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Parlements et élus

Bien que des progrès aient été réalisés pour remédier à la marginalisation des femmes africaines dans les rôles de leadership et de gouvernance, ils ont été graduels et inégaux depuis 1995. Selon le premier Baromètre sur la Participation Politique des Femmes en Afrique 2021 (PPF), les femmes représentent 24 % des 12 113 parlementaires en Afrique, 25 % dans les Chambres basses et 20 % dans les Chambres hautes du Parlement. Alors que les collectivités locales/administrations régionales sont souvent considérées comme le terrain d'entraînement pour les femmes en politique, elles ne constituent que 21 % des conseillères dans 19 pays pour lesquels des données ont pu être recueillies.

La marginalisation des femmes en Afrique et dans le reste du monde

Les femmes ont longtemps été sous-représentées en politique. L'Afrique et le reste du monde sont encore loin d'avoir 50% de représentation féminine en politique, et à tous les niveaux du gouvernement. La représentation des femmes au Parlement en Afrique était de 24 % en 2021. Certaines des principales causes de ces faibles statistiques incluent un manque de volonté politique, des systèmes électoraux limités, un sexisme fermement ancré, des obstacles culturels, traditionnels et religieux etc.

Dans le même temps, plusieurs outils, lois et politiques existant en Afrique promeuvent une participation équitable et efficace des femmes en politique. Les progrès ont été réalisés au fil des décennies pour que les femmes soient traitées sur le même pied d'égalité, et l'optimisme persiste selon lequel la participation politique des femmes atteindra, voire dépassera le seuil de 50 % un jour. En Afrique, il existe des cas particuliers comme le Rwanda, qui compte plus de 60 % de femmes au Parlement, et le Nigéria, qui n’en compte que 6 %. Selon le Baromètre PPF 2021, nous avons encore un long chemin à parcourir, avec seulement 24% des parlementaires étant des femmes. Si les mentalités changent, les cadres législatifs et institutionnels n'évoluent pas au même rythme.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Alwihda Info le 18 août 2024.

Source image: Alwihda Info

 

Vingt-quatre hommes et femmes politiques ont été menacés l'année dernière, selon des informations communiquées par la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et citées dans La Libre Belgique et La Dernière Heure vendredi.

Lorsqu'un responsable politique dépose plainte à la police locale, celle-ci prend contact avec le Centre de crise national (NCCN). Sur la base des informations communiquées, le NCCN ouvre un dossier de "personnes menacées". Il demande ensuite une évaluation de la menace à l'OCAM, afin de connaître la gravité de la menace provenant du milieu extrémiste/terroriste, et/ou à la police fédérale, si la menace provient du milieu criminel.

En 2021, 16 dossiers de menaces ont été ouverts dans la catégorie des "responsables politiques", impliquant au total 19 personnes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RTBF le 16 août 2024.

Source imge: RTBF

 

 

Les femmes de l’Union européenne restent encore sous-représentées en politique, comme le montre la documentation publiée par la Fondation Robert Schuman. Parmi les ressources proposées sur son site, l’organisme de recherche et de réflexion pro-Europe met notamment à disposition un panorama de la présence féminine au sein des gouvernements et parlements des pays d’Europe. C’est par ailleurs le Parlement européen qui s’approche le plus de la parité, avec une moyenne de 38,61% de femmes – avec de larges disparités selon les pays selon la dernière mise à jour le 23 juillet 2024. La France fait partie des pays avec la meilleure représentation de femmes et se situe à la 3e position en termes de parité à l’institution de Strasbourg avec 50,62% de députées européennes.

En revanche à l’échelle nationale, la parité politique se dégrade : la France se situe à la 11e position sur les 27 pays de l’UE sur la représentation féminine au sein du gouvernement (38,46%). De la même manière, elle ne compte que 36,05% de femmes à l’Assemblée nationale. Cela reste supérieur à la moyenne européenne dans les deux cas : elle est de 32,65% pour les gouvernements nationaux et de 31,76% pour les parlements nationaux.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Journal des Français à l'étranger le 5 août 2024.

Source image: Le Journal des Français à l'étranger

 

Avec 36,1 % de femmes seulement parmi les députés élus en 2024, le scrutin confirme la baisse de leur représentation entamée en 2022. Entre 2017 et 2024, la part de femmes a baissé de 2,7 points. La parité est donc à l’arrêt à l’Assemblée nationale qui joue un rôle central dans notre démocratie. Cette évolution est due pour partie à la progression du Rassemblement national, parti qui compte la part d’élues la plus faible.

Le contraste est important avec le mouvement de féminisation à l’œuvre depuis le début du XXIe siècle. Jusqu’à la fin des années 1990, la part des femmes parmi les députés a stagné sous la barre des 6 %, elle a ensuite grimpé jusqu’à 39 % en 2017. Chez les sénateurs, la part des femmes a atteint 36,2 % en 2023 : elle est équivalente à la part des députées. La tendance est encore plus marquée au niveau des assemblées locales. Les femmes représentent 40 % des conseillers municipaux, la moitié des conseillers régionaux et départementaux.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Centre d'Observation de la Société le 11 juillet 2024..

Source image: Centre d'Observation de la Société

 

Le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera composé de quatre ministres, et parmi eux, deux Bruxelloises.

C’est un gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles assez resserré qui a été présenté, côté Engagés puis MR, ce dimanche après-midi : de cinq ministres sous la précédente législature (Pierre-Yves Jeholet et Françoise Bertieaux côté MR, Frédéric Daerden et Caroline Désir côté PS, et Bénédicte Linard pour Ecolo), en voilà désormais quatre, dont deux qui porteront une double casquette entre la FWB et la Région wallonne.

Au sein du nouvel exécutif, on retrouve une parité parfaite entre Bruxellois et Wallons : ainsi, deux Bruxelloises représentent notre capitale. Il s’agit d’Elisabeth Degryse, la nouvelle ministre-présidente, et Valérie Glatigny, désormais vice-présidente en charge de l’Enseignement obligatoire.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par BX1Officiel le 15 juillet 2024..

Source image: BX1Officiel

 

Après plus d’un demi-siècle d’indépendance et 13 élections législatives, où en est la situation des femmes à Maurice en politique ?

Certes la République de Maurice a fait preuve de progrès démocratiques fulgurants, si bien que, depuis 1968, il s’agit d’un des seuls Etats africains gardien d’une véritable stabillté politique et d’un système démocratique fiable et performant.

Un élan démocratique encourageant d’une part, mais un échec politico-social de l’autre : où sont les femmes en politique ?

En effet, il a fallut attendre les élections législatives de 1976 pour voir la première femme devenir membre du gouvernement mauricien : Madame Radha Poonoosamy, Ministre des Droits de la Femme et de la Protection des Consommateurs. Malgré des améliorations notables, parmi elles la loi sur le gouvernement local de 2011, qui, grâce à l’action et au plaidoyer de Gender Links, a introduit au niveau des collectivités locales un nouveau quota de genre selon lequel pas plus des deux tiers des candidats du groupe ne doivent être de même sexe. Si l’échelle locale s’est féminisée, le constat, notamment au niveau national, reste flagrant et les chiffres inquiétants : Maurice n’a jamais compté plus de 5 femmes ministres au sein d’un gouvernement. Aujourd’hui encore, les femmes demeurent largement sous-représentées dans la vie politique mauricienne. En 2023, seulement 20% des sièges au Parlement et 14,3% des ministères étaient occupés et dirrigés par des femmes (source : UN Women, 2023).

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Gender Links le 26 mars 2024.

Source image: Gender Links

 

Le Québec est l’une des sociétés dans le monde où les luttes féministes ont mené aux plus grandes avancées en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Et pourtant, au Québec comme presque partout ailleurs, les femmes sont sous-représentées en politique. Andrée-Anne Lacasse et d’autres chercheures du Conseil du statut de la femme souhaitaient faire le point sur la situation des femmes en politique au Québec.

Ensemble, elles ont : 

  • étudié les mesures adoptées au Québec et ailleurs dans le monde pour améliorer la représentation des femmes en politique; 
  • recueilli les témoignages de dix-huit politiciennes; 
  • examiné ce qui se fait en région pour soutenir la participation politique des femmes.
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     Cliquez ici pour accèder à plus d'informations et ici pour lire le rapport d'où sont tirées ces statistiques. 

L'Union Interparlementaire (UIP) a récemment publié un rapport qui examine les développements réalisés dans le domaine de la participation des femmes dans les parlements au cours des 20 dernières années, au niveau mondial, régional et national. Le rapport montre que les 20 dernières années ont vu une augmentation impressionnante dans la participation des femmes dans les parlements nationaux au niveau mondial, car la moyenne mondiale a presque doublé durant cette période. Les régions ont aussi marqué un progrès important vers l’objectif de 30 pour cent de femmes dans les assemblées et processus de prise de décision. La moyenne mondiale des femmes dans les parlements nationaux a augmenté, passant de 11,3 pour cent en 1995 à 22,1 pour cent en 2015 (+10,8 points). Toutes les régions ont enregistré une augmentation également pour les femmes au parlement. Les plus grands progrès ont été réalisés dans la région des Amériques. Les pays qui ont réalisé le plus grand progrès entre 1995 et 2015 sont le Rwanda (+59.5 points pour atteindre 63,8% en 2015), Andorre (+46.4 points avec 50% en 2015), et la Bolivie (+42.3 points avec 53,1% en 2015).

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Le nombre de femmes présidentes de parlements a atteint un record de 49 à la fin de 2015 (soit 17,9% du nombre total des présidents de parlements), rapporte l'Union Interparlementaire (UIP) dans “Women in Parliaments in 2015: The year in review”. Ceci représente une augmentation des 43 du début de l'année. Les élections en Argentine, au Danemark, à El Salvador, en Finlande, au Lesotho, à Saint-Marin, en Suisse et au Trinidad-et-Tobago ont eu comme conséquence les nominations de femmes présidentes de parlements. Des femmes sont également devenues présidentes de parlements pour la première fois en Namibie, au Népal et aux Emirats Arabes Unis. En dépit de l'augmentation significative du nombre de femmes présidentes de parlements, le nombre de femmes parlementaires dans le monde n’a augmenté que de 0,5% par rapport à 2014. De plus grandes avancées ont été observées dans le continent américain (+ 0,8%), en Afrique sub-saharienne (+ 0,7%) et en Europe (+ 0,4%). Par contre, ces développements sont tempérés par des avancées timides dans les Etats arabes (+ 0,3%), en Asie (+ 0,1%) et au Pacifique (+ 0,1%). Les Amériques restent en tête en termes de moyennes régionales, avec une représentation parlementaire des femmes qui atteint les 27,2%. Une légère baisse dans les pays nordiques de -0,4% est notée. Ce groupe de pays atteignent actuellement en moyenne les 41,5%. Le rapport dévoile aussi que dans les élections où les quotas ont été instaurés, en 2015, les femmes ont pris près d'un quart des sièges parlementaires disponibles. Plus de femmes semblent remporter les élections où les partis politiques ont adopté des quotas volontaires. Seulement 13,6% des sièges ont été remportés par des femmes dans les pays sans quotas. Cliquez ici pour lire le rapport. 

Cette publication rassemble des conclusions principales de l'Enquête auprès de femmes et d’hommes dans les parlements sur les facteurs qui orientent la prise de décision. On y trouve des exemples concrets de la manière dont les parlementaires travaillent pour parvenir à l'égalité des sexes dans la vie politique au niveau national et dont les parlements peuvent être sensibilisés davantage aux différences entre les sexes.