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Élections

La pression sociale concernant l’amour peut être un fardeau, surtout pour les femmes, y compris celles qui font de la politique.

Il fut un temps où les choses étaient bien rangées : les politiques, c’étaient les hommes et les femmes, c’étaient des épouses.” Dans une chronique sur France Inter, où elle intervient désormais, Cécile Duflot, ancienne ministre sous la présidence de François Hollande, a évoqué les injonctions qui pèsent sur la vie amoureuse des femmes en politique. Depuis plusieurs décennies, les femmes peuvent prétendre à des postes à responsabilités, pourtant, les inquiétudes et critiques persistent lorsqu’il s’agit d’évaluer leur manière de gérer leurs relations. Et, spoiler alert, selon Cécile Duflot: il n’y a pas de bonne solution.

“T’es une femme politique et t’es célibataire : c’est louche, ça prouve que t’es pas vraiment séduisante”, mais aussi “t’es une femme politique et t’es avec un mec plutôt effacé : ça craint, tu l’écrases, t’es pas vraiment une femme”, contre-balance-t-elle dans une série de tweets. “T’es une femme politique et tu quittes ton mec : t’es égoïste et tu fais primer ta carrière, a résumé Cécile Duflot. T’es une femme politique et ton mec te quitte : le pauvre il en pouvait plus que tu fasses primer ta carrière.”

Cliquez ici pour lire larticle publié par Neon le 5 avril 2022.


157 femmes ont présenté leur candidature pour le 15 mai. Soit 15% du total des candidatures. Mais les obstacles sont nombreux sur la route vers le Parlement.

Le 15 mars, date limite de dépôt des candidatures pour les législatives libanaises de mai, 157 femmes* s'étaient inscrites pour se présenter, soit environ 15 % des 1 043 candidats. A la clôture des candidatures pour les législatives de 2018, les femmes représentaient 11 % des candidatures. Parmi les candidates de 2022, des visages nouveaux et d’autres déjà connus, des membres de partis politiques établis et de divers groupes d'opposition. Qui sont-elles, où se présentent-elles et quelles sont leurs chances d'accéder au Parlement?

Où les femmes sont-elles les plus nombreuses à se présenter et pourquoi?

La plus grande concentration de candidates se trouve à Beyrouth. La plus grande proportion de femmes en lice se trouve à Beyrouth I, où elles représentent 29 % des candidats. La seule autre circonscription où les femmes représentent plus de 20 % des candidats est Beyrouth II (24 %). Dans neuf circonscriptions, elles représentent entre 10 et 20 % des candidats. Dans quatre circonscriptions, elles représentent moins de 10 % des candidats. C’est dans les circonscriptions de Baalbeck-Hermel et à Saïda-Jezzine que les femmes sont les moins présentes, elles y représentent 7% des candidatures.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Orient-Le Jour, le 27 mars 2022.

Promouvoir la participation des femmes et des filles aux différents processus politiques et électoraux dans les régions de Bamako, Gao, Tombouctou, Ménaka, Kidal, Taoudéni et Mopti. Tel est le combat d’un important dénommé « Vestibule de Veille des Femmes pour une Transition et des Elections Inclusives au Mali » (Vvff). Un projet exécuté par l’Association malienne pour la promotion de la jeune fille et de la femme (Ampjf), en collaboration avec ACE-Conseil Mali. Les responsables du programme ont déjà procédé à la mise en place d’un premier vestibule à Taoudéni le 17 mars 2022.

Ce programme  (Vvff) a pour objectif spécifique de mettre en place de vestibules de veille des Femmes dans le district de Bamako et dans  (6) régions du Mali : Ménaka, Taoudéni, Kidal, Gao, Tombouctou et Mopti en vue de veiller à l’application de la loi 052  lors des différents processus politiques et électoraux prévus pendant la Transition ; le renforcement des capacités des femmes sur les thématiques clés de la Transition, des élections et de la citoyenneté ; l’appui ciblé aux femmes candidates et potentielles candidates aux différentes élections et la mise en œuvre d’un programme inclusif d’éducation civique et de sensibilisation en vue de  favoriser l’accès équitable et la participation des femmes aux différents processus politiques et électoraux prévus dans le cadre de la refondation. Veff prévoit la formation d’environ 1500 femmes et jeunes filles, leaders politiques, responsables électoraux, candidates et potentielles candidates dans les 6 régions et le district de Bamako.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Maliweb.net, le 25 mars 2022.

En prélude des élections à venir, la Directrice régionale de l'Afrique de l'ouest et du centre de l'ONU-Femmes, Oulimata Sarr, a été reçue par M. Bienvenu Ilanga Lembow, premier vice-président de la CENI. Au menu de leurs échanges : la question de l’agenda de l’ONU-Femmes par rapport à la représentativité des femmes par rapport au processus électoral.

«Nous sommes venues à la CENI pour présenter notre agenda. L'ONU-Femmes est une agence des Nations Unies et nous savons qu'il y a des élections prochaines en 2023. Ce qui justifie la rencontre que nous avons eue avec la CENI qui joue un rôle extrêmement important de conseiller aussi bien du gouvernement que de l'Assemblée nationale. Et le défi que nous essayons de relever ensemble c'est celui de la représentativité. Le RDC a une Constitution qui, en son article 14, consacre la parité pour des postes électifs.», a déclaré Oulimata Sarr au micro de la cellule de communication de la CENI.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Digital Congo le 30 mars 2022.


Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

Cliquez ici pour accéder au rapport.

Les élections présidentielle et législatives approchent à grands pas et les partis se mettent en ordre de marche pour convaincre les électeurs, en France comme à l’étranger, et faire prévaloir leurs idées et leurs valeurs. Parmi elles, l’égalité entre les femmes et les hommes avait été déclarée grande cause du quinquennat par Emmanuel Macron en novembre 2017. Pour autant, la place des femmes aux postes clés des responsabilités politiques reste un défi en 2022.

Plus de vingt ans après la réforme constitutionnelle favorisant l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et les premières lois dites “de parité” et près de 80 ans après le droit de vote des Françaises, le compte n’y est pas : les femmes restent largement sous représentées en politique. Elles n’étaient que 38,7 % à l’Assemblée nationale et 31,6 % au Sénat en 2017.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Français à l’étranger, le 22 mars 2022.