Par Geneviève Lajoie
Les jeunes libéraux sont contre l’idée d’imposer un quota de femmes en politique.
Réunie en congrès en banlieue de Québec, l’aile jeunesse du Parti libéral s’est opposée au concept de parité hommes-femmes en politique, un milieu encore majoritairement masculin.
Les militants ont battu une proposition incitant leur parti à «présenter entre 40 % et 60 % de candidatures féminines à chaque élection».
La compétence d’abord
Plusieurs jeunes libéraux, majoritairement des hommes, se sont présentés au micro pour encourager la salle à voter contre cette résolution.
«L’égalité est importante en 2016. Cependant, il faut comprendre que ceux qui sont au gouvernement sont là pour prendre les meilleures décisions pour la nation québécoise. Il nous faut absolument les gens les plus compétents», a déclaré un jeune intervenant, chaudement applaudi.
Le président de séance a même senti le besoin d’intervenir pour inciter des militantes à s’exprimer. Les quelques intervenantes n’ont toutefois pas réussi à faire pencher la balance vers la parité.
Peu de place
Sur les 24 postes du Conseil des représentants de la Commission jeunesse, il n’y a que quatre jeunes femmes. Une seule représentante de la gent féminine siège au comité exécutif, qui compte quatre personnes.
«On a décidé d’éviter de fonctionner par quota parce qu’on pense que l’implication des femmes ne doit pas être obligée, de même que l’obligation de n’importe qui à s’impliquer. On n’a pas de quota non plus pour les gens issus de la diversité culturelle, par exemple», a précisé le président des jeunes libéraux, Jonathan Marleau.
Il soutient que la proportion de femmes varie d’une année à l’autre au sein de la Commission jeunesse.
Aux dernières élections générales, moins d’un candidat libéral sur trois était une femme.
Source: Journal de Québec
Par Geneviève Lajoie
Les jeunes libéraux sont contre l’idée d’imposer un quota de femmes en politique.
Réunie en congrès en banlieue de Québec, l’aile jeunesse du Parti libéral s’est opposée au concept de parité hommes-femmes en politique, un milieu encore majoritairement masculin.
Les militants ont battu une proposition incitant leur parti à «présenter entre 40 % et 60 % de candidatures féminines à chaque élection».
La compétence d’abord
Plusieurs jeunes libéraux, majoritairement des hommes, se sont présentés au micro pour encourager la salle à voter contre cette résolution.
«L’égalité est importante en 2016. Cependant, il faut comprendre que ceux qui sont au gouvernement sont là pour prendre les meilleures décisions pour la nation québécoise. Il nous faut absolument les gens les plus compétents», a déclaré un jeune intervenant, chaudement applaudi.
Le président de séance a même senti le besoin d’intervenir pour inciter des militantes à s’exprimer. Les quelques intervenantes n’ont toutefois pas réussi à faire pencher la balance vers la parité.
Peu de place
Sur les 24 postes du Conseil des représentants de la Commission jeunesse, il n’y a que quatre jeunes femmes. Une seule représentante de la gent féminine siège au comité exécutif, qui compte quatre personnes.
«On a décidé d’éviter de fonctionner par quota parce qu’on pense que l’implication des femmes ne doit pas être obligée, de même que l’obligation de n’importe qui à s’impliquer. On n’a pas de quota non plus pour les gens issus de la diversité culturelle, par exemple», a précisé le président des jeunes libéraux, Jonathan Marleau.
Il soutient que la proportion de femmes varie d’une année à l’autre au sein de la Commission jeunesse.
Aux dernières élections générales, moins d’un candidat libéral sur trois était une femme.
Source: Journal de Québec