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Plaidoyer et lobbying

Il revient aux partis de décider de ce qui est acceptable, d’un point de vue politique, de la part de leurs membres, estiment des membres du PS, après l’affaire Quatennens. Ils proposent de créer une instance indépendante des formations de gauche chargée de sanctionner ces violences.

L’affaire Adrien Quatennens a remis au cœur de l’actualité le sujet des violences faites aux femmes en politique. Après la prise de parole de Céline Quatennens qui accuse son mari de «violences physiques et psychologiques» exercées depuis «plusieurs années» (Adrien Quatennens avait reconnu une gifle et un poignet saisi), le groupe parlementaire LFI, sous pression politique, a annoncé que le député du Nord «ne participera pas à l’activité du groupe» avant qu’une décision de justice soit rendue à son égard.

Pour nous, la réponse est claire : son retour prochain à l’Assemblée jetterait le discrédit sur la volonté des partis de gauche de lutter pied à pied contre les violences sexistes et sexuelles. L’écart entre la parole et les actes serait trop grand. Le volontarisme politique sur ces sujets ne saurait s’arrêter aux portes du Parlement. L’exemplarité n’est pas une option lorsque l’on est élu de la République.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Libération, le 2 décembre 2022.

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, plusieurs organisations politiques et syndicales de gauche défendent, dans une tribune au « Monde », l’utilité et la nécessité des cellules de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Cette année est marquée par les cinq ans du mouvement #metoo, c’est un moment historique. En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes [le 25 novembre, depuis 1999], nous, organisations syndicales et politiques, et associations, constatons depuis quelques mois une mise en cause de nos dispositifs internes de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Elles sont accusées de rendre une forme de justice sauvage, secrète et à visée politique.

Le moment #metoo est un moment important dans la prise en compte de la parole des femmes, un mouvement qui continue sa déflagration dans toute la société. Aujourd’hui, nous assistons à un #metoo politique, suite logique que nous saluons pour sa capacité à faire entrer le débat dans chaque organisation politique ou syndicale quant à la manière de faire cesser les mécanismes de domination à l’œuvre en interne, afin que l’égalité soit réelle. Au lieu de voir ce moment avec crainte, il faut l’aborder avec lucidité et sans complaisance.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Monde, le 2 novembre 2021.

Plus de 120 femmes dénoncent, dans une lettre ouverte publiée lundi dans De Standaard, des comportements déviants au sein du monde politique.

L’échevine schaerbeekoise Sihame Haddioui (Ecolo) a porté plainte l’an dernier contre son collègue échevin Michel De Herde (Défi) pour attouchements. Son expérience a incité plusieurs personnalités politiques à se mobiliser pour dénoncer ces pratiques dans une carte blanche. Parmi les signataires, on retrouve des femmes politiques bruxelloises, flamandes, wallonnes et germanophones, parmi lesquelles la vice-Première Petra De Sutter (Groen), la présidente du Sénat Stephanie D’Hose (Open VLD), Zakia Khattabi, Sarah Schlitz, Barbara Trachte ou encore Rajae Maouane.

« Nous appelons le monde politique à prendre sa responsabilité concernant la violence sexiste, sexuelle et psychologique commises par des mandataires », est-il écrit. « De nombreuses personnes doivent faire face chaque jour à ce type de violence. L’impact sur la santé ou la vie privée de la victime est indéniable. Et lorsque cette forme de violence se produit dans des lieux où des décisions doivent être prises, notre démocratie est en danger. »

Cliquez ici pour lire larticle publié par Sudinfo, le 28 novembre 2022.

La Plateforme des Organisations Béninoises pour les Droits des Femmes (Wrop-Bénin) a lancé ce samedi 15 octobre 2022 sa tournée nationale pour un soutien massif aux femmes candidates et pour l’arrêt de la violence envers les femmes politiques. Cette caravane a sillonné les villes de Natitingou, Kandi, Djougou et Parakou respectivement le samedi 15 et mardi 18 octobre 2022. L’initiative a reçu le soutien des femmes, lesquelles sont sorties massivement pour répondre à l’invitation de Wrop-Bénin.

Fortement mobilisées dès l’aube et déterminées à se faire entendre, les femmes de Natitingou  ont marché à travers  les artères de la ville ce samedi 15 octobre 2022.  Partie du ciné COBECI, la caravane a traversé les Carrefours Yaara- PTT, CEG1 pour échouer à la Maison des jeunes. Sous le rythme de la fanfare   et des danses traditionnelles, les caravaniers ont scandé tout le long du parcours, des slogans en faveur du militantisme politique de la femme béninoise

Cliquez ici pour lire larticle publié par Matin Libre, le 24 octobre 2022.

La manière dont les partis traitent les affaires révélées au sein du monde politique est de plus en plus remise en question, cinq ans après l’avènement du mouvement de libération de la parole des femmes.

Elles l’ont guetté. En vain. Au premier jour de la rentrée parlementaire, lundi 3 octobre, Damien Abad n’est pas apparu à l’Assemblée nationale. Sandrine Rousseau, députée (Europe Ecologie-Les Verts, EELV) de Paris, symbole politique du militantisme féministe, comptait cueillir l’élu de l’Ain avec quelques consœurs en faisant le signe d’un triangle avec les deux paumes de la main. Un symbole datant des années 1970, celles du mouvement de libération des femmes et du « pussy power ». Preuve qu’après un demi-siècle les droits des femmes restent un combat.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Monde, le 7 octobre 2022.

Les Simones luttent depuis près d’un an contre l’invisibilisation des femmes, tout en prônant une meilleure représentativité en politique. Samedi 1er octobre 2022, l’association a organisé son premier « Parlement » au Croisic, en ayant pour invitée d’honneur Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.

Leur association apolitique a vu le jour fin 2021. Mais en 2022, les Simones ont souhaité demeurer en sommeil, compte tenu de la période d’élections qui a marqué le cours de l’année. Samedi 1er octobre, elles étaient de retour en grande pompe, au Croisic (Loire-Atlantique), pour l’inauguration de leur tout premier « Parlement » des Simones.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Ouest France, le 2 octobre 2022.