Présidentielle 2022: le vote féminin sera-t-il l'arbitre du duel Macron-Le Pen au second tour?
Source: Challenges
Pour la première élection présidentielle post #MeToo, l’électorat féminin a pesé de façon décisive, notamment dans l’élimination d’Eric Zemmour. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont calibré des propositions pour attirer encore plus de voix des électrices au second tour.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle le 24 avril, auront à cœur de sonder les ressorts du vote des femmes, et pas seulement parce qu’elles représentent 52% de l’électorat du pays. Pour ce premier scrutin présidentiel post #Me Too, une étude Ifop publiée le 6 avril dans Décideurs a bien mis en évidence leur rôle moteur, et cela dès le premier tour du 10 avril.
Ainsi, à quatre jours du premier tour, les électrices disaient vouloir voter à 29% pour Emmanuel Macron (25% pour les électeurs), et à 25% pour Marine Le Pen (21% pour les hommes). Quant à Jean-Luc Mélenchon, il n’était crédité que de 15% des intentions de votes des femmes, contre 18% de celles des hommes. Plus saisissant encore: l’écart entre les 6% de femmes qui se déclaraient prêtes à voter pour Eric Zemmour, à comparer à 12% d’hommes. L’élimination radicale de l’auteur du Premier sexe (2006, Denoël) est donc largement dû à son rejet par les femmes.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Challenges, le 11 avril 2022.
Pour la première élection présidentielle post #MeToo, l’électorat féminin a pesé de façon décisive, notamment dans l’élimination d’Eric Zemmour. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont calibré des propositions pour attirer encore plus de voix des électrices au second tour.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle le 24 avril, auront à cœur de sonder les ressorts du vote des femmes, et pas seulement parce qu’elles représentent 52% de l’électorat du pays. Pour ce premier scrutin présidentiel post #Me Too, une étude Ifop publiée le 6 avril dans Décideurs a bien mis en évidence leur rôle moteur, et cela dès le premier tour du 10 avril.
Ainsi, à quatre jours du premier tour, les électrices disaient vouloir voter à 29% pour Emmanuel Macron (25% pour les électeurs), et à 25% pour Marine Le Pen (21% pour les hommes). Quant à Jean-Luc Mélenchon, il n’était crédité que de 15% des intentions de votes des femmes, contre 18% de celles des hommes. Plus saisissant encore: l’écart entre les 6% de femmes qui se déclaraient prêtes à voter pour Eric Zemmour, à comparer à 12% d’hommes. L’élimination radicale de l’auteur du Premier sexe (2006, Denoël) est donc largement dû à son rejet par les femmes.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Challenges, le 11 avril 2022.