Leadership des femmes
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Le Centre d’alerte et de prévention des conflits (Cenap) a organisé ce vendredi 25 juillet un atelier à l’endroit des femmes leaders. Aux côtés de certains responsables publics et d’acteurs masculins engagés, elles ont été appelées à s’impliquer davantage dans la vie publique, malgré les nombreux freins culturels et sociaux.
Réunies sous le thème : « Mukenyezi, uruhara rwawe rurakenewe mw’iterambere ry’aho ubaye no mu gihugu cose » (Femme, ton rôle est crucial dans le développement communautaire et national), elles ont échangé sur les défis qui freinent leur épanouissement et leur pleine participation politique.
« Lorsqu’une femme se développe, sa famille se développe, et son pays également », a souligné Liberate Nahimana, présidente du Cenap. L’objectif de la rencontre était clair : mettre en lumière les obstacles spécifiques et chercher des réponses concrètes à ces défis.
Désiré Nitunga, directeur général pour la coordination des ONG et de la promotion des libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a rappelé que les femmes constituent plus de 53 % de la population nationale, soulignant leur poids dans l’avenir du pays.
Il a salué les efforts du gouvernement, avec des objectifs de représentation ambitieux : plus de 40 % de femmes dans la future assemblée nationale, au moins 30 % dans les conseils communaux et au Sénat.
Mais, sur le terrain, la dynamique est encore timide. Lors de ces échanges sur la participation de la femme dans la vie politique du pays, François Bizimana, commissaire à l’éducation électorale et à la communication à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a révélé que la part des femmes candidates inscrites sur les listes électorales du double scrutin précédent reste largement insuffisante.
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Les efforts pour retourner à l’ordre constitutionnel doivent aussi être orientés vers l'inclusion effective des femmes dans les affaires publiques.
Quatre ans après le coup d'État contre le régime d’Alpha Condé, le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre 2025 constituerait une étape majeure dans le processus de normalisation de la vie politique en Guinée. Ce scrutin représente un préalable indispensable à l’organisation et au déroulement des élections présidentielle, législatives et locales.
Si l’adoption d’une nouvelle constitution s’avère déterminante pour la stabilité post-transition, elle pourrait également contribuer à bâtir une société égalitaire et inclusive, notamment en renforçant la participation des femmes dans les affaires publiques.
Alors qu’elles représentent 52 % de la population, la présence des femmes dans les instances décisionnelles, qu’elles soient exécutives ou législatives, demeure marginale, aussi bien sous les régimes civils que militaires.
Cette réalité révèle un double paradoxe. D’une part, les transitions politiques, souvent justifiées par la promesse de réformes inclusives, tendent à reproduire les mêmes dynamiques d’exclusion, d’autre part, les mécanismes juridiques censés promouvoir l’inclusion des femmes restent davantage symboliques que réellement contraignants.
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Mathieu Schwartz et Émilie Valentin se demandent, dans un documentaire de 90 minutes mené tambour battant, quel a été le rôle des femmes pendant la Révolution. Ils remettent à l’endroit certaines contre-vérités, en images animées et d’archives.
Qui a décidé d’effacer les femmes de la Révolution Française ? Dans l’histoire officielle, sur les tableaux de l’époque, dans l’inconscient collectif, même, la Révolution est une affaire d’hommes. Dans un documentaire remarquable, quoiqu’un tantinet trop anti-robespierriste, Mathieu Schwartz et Émilie Valentin revisitent, avec l’aide d’historiens, le rôle des femmes dans ce moment si fondateur de notre histoire.
Le récit, porté par la voix de la comédienne Romane Bohringer, suit le chemin de plusieurs révolutionnaires de sexe féminin, Reine Audu, Catherine Pochetat, Olympe de Gouges, Louise de Keralio ou Théroigne de Méricourt. Autant de femmes, des connues et des inconnues, qui, bien loin de Marie-Antoinette ou de la princesse de Lamballe, ont joué un rôle moteur et déterminant non seulement dans l’histoire de la Révolution française, mais aussi dans celle des mentalités et de l’égalité hommes-femmes, en politique comme dans le foyer.
Grand débat national, convention citoyenne sur le climat, consultations multiples, gestion participative dans certains domaines comme le logement social : l’actualité politique est traversée par des dispositifs participatifs. La multiplication de ces dispositifs, largement plébiscités par le personnel politique et administratif local et national, et l’instrumentalisation dont ils peuvent faire l’objet ont suscité l’intérêt des sciences sociales du politique.
Des travaux ont montré que le « tournant participatif » des politiques publiques a plus souvent répondu à des agendas politiques qu’à des préoccupations de terrain, que les dispositifs peinent à recruter des participants et participantes représentatifs de la diversité de la population, et qu’ils ont inégalement été suivis d’effets concrets. Les analyses sociologiques cherchent ainsi à saisir ce que ces dispositifs participatifs produisent et ce qu’ils disent des évolutions de l’action publique.
L’écart fréquemment souligné entre intentions, mises en pratique et conséquences en matière de politique publique locale ou nationale apparaît dans bien des cas comme le produit d’objectifs divergents, portés par de multiples acteurs, qui pour beaucoup ont foi dans ces dispositifs et subissent des désillusions au même titre que les participants. Sociologues et politistes se sont penchés sur les impensés de la participation, en étudiant les cadres politiques, moraux et institutionnels dans lesquels sont conçus les dispositifs et la façon dont ces cadres influencent leur conception et leurs effets.
La Radio Voix des Femmes (RVF) est la dernière-née des radios dans l’espace médiatique en Centrafrique. Elle a été officiellement lancée mercredi (09.04.2025).
Au programme, des débats interactifs autour des problèmes des femmes centrafricaines. Ornela Antombo anime cette tranche qui passe à 9h.
Elle confie que pour elle l'animation est "une passion, c’est ce que j’aime bien parce que quand tu animes, tu te retrouves".
"Ce sujet touche beaucoup plus les jeunes et tu vois, il y a des jeunes, les mamans et les hommes qui appellent parfois, il y a 20, 30 ou 40 personnes qui appellent et on échange".
Après la conférence de rédaction, Yafara s’est vu confier un reportage.
"Le sujet que la rédaction m’a confié aujourd’hui porte sur l’entreprenariat féminin, donc je vais aller rencontrer une femme qui va nous parler de son parcours dans l’entreprenariat."
Article complet publié sur DW News.
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Elles ne sont pas issues des mêmes partis politiques, elles ne mènent pas les mêmes combats, n’exercent pas les mêmes responsabilités, et pourtant elles ont un point commun : la réalisatrice Saveria Rojek donne la parole à cinq femmes politiques qui ont vécu leur grossesse alors qu’elles étaient députées, ministres ou secrétaires d’État. Cinq femmes d’aujourd’hui, qui montrent le chemin à parcourir pour parvenir à l’égalité avec les hommes, tant les situations qu’elles ont vécues sont folles et injustes. Et si des femmes, à la tête du pouvoir, sont aussi maltraitées, comment peuvent-elles être respectées, dans leurs droits et leur envie de devenir mère, dans le reste de la société ?
On peut ne pas partager, et tant s’en faut, les combats de ces femmes. Mais ce qu’elles racontent d’une grossesse, vécue entre 2020 et 2023, dans le monde politique, est hallucinant. Toutes ont vécu ce moment sous tension : Aurore Bergé, de la majorité présidentielle, enceinte au moment de la campagne des élections législatives de 2022, a préféré le cacher, par crainte d’être désavantagée auprès des électeurs, mais aussi de ses collègues de l’Assemblée nationale, alors qu’elle voulait prendre la présidence de son groupe.
Article complet publié sur l'Humanité.
Source image l'Humanité