux élections législatives, 25 % correspondant à la représentation minimum des femmes dans les pouvoirs publics locaux prévue par la nouvelle Constitution. Ce chiffre qui placerait l’Egypte au-dessus de la moyenne mondiale des femmes au Parlement serait néanmoins inférieur à celui d’autres pays arabes tels que l’Algérie (32 %) et la Tunisie (27 %), et demeurerait bien loin d’une égale représentation des hommes et des femmes dans l’institution législative. L’UIP a également recommandé une représentation minimale d’autres groupes tels que les Chrétiens, les jeunes et les personnes handicapées. Elle a par ailleurs estimé que la diaspora égyptienne devait figurer dans la nouvelle loi électorale. Il convient selon elle de garantir un pourcentage de sièges aux femmes et à d’autres groupes, que l’Egypte opte pour le scrutin majoritaire, le scrutin proportionnel ou pour une formule mixte. L’UIP a aussi proposé différents moyens pour atteindre ces objectifs, quel que soit le système retenu, notamment le renforcement des mesures législatives. Il s’agissait notamment de subordonner la hausse des financements publics accordés aux partis politiques au nombre de femmes et de représentants d’autres groupes parmi leurs élus; de prévoir une disposition législative faisant obligation aux partis de réserver un certain pourcentage de leurs subsides à la formation des parlementaires de ces groupes; et d’accorder un temps d’antenne plus long aux partis désignant un nombre minimum de femmes et de candidats des groupes sous représentés. Si les autorités égyptiennes souscrivent globalement à la recommandation de l’UIP de prendre des mesures volontaristes, la question des chiffres n’a pas encore été tranchée. Le travail d’appui et les conseils d’experts dispensés par l’UIP au sujet de la nouvelle loi électorale s’inscrivent dans un vaste programme visant à aider l’Egypte à créer les conditions d’un parlement pleinement opérationnel et représentatif après les élections. L’UIP vient d’ouvrir un bureau au Caire qui facilitera le travail auprès des autorités Egyptiennes dans un premier temps, puis avec le nouveau Parlement, ensuite.
L’UIP a recommandé toute une série de mesures volontaristes destinées à assurer une représentation minimale aux femmes et aux groupes sous représentés en général dans le prochain parlement égyptien. C’est une mission dépêchée sur place fin avril qui a fait ces recommandations aux ministres et au comité de rédaction de la nouvelle loi électorale qui doit être adoptée avant l’élection qui aura lieu cette année,. Diverses solutions ont été proposées, parmi lesquelles une obligation de présenter entre 25 et 50 % de femmes aux élections législatives, 25 % correspondant à la représentation minimum des femmes dans les pouvoirs publics locaux prévue par la nouvelle Constitution. Ce chiffre qui placerait l’Egypte au-dessus de la moyenne mondiale des femmes au Parlement serait néanmoins inférieur à celui d’autres pays arabes tels que l’Algérie (32 %) et la Tunisie (27 %), et demeurerait bien loin d’une égale représentation des hommes et des femmes dans l’institution législative. L’UIP a également recommandé une représentation minimale d’autres groupes tels que les Chrétiens, les jeunes et les personnes handicapées. Elle a par ailleurs estimé que la diaspora égyptienne devait figurer dans la nouvelle loi électorale. Il convient selon elle de garantir un pourcentage de sièges aux femmes et à d’autres groupes, que l’Egypte opte pour le scrutin majoritaire, le scrutin proportionnel ou pour une formule mixte. L’UIP a aussi proposé différents moyens pour atteindre ces objectifs, quel que soit le système retenu, notamment le renforcement des mesures législatives. Il s’agissait notamment de subordonner la hausse des financements publics accordés aux partis politiques au nombre de femmes et de représentants d’autres groupes parmi leurs élus; de prévoir une disposition législative faisant obligation aux partis de réserver un certain pourcentage de leurs subsides à la formation des parlementaires de ces groupes; et d’accorder un temps d’antenne plus long aux partis désignant un nombre minimum de femmes et de candidats des groupes sous représentés. Si les autorités égyptiennes souscrivent globalement à la recommandation de l’UIP de prendre des mesures volontaristes, la question des chiffres n’a pas encore été tranchée. Le travail d’appui et les conseils d’experts dispensés par l’UIP au sujet de la nouvelle loi électorale s’inscrivent dans un vaste programme visant à aider l’Egypte à créer les conditions d’un parlement pleinement opérationnel et représentatif après les élections. L’UIP vient d’ouvrir un bureau au Caire qui facilitera le travail auprès des autorités Egyptiennes dans un premier temps, puis avec le nouveau Parlement, ensuite.