Cameroun: les jeunes encore trop marginalisés en politique
Source: DW
Au Cameroun la solidarité intergénérationnelle semble un mot encore vide de sens notamment sur le plan politique.
La Journée internationale de la jeunesse qui est célébrée le 12 août à pour thème cette année "solidarité intergénérationnelle : créer un monde pour tous les âges". Mais dans des pays comme le Cameroun cette solidarité intergénérationnelle ne semble pas encore être une réalité notamment sur le plan politique avec un président âgé de 89 ans, au pouvoir depuis quatre décennies. A ceci s'ajoute une classe politique dominée par des hommes âgés qui semble peu enclins à laisser leur place aux jeunes et encore moins aux jeunes femmes. La prise de décision est considérée comme la propriété exclusive des personnes d'un certain âge, écartant ainsi les jeunes qui constituent statistiquement le groupe majoritaire de la population. Une situation que dénonce Michèle Gaëlle Abe, présidente de la fondation Conseil jeunes.
"Même dans l'imaginaire, la place qu'on donne aux jeunes n'est pas une place centrale. C'est encore de la figuration, une sorte d'antichambre de la politique pour qu'ils attendent. Et le refus de ces vieux de céder la place s'explique par le fait que la politique au Cameroun ce sont beaucoup de dividendes. Et donc céder sa place signifierait perdre une part du gâteau" explique t-il.
Cliquez ici pour lire l’article publié par DW, le 12 août 2022.
Au Cameroun la solidarité intergénérationnelle semble un mot encore vide de sens notamment sur le plan politique.
La Journée internationale de la jeunesse qui est célébrée le 12 août à pour thème cette année "solidarité intergénérationnelle : créer un monde pour tous les âges". Mais dans des pays comme le Cameroun cette solidarité intergénérationnelle ne semble pas encore être une réalité notamment sur le plan politique avec un président âgé de 89 ans, au pouvoir depuis quatre décennies. A ceci s'ajoute une classe politique dominée par des hommes âgés qui semble peu enclins à laisser leur place aux jeunes et encore moins aux jeunes femmes. La prise de décision est considérée comme la propriété exclusive des personnes d'un certain âge, écartant ainsi les jeunes qui constituent statistiquement le groupe majoritaire de la population. Une situation que dénonce Michèle Gaëlle Abe, présidente de la fondation Conseil jeunes.
"Même dans l'imaginaire, la place qu'on donne aux jeunes n'est pas une place centrale. C'est encore de la figuration, une sorte d'antichambre de la politique pour qu'ils attendent. Et le refus de ces vieux de céder la place s'explique par le fait que la politique au Cameroun ce sont beaucoup de dividendes. Et donc céder sa place signifierait perdre une part du gâteau" explique t-il.
Cliquez ici pour lire l’article publié par DW, le 12 août 2022.