Le taux de représentation des femmes dans le parlement rwandais est de 61%
Source: Elite d'Afrique
Elles occupent des postes stratégiques dans le public comme dans le privé. Au pouvoir depuis 1994, le FPR a fait de leur ascension l’un des piliers de sa politique.
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve dans la capitale rwandaise, on a de bonnes chances d’apercevoir le Kigali Convention Center. En cette soirée du 12 octobre, les couleurs projetées sur le dôme de ce gigantesque centre de conférences ne sont pas celles du drapeau rwandais, mais de l’Organisation internationale de la francophonie, qui vient de porter à sa tête Louise Mushikiwabo, 57 ans. « C’était important de marquer le coup, souligne Marie-Chantal Rwakazina, la maire de Kigali. La ministre des Affaires étrangères a beaucoup inspiré les Rwandaises qui visent des postes à responsabilités, au même titre qu’une femme comme Aloysia Inyumba [ministre de l’Égalité des sexes, disparue en 2012] ».
Régulièrement cité en exemple, le chiffre de 63 % de femmes au Parlement – un record mondial – éclipse presque une autre réalité : au Rwanda, ces dames ne sont pas cantonnées à l’hémicycle. Elles tiennent les rênes de ministères (Louise Mushikiwabo a été chargée de la diplomatie pendant près de neuf ans), dirigent des entreprises publiques, des administrations… Beaucoup sont de jeunes quadras, réputées travailleuses et pointilleuses, bien déterminées à cloisonner vie professionnelle et vie privée. Elles ont connu une ascension fulgurante et occupent des postes stratégiques dans tous les domaines.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Elite d'Afrique le 14 janvier 2019.
Elles occupent des postes stratégiques dans le public comme dans le privé. Au pouvoir depuis 1994, le FPR a fait de leur ascension l’un des piliers de sa politique.
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve dans la capitale rwandaise, on a de bonnes chances d’apercevoir le Kigali Convention Center. En cette soirée du 12 octobre, les couleurs projetées sur le dôme de ce gigantesque centre de conférences ne sont pas celles du drapeau rwandais, mais de l’Organisation internationale de la francophonie, qui vient de porter à sa tête Louise Mushikiwabo, 57 ans. « C’était important de marquer le coup, souligne Marie-Chantal Rwakazina, la maire de Kigali. La ministre des Affaires étrangères a beaucoup inspiré les Rwandaises qui visent des postes à responsabilités, au même titre qu’une femme comme Aloysia Inyumba [ministre de l’Égalité des sexes, disparue en 2012] ».
Régulièrement cité en exemple, le chiffre de 63 % de femmes au Parlement – un record mondial – éclipse presque une autre réalité : au Rwanda, ces dames ne sont pas cantonnées à l’hémicycle. Elles tiennent les rênes de ministères (Louise Mushikiwabo a été chargée de la diplomatie pendant près de neuf ans), dirigent des entreprises publiques, des administrations… Beaucoup sont de jeunes quadras, réputées travailleuses et pointilleuses, bien déterminées à cloisonner vie professionnelle et vie privée. Elles ont connu une ascension fulgurante et occupent des postes stratégiques dans tous les domaines.
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