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Élections

En amont des législatives du 15 mai, dans un Liban souffrant d’un manque criant de participation des femmes à la vie politique, directrices d’ONG, activistes et candidates se mobilisent pour plus de parité.

Alors qu’en 1953, le Liban a été l’un des premiers pays arabes à donner aux femmes le droit de vote et de participation à la vie politique, les dernières décennies se sont révélées particulièrement rétrogrades en la matière.

Ainsi, depuis l’indépendance du pays en 1943, sur la formation de quatre-vingt-huit cabinets au gouvernement, seulement huit ont inclus des femmes.

Au niveau parlementaire, la représentation féminine n’est guère meilleure puisque sur les quinze formations recensées depuis 1963, seulement huit ont été inclusives.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Middle East Eye le 20 avril 2022.


Au premier tour, six abstentionnistes sur dix étaient des femmes. Un tel écart par rapport au taux de participation chez les hommes est rare lors d'une élection présidentielle.

La participation des femmes n'est pas toujours identique à celle des hommes, il arrive qu'elle soit plus faible. Mais il est rare de mesurer un écart significatif pour une élection présidentielle, comme ce fut pourtant le cas ce dimanche 10 avril : 7 millions d'électrices (29 %) ont manqué à l'appel dans les bureaux de vote, contre un peu plus de cinq millions d'électeurs, selon une enquête BVA publiée par Ouest-France.

Si elles peuvent voter à toutes les mêmes élections que les hommes depuis 1944, les femmes ont d'abord été peu nombreuses à se rendre aux urnes, elles se sont peu à peu investies davantage. «Lorsque les femmes ont commencé à voter après guerre, elles participaient peu aux élections – et elles tendaient à voter à droite. Progressivement, ce 'gender gap' s'est réduit, et les femmes se sont mises à voter plus à gauche» résume Sandrine Lévèque, professeure de science politique à Sciences Po Lille.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Figaro, le 12 avril 2022.

Pour la première fois de l’histoire, il n’y a jamais eu autant de femmes candidates à l’élection présidentielle et les partis historiques, le Parti socialiste (PS) et Les Républicains (LR) ont placé deux femmes à leurs têtes, pour concourir à l’élection présidentielle.

Valérie Pécresse (LR), battue dans les urnes ce dimanche 10 avril avec un score de 4,79 % ne cache plus sa fatigue et son épuisement. Elle témoigne que « rien » ne lui a été épargné durant cette campagne. Quant à Anne Hidalgo (PS), elle a peiné à fédérer autour de son programme avec une dégringolade dans les estimations de vote jusqu’à un score historiquement bas le soir du premier tour : à 1,74 %, la candidate socialiste est placée juste au-dessus de Philippe Poutou et Nathalie Artaud.

Cliquez ici pour lire larticle publié par The Conversation, le 11 avril 2022.

Pour la première élection présidentielle post #MeToo, l’électorat féminin a pesé de façon décisive, notamment dans l’élimination d’Eric Zemmour. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont calibré des propositions pour attirer encore plus de voix des électrices au second tour.

Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle le 24 avril, auront à cœur de sonder les ressorts du vote des femmes, et pas seulement parce qu’elles représentent 52% de l’électorat du pays. Pour ce premier scrutin présidentiel post #Me Too, une étude Ifop publiée le 6 avril dans Décideurs a bien mis en évidence leur rôle moteur, et cela dès le premier tour du 10 avril.

Ainsi, à quatre jours du premier tour, les électrices disaient vouloir voter à 29% pour Emmanuel Macron (25% pour les électeurs), et à 25% pour Marine Le Pen (21% pour les hommes). Quant à Jean-Luc Mélenchon, il n’était crédité que de 15% des intentions de votes des femmes, contre 18% de celles des hommes. Plus saisissant encore: l’écart entre les 6% de femmes qui se déclaraient prêtes à voter pour Eric Zemmour, à comparer à 12% d’hommes. L’élimination radicale de l’auteur du Premier sexe (2006, Denoël) est donc largement dû à son rejet par les femmes. 

Cliquez ici pour lire larticle publié par Challenges, le 11 avril 2022.

Plus d'un tiers de toutes les listes ne comprennent pas de femme candidate, et pas une seule femme ne figure sur une liste dans la circonscription du Liban-Sud III.

La période de dépôt des listes de candidats aux législatives du 15 mai a pris fin lundi à minuit avec 103 listes enregistrées auprès du ministère libanais de l'Intérieur, comprenant collectivement 718 candidats, soit 23% de plus que les 77 listes du dernier scrutin de 2018 sur lesquels figuraient 583 candidats. Sans surprise, les hommes constituent la majorité écrasante des membres.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Orient-Le Jour, le 6 avril 2022.

  • Le candidat écologiste a défendu "une élection à la proportionnelle avec une parité de sortie" au Parlement, pour garantir autant de sièges aux femmes et aux hommes.
  • Il souhaite par ailleurs qu'une présidente soit à la tête de l'Assemblée nationale, ce qui serait une première sous la Ve République.

À l'instar d'Emmanuel Macron, qui avait fait de l'égalité hommes-femmes "la grande cause du quinquennat", plusieurs candidats à la présidentielle ont mis ces enjeux sociétaux au cœur de leur campagne. Invité au 20H de TF1, le candidat écologiste Yannick Jadot a indiqué qu'il souhaitait "une élection à la proportionnelle avec une parité de sortie" à l'Assemblée nationale, comme cela est déjà le cas au Chili.

En mars 2020, le congrès chilien a en effet adopté une loi imposant la parité hommes-femmes à la fois dans l'inscription des candidatures mais aussi lors de l'élection elle-même de son assemblée constituante. Chargée de rédiger une nouvelle constitution l'année suivante, cette assemblée était donc composée d'autant d'élus femmes que hommes, une première mondiale.

Cliquez ici pour lire larticle publié par TF1 Info, le 4 avril 2022.