"Ils disent que leur porte est fermée" : en Israël, les femmes ne peuvent toujours pas être candidates sur les listes ultra-orthodoxes
Source: France TV Info
Les Israéliens sont appelés aux urnes mardi pour renouveler leur Parlement. Parmi les candidats, il n'y aura aucune femme sur les listes d'ultra-orthodoxes, malgré une décision de justice.
Alors que les Israéliens renouvellent leur Parlement mardi 9 avril, aucune candidate n'est présente sur les listes des partis ultra-orthodoxes. Cette situation est dénoncée depuis des années, la Cour suprême a même condamné récemment un parti pour discrimination, mais rien ne change. Pour être malgré tout présentes, les femmes ultra-orthodoxes se présentent sur les listes des autres partis politiques pour tenter de tordre le bras des rabbins.
"On est vieux jeu", reconnaît un élu orthodoxe.
Yitzak Pindrus est un élu ultra-orthodoxe. Il est candidat pour l’une des deux plus importantes formations religieuses. Il incarne la rigidité des ultras qui interdisent l’entrée des femmes en politique. "C'est la loi juive, c'est écrit depuis des milliers d'années. Vous savez, on est vieux jeu, explique-t-il. On ne change pas, on est orthodoxe et on défend les lois rabbiniques qui ont été écrites il y a des milliers d'années."
Cliquez ici pour lire l’article publié par France TV Info le 8 avril 2019.
Les Israéliens sont appelés aux urnes mardi pour renouveler leur Parlement. Parmi les candidats, il n'y aura aucune femme sur les listes d'ultra-orthodoxes, malgré une décision de justice.
Alors que les Israéliens renouvellent leur Parlement mardi 9 avril, aucune candidate n'est présente sur les listes des partis ultra-orthodoxes. Cette situation est dénoncée depuis des années, la Cour suprême a même condamné récemment un parti pour discrimination, mais rien ne change. Pour être malgré tout présentes, les femmes ultra-orthodoxes se présentent sur les listes des autres partis politiques pour tenter de tordre le bras des rabbins.
"On est vieux jeu", reconnaît un élu orthodoxe.
Yitzak Pindrus est un élu ultra-orthodoxe. Il est candidat pour l’une des deux plus importantes formations religieuses. Il incarne la rigidité des ultras qui interdisent l’entrée des femmes en politique. "C'est la loi juive, c'est écrit depuis des milliers d'années. Vous savez, on est vieux jeu, explique-t-il. On ne change pas, on est orthodoxe et on défend les lois rabbiniques qui ont été écrites il y a des milliers d'années."
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