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Élections

Par Julie Carriat, Franck Johannès, Solenn de Royer et Alexandre Lemarié

Face aux accusations d’incompétence, certaines candidates dénoncent du sexisme, d’autres évitent cette référence. Dans une élection marquée par une certaine idée du chef, jouer la carte femme est loin d’être une évidence.

C’est arrivé à d’autres en politique, un faux pas en meeting, devant 6 000 personnes. Mais pour Valérie Pécresse, ce discours qui empruntait à l’extrême droite, prononcé d’un ton si fabriqué, a déclenché une semaine d’incessantes polémiques. La faute au sexisme, a répliqué la candidate. «Quand Emmanuel Macron faisait des meetings, il ne prenait pas des semaines comme celle que je viens de prendre, il y a, oui, des relents misogynes, a-t-elle dénoncé en marge d’un déplacement en Vendée, jeudi 17 février. J’ai l’impression de vivre une injustice, une polémique vraiment montée, rien dans mon discours ni dans mon attitude n’accrédite le Pécresse bashing dont je suis victime depuis une semaine.»

Cliquez ici pour lire larticle publié par le Monde, le 19 février 2022.

Fleur Aké M’Bo Esther, candidate malheureuse aux élections législatives de mars 2021 à Agboville, remportée par Adama Bictogo, était invitée ce jeudi 24 février 2022 au quatrième Meet-up de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH) à son siège, autour du thème: “Violences en ligne contre les femmes engagées en politique en Côte d’Ivoire: Etat des lieux et des recommandations”.

Selon l’OIDH, d’août 2021 à janvier 2022, 243 violences en ligne ont été recensées sur plusieurs plateformes Facebook et orientées contre 17 femmes engagées en politique dont Marie-Odette Lorougnon Gnabry et Fleur Aké M’Bo Esther, du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Cette thématique importante a donc mis au coeur du débat la question de l’égalité des sexes et l’engagement politique des femmes.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Koaci, le 25 février 2022.

Tout le monde s’accorde aujourd’hui pour admettre que les prochaines élections seraient réussies si elles apportaient un minimum de changement pour relancer les institutions démocratiques. Relancer la démocratie et non un système totalement incohérent, hybride, rapiécé, en lambeaux et dysfonctionnel, où on ne peut pas faire la différence entre pouvoir et opposition, et où chacun rejette la faute sur l’autre et se prévaut ou crée sur mesure son propre droit. Un des changements sociétaux et politiques transcommunautaires encore possibles, c’est de voir accéder un nombre significatif de femmes au Parlement.

Une demande formulée par de nombreux acteurs – citoyens, ONG ou représentations étrangères – et explicitement reprise par le communiqué de presse du Conseil de sécurité de l’ONU pris à l’unanimité des 15 membres lors de sa réunion le 4 février concernant le Liban : « L’importance de la tenue d’élections libres, justes, transparentes et inclusives, comme prévu le 15 mai 2022, garantissant la participation pleine, égale et significative des femmes en tant que candidates et électrices aux élections … » Seules les femmes, en tant que groupe, ont été clairement mentionnées.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Orient-Le Jour, le 12 février 2022.

L’élection présidentielle 2022 intéresse-t-elle la jeunesse ? C’est ce que dévoile un sondage Ipsos pour la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) publié ce mardi. 80% des jeunes de moins de 30 ans envisagent de se rendre aux urnes au mois d’avril.

Plus précisément, l'enquête* révèle que 49% des jeunes sondés se disent «certains» d’aller voter, 31% iront «probablement», 11% n’iront «probablement pas» et 9% n’iront «certainement pas» voter. Un pourcentage des jeunes sensibles au vote qui serait en hausse par rapport à la dernière élection présidentielle. En 2017, le taux de participation aux deux tours était de 62,4% pour les 18-24 ans et de 58% pour les 25-29 ans, selon les données de l’Insee.

Cliquez ici pour lire larticle publié par CNEWS, le 22 février 2022.


Née dans la foulée de la prise de parole de dizaines d’élues et de militantes qui dénoncent un milieu politique hostile aux femmes, l’initiative se pérennise et vise à recenser et soutenir les victimes.

L’heure du bilan a (presque) déjà sonné. Du haut de ses quelques mois d’existence, l’initiative #MeTooPolitique – lancée en novembre – regarde dans le rétro autant qu’elle se projette. Et les premiers mots de la militante féministe Alice Coffin, figure de proue du mouvement, ne sont guère optimistes. «La situation s’est très lourdement aggravée depuis l’automne», lâche l’élue écologiste de Paris, en préambule d’une conférence de presse organisée lundi à la Cité audacieuse, un lieu dédié aux femmes dans le VIe arrondissement de Paris. Elle déplore «des conséquences toxiques pour la vie politique française».

Cliquez ici pour lire larticle publié par Libération , le 22 février 2022.

L'ancienne ministre Ségolène Royal a réagi ce mercredi sur BFMTV aux critiques vis-à-vis de Valérie Pécresse, après son meeting de ce week-end.

Cliquez ici pour visionner l’intervention diffusée sur BMFTV, le 16 février 2022.