France: Vers une féminisation accrue de l’Assemblée nationale?
Source: Le Télégramme
Nouvelle Assemblée, nouvelle marche vers la parité ? Pas si sûr. Les femmes qui y sont arrivées en nombre en 2017 ont eu des responsabilités, se sont affirmées avec la vague #MeToo, mais l’égalité demeure « un combat », témoignent des députées, espérant un coup de pouce avec la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon.
L’Assemblée nationale sortante n’a jamais été aussi féminisée, avec 39 % de députées élues en 2017, soit 12 points de plus qu’en 2012 et plus du triple qu’en 2002, où elles représentaient à peine 12 %. Longtemps à la traîne, la France s’est hissée au 33e rang en termes de parité, sur 185 pays classés par l’Union interparlementaire.
Un plafond atteint ?
Qu’en sera-t-il à l’issue du scrutin des 12 et 19 juin ? Sur les investitures, « les gros partis sont tous paritaires, sauf LR, avec 35,8 % de femmes candidates ». Donc, les 39 % de femmes dans l’hémicycle devraient pouvoir être dépassés aisément, selon le sociologue Étienne Ollion. Mais un recul n’est pas à exclure : « Cela voudrait dire que les partis ont nettement favorisé les hommes sur des circonscriptions gagnables », relève le chercheur.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Télégramme, le 1er juin 2022.
Nouvelle Assemblée, nouvelle marche vers la parité ? Pas si sûr. Les femmes qui y sont arrivées en nombre en 2017 ont eu des responsabilités, se sont affirmées avec la vague #MeToo, mais l’égalité demeure « un combat », témoignent des députées, espérant un coup de pouce avec la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon.
L’Assemblée nationale sortante n’a jamais été aussi féminisée, avec 39 % de députées élues en 2017, soit 12 points de plus qu’en 2012 et plus du triple qu’en 2002, où elles représentaient à peine 12 %. Longtemps à la traîne, la France s’est hissée au 33e rang en termes de parité, sur 185 pays classés par l’Union interparlementaire.
Un plafond atteint ?
Qu’en sera-t-il à l’issue du scrutin des 12 et 19 juin ? Sur les investitures, « les gros partis sont tous paritaires, sauf LR, avec 35,8 % de femmes candidates ». Donc, les 39 % de femmes dans l’hémicycle devraient pouvoir être dépassés aisément, selon le sociologue Étienne Ollion. Mais un recul n’est pas à exclure : « Cela voudrait dire que les partis ont nettement favorisé les hommes sur des circonscriptions gagnables », relève le chercheur.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Télégramme, le 1er juin 2022.