Parité en France : la lente progression des femmes en politique
Source: OxFam
Le 29 avril 1945, les Françaises votaient pour la première fois. Ce moment historique aurait dû marquer le début d’une réelle égalité en politique. Pourtant, 80 ans plus tard, la parité homme-femme demeure un objectif inachevé. En 2025, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes au pouvoir en France. C’est ce que révèle l’Index de féminisation du pouvoir d’Oxfam France : un outil inédit pour mesurer concrètement la place des femmes dans les hautes sphères de décision politique et publique.
Qu’est-ce que la parité en politique ?
Définition
La parité ne se limite pas à compter le nombre de femmes et d’hommes. Il signifie un accès égal, libre et effectif aux fonctions de décision. C’est à la fois un principe constitutionnel, une exigence démocratique et un levier d’efficacité pour les politiques publiques. Pour que ces dernières prennent en compte les réalités et besoins de toutes et tous, mais aussi leurs expertises et leurs compétences. Car sans femmes, plus de la moitié de l’humanité est écartée des lieux de pouvoir où se prennent les décisions qui les concernent.
La parité dans le monde politique en France
La représentation des femmes en politique : un long chemin vers la parité
Pendant des siècles, les femmes sont formellement exclues de la vie politique. En France, il faut attendre 1944 pour l’obtention du droit de vote, 1945 pour pouvoir voter, et 1999 pour que le principe de parité entre dans la Constitution.
Dès 1936, des pionnières comme Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore sont nommées sous-secrétaires d’État, avant même d’être électrices ou éligibles.
En 1947, Germaine Poinso-Chapuis devient la première femme ministre de plein exercice.
En 1958, à l’aube de la Ve République, seule la secrétaire d’État Nadissa Sid Cara siège au gouvernement. Les femmes ne représentent alors que 1,4% des député·es et 1,9% des sénateur·rices. Durant plusieurs décennies, les élues se comptent sur les doigts d’une main.
Ce n’est qu’à partir des années 1970 que l’on observe une timide féminisation du pouvoir, avec des figures emblématiques comme Simone Veil ou Françoise Giroud.
Article disponible sur OxFam France publié le 29 avril 2025.
Source image: OxFam France
Le 29 avril 1945, les Françaises votaient pour la première fois. Ce moment historique aurait dû marquer le début d’une réelle égalité en politique. Pourtant, 80 ans plus tard, la parité homme-femme demeure un objectif inachevé. En 2025, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes au pouvoir en France. C’est ce que révèle l’Index de féminisation du pouvoir d’Oxfam France : un outil inédit pour mesurer concrètement la place des femmes dans les hautes sphères de décision politique et publique.
Qu’est-ce que la parité en politique ?
Définition
La parité ne se limite pas à compter le nombre de femmes et d’hommes. Il signifie un accès égal, libre et effectif aux fonctions de décision. C’est à la fois un principe constitutionnel, une exigence démocratique et un levier d’efficacité pour les politiques publiques. Pour que ces dernières prennent en compte les réalités et besoins de toutes et tous, mais aussi leurs expertises et leurs compétences. Car sans femmes, plus de la moitié de l’humanité est écartée des lieux de pouvoir où se prennent les décisions qui les concernent.
La parité dans le monde politique en France
La représentation des femmes en politique : un long chemin vers la parité
Pendant des siècles, les femmes sont formellement exclues de la vie politique. En France, il faut attendre 1944 pour l’obtention du droit de vote, 1945 pour pouvoir voter, et 1999 pour que le principe de parité entre dans la Constitution.
Dès 1936, des pionnières comme Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore sont nommées sous-secrétaires d’État, avant même d’être électrices ou éligibles.
En 1947, Germaine Poinso-Chapuis devient la première femme ministre de plein exercice.
En 1958, à l’aube de la Ve République, seule la secrétaire d’État Nadissa Sid Cara siège au gouvernement. Les femmes ne représentent alors que 1,4% des député·es et 1,9% des sénateur·rices. Durant plusieurs décennies, les élues se comptent sur les doigts d’une main.
Ce n’est qu’à partir des années 1970 que l’on observe une timide féminisation du pouvoir, avec des figures emblématiques comme Simone Veil ou Françoise Giroud.
Article disponible sur OxFam France publié le 29 avril 2025.
Source image: OxFam France