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Leadership des femmes

Pour mieux comprendre les obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans leur participation à la vie politique, les autorités des États membres doivent, entre autres, fournir davantage de données ventilées par sexe, a expliqué Jéromine Andolfatto, chargée de mission des politiques et des campagnes au Lobby européen des femmes, à Euractiv.

Les informations qualitatives et quantitatives sur le vote des femmes sont insuffisantes, a déclaré Mme Andolfatto, soulignant que tous les pays de l’UE ne publient pas de données sur le vote en fonction du sexe.

« Le manque de données sur la participation politique des femmes est un défi. Nous avons demandé à certaines autorités électorales nationales de publier ces informations, afin d’identifier les tendances et les causes de l’inégalité », a déclaré la chargée de mission du Lobby européen des femmes, un réseau d’ONG européennes qui défendent les droits des femmes et l’égalité des sexes.

Parmi les données qui pourraient permettre de mieux comprendre les réalités auxquelles sont confrontées les femmes qui cherchent à devenir plus actives sur le plan politique, l’on peut citer des informations sur les parcours et origines des électrices.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Euractiv France, le 8 mars 2024.

Source image : Euractiv France

L’OTAN a conscience de l’effet disproportionné des conflits sur les femmes et les filles, du rôle essentiel des femmes en faveur de la paix et de la sécurité, et de l’importance d’intégrer la dimension de genre dans toutes les activités de l’Alliance. Le programme pour les femmes, la paix et la sécurité (FPS) a été lancé le 31 octobre 2000 avec l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, à laquelle sont venues s’ajouter neuf autres résolutions (1820, 1888, 1889, 1960, 2106, 2122, 2422, 2467 et 2493). L’approche de l’OTAN concernant le programme FPS s’articule autour des principes d’intégration, d’inclusivité et d’intégrité.

Principes directeurs

Les valeurs communes de l’OTAN - la liberté individuelle, la démocratie et les droits de la personne - et les obligations qui sont les siennes en vertu de la charte des Nations Unies sont les fondements du principe selon lequel il est essentiel de garantir pleinement les droits et la participation des femmes. Dans le prolongement des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité, l'Alliance s’emploie à lutter contre l’inégalité des genres en intégrant la dimension de genre dans ses trois tâches fondamentales, à savoir la dissuasion et la défense, la prévention et la gestion des crises, et la sécurité coopérative.

Les travaux de l’OTAN dans le domaine FPS sont guidés par trois principes : l’intégration, l’inclusivité et l’intégrité.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par lOTAN, le 7 mars 2024.

Source image : OTAN

Depuis le 21 avril 1944, les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. Ce n'est pourtant qu'après l'adoption de la révision constitutionnelle de 1999 et la mise en place de dispositifs contraignants que la parité politique a progressé en France.

C'est à la Libération que les Françaises obtiennent le droit de voter et d’être élues avec l'ordonnance du 21 avril 1944, adoptée par le Gouvernement provisoire de la République française basé à Alger. Elles vont rester pendant longtemps très minoritaires parmi les élus.

Les organisations féministes ne se saisissent que tardivement de la cause de la représentation politique des femmes. Celle-ci ne devient une priorité que dans les années 1990 c’est-à-dire après que nombre de revendications dans le domaine privé ou professionnel ont été satisfaites. C’est en 1999 qu’est adoptée une réforme constitutionnelle qui permet l’établissement de quotas en faveur des femmes. Deux lois en 2000 et 2007 complètent ce dispositif.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Vie publique, le 6 mars 2024.

Source image : Vie publique

Une conférence #IWD2024 très émouvante et inspirante s’est tenue aujourd’hui, samedi 24 février 2024, à Paris. La présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, était l’oratrice principale, ainsi que des dizaines d’autres femmes influentes du monde entier. Mme Radjavi a souligné que la participation active et égale des femmes à la direction politique est la clé de la réalisation de l’égalité des sexes dans toute société.

La présidente élue du CNRI a également rappelé que l’égalité et le leadership des femmes sont indispensables à la lutte contre un régime misogyne. Elle a également appelé les jeunes femmes iraniennes à se lever et à sauver les millions de femmes victimes de l’oppression des mollahs en renversant le régime. Voici le texte intégral de son discours:

La participation active et égale des femmes au leadership politique, condition sine qua non de la démocratie

A l’approche de la Journée internationale des femmes, nous adressons nos salutations les plus cordiales aux femmes qui se sont levées en défense de la cause de l’égalité, ont fait preuve d’abnégation pour ouvrir la voie aux autres et annoncer la venue d’une ère nouvelle.

À la lumière de ce combat, de ces souffrances et de l’expérience de quatre décennies de lutte contre la tyrannie religieuse, je suis fière d’être venue aujourd’hui pour souligner que :

– Les femmes sont la force du changement.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par CNRI Femmes, le 25 février 2024.

Source image: CNRI FemmesRI Femmes

Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.

Mieux vaut tard que jamais. Ce n’est qu’en l’an 2000, soit cinquante ans après sa création, que les Nations unies ont défini le statut spécifique de victimes de guerre des femmes, reconnaissant ainsi officiellement les répercussions disproportionnées qu’elles subissent lors des conflits. De nombreuses autres résolutions ont vu le jour depuis, et pourtant, vingt-trois ans plus tard, les progrès en matière de représentation des femmes lors des pourparlers ou des activités de consolidation de la paix dans le monde ont été plus que modestes. Les récents conflits en Éthiopie et ailleurs en Afrique ont jeté une lumière nouvelle sur ces lacunes, conduisant deux éminentes figures de la diplomatie éthiopienne, Kongit Sinegiorgis et Tadelech Hailemichael, à fonder l’Institut pour la femme, la paix et la sécurité en Afrique, inauguré le 26 juillet 2023 à Addis-Abeba en la présence de Sahle-Work Zewde, la présidente de l’Éthiopie.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Jeune Afrique, le 17 décembre 2023.

Les guerres et conflits armés entrainent de graves conséquences humanitaires pour l’ensemble des populations touchées. Si les femmes ne constituent certainement pas un groupe homogène, elles payent un lourd tribut à la guerre. Cette analyse propose d’aborder dans des contextes de situations de conflits ou de guerre, l’impact de ces situations sur les femmes et le rôle qu’elles peuvent jouer dans les processus de paix et de maintien de la paix.

Les Nations Unies et le Conseil de Sécurité ne cessent de dire combien, partout où des conflits existent, leurs conséquences sont dévastatrices, avec des spécificités différentes pour les hommes et femmes. Les femmes disposent souvent de moins de moyens que les hommes pour se protéger. Avec les enfants, elles constituent généralement la majorité des populations réfugiées ou déplacées. Elles sont la cible récurrente de tactiques guerrières comme les violences sexuelles.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par le Centre National de Coopération au Développement, le 19 décembre 2023.

Alors que l’impact de la Covid-19 s’intensifie à l’échelle mondiale, nous avons sélectionnés plusieurs ressources et informations utiles concernant les réponses sensibles au genre et au leadership des femmes en période de pandémie. Vous y trouverez une liste de résolutions pertinentes (d’organes internationaux et régionaux), d'outils utiles, de discussions virtuelles, d'appels et de nouvelles des premières lignes des réponses institutionnelles et politiques à la pandémie et ses effets.

Cette page est régulièrement mise à jour avec des nouvelles ressources provenant de nos partenaires et d'autres institutions qui proposent des solutions sensibles au genre.

Résolutions

  • Le Parlement européen a adopté une résolution concernant la coordination de l'UE sur la réponse à la pandémie de Covid-19, invitant la Commission européenne et les États membres à donner la priorité à l'aide et aux mesures d'atténuation de la crise aux citoyens les plus vulnérables, surtout les femmes. Cliquez ici pour y accéder.
  • Le Parlement latino-américain (Parlatino) a adopté une résolution appelant à l'intégration de la dimension de genre en réponse à la pandémie de Covid-19 et garantissant la participation des femmes à la prise de décision à tous les niveaux. Cliquez ici pour y accéder.

Outils utiles

  • Nous avons récemment organisé une discussion en ligne sur le leadership des femmes dans la réponse à la COVID-19 en arabeanglaisfrançais et espagnol pour sensibiliser à l'importance d'inclure la voix des femmes et des réponses sensibles au genre à la crise et pour collecter les bonnes pratiques et recommandations des membres de notre réseau. Cliquez ici pour voir la discussion en ligne en français.
  • Le Secrétaire général des Nations Unies a publié un guide de politiques qui explore comment les vies des femmes et des filles sont affectées par la COVID-19 et qui présente des mesures prioritaires pour accompagner à la fois la réponse immédiate et les efforts de relèvement sur le long terme. Cliquez ici pour y accéder.
  • ONU Femmes travaille avec des partenaires pour collecter les données de genre et donner une image plus précise de l’impact de la crise sur les femmes et les filles afin de permettre des mesures plus adéquates.  Cliquez ici pour voir les données.
  • Cette étude d'ONU Femmes met en évidence l'impact de la pandémie actuelle sur la violence à l'égard des femmes et des filles et formule des recommandations pour prévenir et répondre à ce phénomène, au début, pendant et après la crise. Cliquez ici pour y accéder.
  • L’Union interparlementaire a publié une note d’orientation à l’intention des parlements qui comprend des recommandations sur la participation et le leadership des femmes dans la prise de décisions parlementaires sur la Covid-19, la législation Covid-19 sensible au genre et la surveillance de l’action gouvernementale contre la pandémie dans une perspective de genre. Cliquez ici pour y accéder.
  • Le bureau d'ONU Femmes pour les Amériques et les Caraïbes a élaboré un document d'information contenant des recommandations sur la façon d'intégrer les femmes et le principe d'égalité des sexes dans la la gestion de la crises. Cliquez ici pour y accéder.
  • Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a publié une note d'orientation détaillée avec une série de recommandations que les gouvernements pourraient suivre pour protéger les droits des femmes dans leurs politiques liées à la Covid-19. Cliquez ici pour la télécharger.

Discussions virtuelles

  • Discussion sur « Genre et Covid-19 » : pourquoi les hommes meurent plus du virus que les femmes ? Et pourquoi ce fait n'a-t-il pas d'incidence sur la recherche d'un vaccin aux États-Unis ? Animée par Francesca Donner, directrice sur le genre au Times et éditrice de la newsletter du Times In Her Words, cette discussions répond à ces questions pressantes avec Caroline Criado Perez, auteure du livre primé Invisible Women et Alisha Haridasani Gupta, journaliste sur le genre pour In Her Words. Écoutez la conversation ici.
  • Discussion sur « Le leadership en temps de crise » : à quoi ressemble un bon leadership en temps de crise ? En cette période de défis sans précédent liés à la Covid-19, que pouvons-nous apprendre des grands leaders du passé ? Au cours de cette conversation en webinaire, des experts ont exploré ces questions et bien d'autres sur le leadership en temps de crise. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
  • Discussion sous le thème « Pourquoi nous devons rendre les femmes visibles » : la Fawcett Society a organisé le 7 avril une conversation en ligne avec d'éminents défenseurs et dirigeants de l'égalité des sexes sur la façon dont le coronavirus affecte les femmes et les filles au Royaume-Uni et pourquoi nous devons rendre leurs expériences plus visibles. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
  • Conversation à venir avec l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir le 16 juin 2020 à 9h30 - 10h30 EDT: la pandémie COVID-19 est un test extraordinaire de leadership, et les femmes occupant des postes de direction dans le monde se lèvent pour se rencontrer le défi. Cette session aura la présence de l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir - une ancienne candidate à la présidence de l'Islande, directrice et exécutive et entrepreneur - dans une discussion dynamique sur le leadership en temps de crise: leçons des femmes leaders mondiaux. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici
  • Prochain séminaire intitulé «Leadership en situation de crise: qu'attendons-nous des dirigeants pendant la pandémie de Covid-19?» le 25 juin 2020 à 10 h 30 - 11 h 30 EDT: Il devient rapidement clair que les effets de Covid-19 sont sexués de manière complexe, de manière à renforcer ou à contester les inégalités existantes. Le leadership est l'une des arènes les plus visibles pour l'observer. Ce séminaire se concentre sur les leaders et le leadership, en posant des questions et en recherchant l'espoir. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici.

Appels à l’action et autres nouvelles

  • Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté les gouvernements « à placer les femmes et les filles au centre de leurs efforts pour se remettre de Covid-19 », leur rappelant que le leadership des femmes et une représentation et un pouvoir de décision égaux sont essentiels. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Trente-six femmes dirigeantes ont co-signé une lettre destinée au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, José Singer Weisinger, demandant une action mondiale en réponse au plus grand défi en temps de paix auquel l'humanité a été confrontée. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Le Secrétaire général de l'Union interparlementaire Martin Chungong et le Secrétariat des Champions internationaux du genre ont co-publié un article d'opinion sur les implications sexospécifiques de la pandémie de Covid-19 proposant des solutions pour contrer les effets négatifs sur les femmes et les filles. Cliquez ici pour y accéder.
  • Les socialistes et démocrates, ainsi que les dirigeants du parti socialiste européen et de son organisation féminine PSE Women ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, appelant à une réponse proactive et sensible au genre face à la crise. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, a lancé un appel à contributions pour collecter des informations sur l'augmentation de la violence à l'égard des femmes et de la violence domestique dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Le Comité CEDAW appelle les gouvernements et les institutions multilatérales à assurer une représentation égale des femmes dans la formulation des réponses à la Covid-19 et des stratégies de sortie de crise. Cliquez ici pour télécharger la déclaration.
  • Avec une lettre ouverte, Deliver for Good, un réseau de plus de 500 organisations de soutien engagées dans la promotion de l'égalité des sexes, appelle les gouvernements à appliquer une perspective de genre et à placer les filles, les femmes et l'égalité des sexes au centre de la préparation à la Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • « Qu'ont en commun les pays ayant les meilleures réponses au coronavirus ? Des femmes au pouvoir », répond Forbes. De la Nouvelle-Zélande à l'Islande, les femmes leaders montrent une nouvelle façon de gérer les crises. Que nous apprennent-elles ? Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Comment préparer et réagir à la crise de Covid-19? Les leaders des villes et des pays ont été confrontés à un test sans précédent. Ceux qui ont réussi ce test avec brio sont disproportionnellement des femmes. Et cela malgré le fait qu'elles ne représentent que 7% des chefs d'État. Cliquez ici pour en savoir plus.
  • Rise for All est une nouvelle initiative qui rassemble des femmes leaders pour mobiliser le soutien au Fonds des Nations unies pour le redressement et à la feuille de route des Nations unies pour la relance économique et sociale, comme prévu dans le nouveau Cadre des Nations unies pour la réponse socio-économique immédiate à la Covid-19. Cliquez ici pour voir leur message vidéo.
Pour plus de ressources et de nouvelles sur Covid-19 et l'égalité des sexes, cliquez ici.

Le rapport de l'UIP de cette année examine la présence des femmes au parlement au cours des 25 dernières années, à l'occasion du 25e anniversaire de la Conférence de Beijing et de son plan d'action novateur pour l'égalité des sexes.

L'analyse de l'UIP montre que la parité est possible.  le pourcentage global de femmes dans les parlements a atteint 24,9 pour cent en 2020, contre 11,3 pour cent en 1995.  Dans quatre pays (Rwanda, Cuba, Bolivie et Émirats arabes unis), les femmes représentent aujourd'hui 50 pour cent ou plus des parlementaires à la chambre basse ou unique du parlement, alors qu'en 1995 aucun parlement n'avait atteint la parité.

L'UIP scrute la participation des femmes au parlement depuis des décennies, ce qui lui permet d'observer les tendances sur le long terme, les progrès ainsi que les reculs.

Cliquez ici pour voir le rapport.

Cette carte des femmes en politique rend compte sous une présentation visuelle originale de la présence des femmes au sein des gouvernements et des parlements au 1er janvier 2020. Elle classe les pays en fonction du nombre de femmes au sein des ministères et parlements et fournit en outre des statistiques sur les femmes aux plus hautes fonctions politiques dans le monde (chefs d'Etat, chefs de gouvernement, présidentes de chambres parlementaires et titulaires de portefeuilles ministériels). La représentation et l'utilisation des frontières sur la carte servant de support pour la présentation des données n'est pas l'expression d'une prise de position sur le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou zone, ou sur la délimitation de frontières ou limites.

Cliquez ici pour voir la carte. 

Il existe actuellement 22 pays dotés de cabinets ministériels dont la composition respecte l’équilibre hommes-femmes, dont 14 comptants au moins 50% de femmes ministres.

Les femmes continuent d'être sous-représentées à l'échelle mondiale aux postes de prise de décision politique. Les données de janvier 2019 de la carte des femmes en politique d'ONU Femmes et de l'Union interparlementaire montrent que les femmes ne représentent que 24,3% des parlementaires et 20,7% des ministres du monde. Bien que loin de l‘équilibre hommes-femmes et de la parité, cela représente un record historique pour la représentation des femmes en politique. 

Selon les mêmes données, seuls neuf pays comptaient au moins 50% de femmes ministres au 1er janvier 2019*. Ces pays étaient l'Espagne (64,7%), le Nicaragua (55,6%), la Suède (54,4%), l'Albanie (53,3%), la Colombie (52,9%), le Costa Rica (51,9%), le Rwanda (51,9%), le Canada (50%) et la France (50%). 

Vous trouverez ci-dessous une mise à jour sur les cabinets paritaires et équilibrés entre les femmes et les hommes (voir notre liste précédente ici). Au 1er septembre 2019, il y avait 14 cabinets ministériels composés d'au moins 50% de femmes ministres : 

1. Espagne

Le cabinet du Premier ministre par intérim Pedro Sánchez comprend dix femmes et six hommes, faisant de l’Espagne le pays avec la plus haute proportion de femmes ministres, avec 62,5%. Cliquez ici pour en savoir plus. 

2. Finlande

Le gouvernement du Premier ministre Antti Rinne est composé de onze femmes et sept hommes ministres. La proportion de femmes ministres est de 61,1%. Cliquez ici pour en savoir plus. 

3. Nicaragua

Le cabinet actuel du président Daniel Ortega Saavedra comprend dix femmes et sept hommes. La proportion de femmes ministres est de 58,8%. Cliquez ici pour en savoir plus. 

4. Suède

La Suède a le premier gouvernement féministe autoproclamé au monde. Le cabinet du Premier ministre Stefan Löfven est composé de douze femmes et dix hommes ministres. La proportion de femmes ministres est de 54,5%. Cliquez ici pour en savoir plus. 

5. Albanie

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères albanais Edi Rama a remanié son cabinet à la fin de 2018. Le gouvernement actuel est composé de huit femmes ministres sur un total de quinze, portant le pourcentage de femmes ministres à 53,3%. Cliquez ici pour en savoir plus.

6. Rwanda

Le gouvernement du Premier ministre Édouard Ngirente comprend 25 ministres, dont treize femmes (52%). Le Rwanda a la plus forte proportion de femmes parlementaires à la Chambre des députés, avec 61,3%. Cliquez ici pour en savoir plus. 

7. Canada

Le premier ministre Justin Trudeau a nommé un cabinet paritaire dès sa prise de fonction en novembre 2015. À la suite du dernier remaniement en mars 2019, la parité hommes-femmes a été maintenue avec un total de 17 femmes et 17 hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

8. Colombie

Le Président Iván Duque a annoncé le premier gouvernement colombien paritaire en août 2018. L’équipe gouvernementale actuelle est composée de huit femmes et de huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

9. Costa Rica

Le cabinet actuel du président Carlos Alvarado, composé de 24 membres, comprend autant de femmes que d’hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

10. El Salvador

Le 1er juin 2019, le président Nayib Bukele a annoncé lors de sa prise de fonction un gouvernement paritaire composé de huit femmes et huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

11. Guinée-Bissau

En juillet 2019, un décret présidentiel a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Aristides Gomes, composé de huit femmes et huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

12. Haïti

Le nouveau Premier ministre Fritz-William Michel a annoncé la formation d'un gouvernement paritaire en juillet 2019. Malgré un remaniement ministériel un mois plus tard, la parité a été maintenue avec neuf femmes et neuf hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

13. Moldavie

En juin 2019, Mme Maia Sandu a été élue Premier ministre par les membres du Parlement. Son nouveau gouvernement est composé de cinq femmes et cinq hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. 

14. Afrique du sud

En mai 2019, le deuxième gouvernement du président Cyril Ramaphosa a été annoncé avec 14 femmes et 14 hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. Cliquez ici pour en savoir plus. 

Proche de la parité mais pas tout à fait, il y a actuellement huit pays avec des gouvernements où les femmes occupent entre 40% et 49.9% des postes ministériels :  France (48,6%), Éthiopie (47,6), Pérou (47,4), Norvège (42,8%), Suisse (42,8%), Seychelles (41,6%), Allemagne (40%) et Islande (40%). 

Avons-nous manqué quelque chose ? Veuillez-nous le faire savoir en nous contactant sur connect@iknowpolitics.org.

* Tous les calculs n'incluent pas les premiers ministres / chefs de gouvernement, à moins qu'ils détiennent des portefeuilles ministériels. Les vice-présidents et les dirigeants d’instances et agences gouvernementales ou d’organismes publics de niveau ministériel ne sont pas inclus.

Le but de cette étude est d'évaluer, pour la période allant de janvier à avril 2019, la manière dont l’ARP a intégré l'approche genre dans le suivi des travaux des Commissions et la mesure avec laquelle elle peut être considérée comme une autorité législative respectant l'égalité des sexes.

Le présent rapport analyse les travaux de quatre Commissions parlementaires: la Commission de la santé et des affaires sociales, la Commission des finances, de la planification et du développement, la Commission de l'organisation de l'administration et des affaires armées et la Commission spéciale Sécurité et défense. Les Commissions sélectionnées servent de modèle pour évaluer l'intégration de l’approche genre dans les travaux de l'Assemblée des représentants du peuple.

Ce rapport préparé par Aswat Nissa, alors que le mandat des députés de l’ARP tire à sa fin, permet de mieux comprendre dans quelle mesure l'Assemblée des représentants du peuple a réellement mise en œuvre les dispositions de la Constitution de 2014 relatives à l'égalité et à l'intégration de l'approche genre. Le choix de se concentrer sur l’ARP s’explique par l’importance du rôle de l’ARP dans l’instauration d’une telle égalité. Ce dernier détient les fonctions d’adoption des lois, de contrôle et de représentation; il est autant le modèle que le miroir de la société tunisienne.

Ce rapport analyse la structure et les activités de l’Assemblée des représentants du peuple pour la période de janvier à avril 2019, en mettant l'accent sur le suivi de quatre Commissions 2 Union interparlementaire, Plan d'action pour les parlements sensibles au genre, 2012. 4 parlementaires. Trois d’entre elles sont permanentes, alors qu’une, est spéciale. L’objectif était de mettre en lumière les acquis en termes de l’intégration de l’approche genre de ces Commissions, d’en comprendre les lacunes et de proposer des solutions pour remédier à ces dernières. En effet, l’ARP doit prendre en compte les préoccupations liées au genre autant dans sa composition que dans son travail.

L'Assemblée des représentants du peuple compte neuf (9) Commissions permanentes et neuf (9) Commissions spéciales. Les Commissions permanentes sont des Commissions législatives : elles examinent les projets de loi et les propositions présentées par les députés avant de les renvoyer à la séance plénière de l’ARP, et elles examinent toutes les questions qui leur sont renvoyées. Les Commissions spéciales sont uniquement chargées d’étudier les questions qui leur sont soumises et de faire le suivi de tous les dossiers et questions relevant de leur compétence. Ainsi, contrairement aux Commissions permanentes, les Commissions spéciales ne sont pas des Commissions législatives.

Dans ce rapport, Aswat Nissa a analysé dans quelle mesure l’Assemblée des représentants du peuple a intégré l’approche genre dans les structures de l’ARP (I) et dans le processus législatif de l’ARP (II).

Cliquez ici pour voir le rapport.

Ce document d'orientation vise à reconsidérer le concept de démocratie paritaire dans le contexte actuel de l'UE et se concentre sur les prochaines élections du PE en mai 2019. Comme développé dans la Déclaration d'Athènes, adoptée lors du Sommet européen des femmes au pouvoir en 1992, la démocratie paritaire repose sur 5 arguments de base (égalité, démocratie, bonne utilisation des ressources humaines, besoins et intérêts des femmes et qualité de l'élaboration des politiques) qui sont rappelés et actualisés afin de fournir aux acteurs et actrices de terrains des munitions pour informer et convaincre les citoyen.ne.s européen.ne.s de voter et d’élire des femmes (et des hommes) qui s’engagent pour l'égalité. Ce document s'inscrit donc dans le cadre plus large des efforts déployés par GenderFivePlus pour informer les citoyen.ne.s de l'UE sur les enjeux d'un meilleur équilibre entre les sexes. L'analyse présentée ici repose sur des recherches documentaires et sur l’examen des expériences avérées d'élaboration des politiques de l'UE. Il comporte quatre parties ainsi que quelques recommandations. La Partie I tente de répondre à la question de savoir pourquoi la démocratie paritaire est importante en Europe ; la Partie II se concentre sur la raison pour laquelle l'UE et la démocratie paritaire sont importantes pour les femmes ; la Partie III analyse l'équilibre entre les sexes dans le processus décisionnel de l'UE (en particulier au PE) ; la Partie IV examine quelques-uns des défis et opportunités qui existent pour promouvoir la démocratie paritaire dans l’Europe d’aujourd’hui et la conclusion offre un espace pour réfléchir à l’Europe que nous voulons et devons construire. Enfin, à partir de l'analyse de l'ensemble du document d'orientation, une liste non exhaustive de recommandations est fournie.

Cliquez ici pour voir le rapport.

Upcoming Event:

Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie

La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…

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Leadership féminin, perspective et approches de genre dans l'action pour le désarmement
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Série sur l’autonomisation de l’UIP à l’intention des jeunes parlementaires: Les jeunes, la paix et la sécurité
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