Élections
En France, le pouvoir politique est presque toujours une affaire d’hommes. Mais aujourd’hui, la campagne présidentielle voit plus de candidates que jamais se lancer dans la course à l’Élysée. Une journaliste allemande tente une explication de leur absence, du poids à attribuer à #MeToo et à la mallette nucléaire.
Arlette Laguiller fut la première. Lorsqu’elle est née, en 1940, les Françaises n’avaient pas encore le droit de vote. Mais trente-quatre plus tard, en 1974, elle déclarait dans son clip de campagne (voir ci-dessous) : “Eh bien oui, je suis une femme et j’ose me présenter comme candidate à la présidence de cette république d’hommes. C’est légal et pourtant cela choque, cela paraît étrange, même aux hommes de gauche, et cela doit l’être, puisque je suis la seule.”
Cliquez ici pour lire l’article publié par Courrier International, le 12 février 2022.
Au micro de Clea Chakraverty et de Fabrice Rousselot, les chercheurs de The Conversation France vous font entrer dans les coulisses de la campagne présidentielle et vous dévoilent les secrets qui permettent de décrocher la fonction suprême. Dans ce nouvel épisode de la série « Moi, Président. e », il est question de la place des femmes aujourd’hui en politique.
Le podcast « Moi Président. e », produit par The Conversation France, est disponible sur l’espace audio d’Ouest-France. Dans cet épisode, Delphine Dulong, professeure de sciences politiques (Paris 1 - CESSP), parle de la question du pouvoir dans toute sa verticalité.
Cliquez ici pour écouter le podcast publié par Ouest-France, le 8 février 2022.
Par Mathieu Galtier
Femme et Amazigh, Leila Salim Ben Khalifa a peu de chances d’être la prochaine présidente libyenne. Mais sa vision et son positionnement témoignent, malgré un frère sulfureux, d’une conception plus professionnelle de la politique.
La conversation n’a pas débuté depuis 5 minutes que Leila Salim Ben Khalifa se voit déjà négocier avec Vladimir Poutine, Mohamed Ben Zayed ou encore Recep Tayyip Erdogan sur leur présence militaire en Libye. Dans une optique très réaliste : «Je ne vais pas leur dire : “Dehors !”, mais je veux négocier leur présence sur une base légale et profitable au peuple libyen.»
Cliquez ici pour lire l’article publié par Jeune Afrique, le 3 février 2022.
Au micro de Clea Chakraverty et de Fabrice Rousselot, les chercheurs de The Conversation France vous font entrer dans les coulisses de la campagne présidentielle et vous dévoilent les secrets qui permettent de décrocher la fonction suprême.
Une présidente de la République française A priori on ne devrait même pas se poser la question. Pourtant, la réalité est implacable. Aucune femme n’a encore pris ses fonctions à l’Élysée. Si plusieurs candidates sont bel et bien présentes dans la campagne actuelle, on peut se demander si elles ont réellement une chance d’aller jusqu’au bout. Plus généralement, quelle est la place des femmes aujourd’hui en politique?
Le mouvement #MeToo a fait bouger les lignes et nous oblige collectivement à nous intéresser à ce qu’il reste du sexisme en politique. Comment évaluer ce fameux « plafond de verre », notion apparue dans les années 1970 aux États-Unis?
Cliquez ici pour accéder au podcast publié par The Conservation.
La candidate LR joue avec nuance de sa féminité. Est-ce la candidate de la "cause des femmes"? Peut-elle faire face à une force de misogynie?
Les sondages sont le sel de toute élection présidentielle. Chaque équipe de campagne étudie avec minutie ces chiffres, révélateurs des points forts et faibles de son champion. Dans l'entourage de Valérie Pécresse, un indicateur retient l'attention. La candidate LR enregistre les mêmes intentions de vote chez les femmes que chez les hommes. Elle ne "superforme" pas dans l'électorat féminin, qui pourrait être séduit par la perspective de porter une femme à l'Elysée. "Nous ne sommes pas bons sur les femmes actives, déplore un proche de la candidate. Elles devraient pourtant être galvanisées par sa candidature." "Cela nous surprend, car on était convaincus qu'une forme de machisme existait à droite", ajoute un soutien.
Cliquez ici pour lire l’article publié par L’Express, le 3 février 2022.
Par Anne-Sarah Bouglé-Moalic
«L’éligibilité des femmes date, comme le droit de vote, de 1944 et les premières femmes élues l’ont été en 1945, lors des premières élections de l’après-guerre» rappelle Anne-Sarah Bouglé-Moalic, docteure en histoire à l’université de Caen Normandie.
Voir aujourd’hui cinq candidates à la présidence de la République (sur une douzaine de prétendants au titre suprême) ne suscite pas l’émotion des foules. Pourtant, il y a quelques décennies, cette configuration aurait été improbable et, il y a moins d’un siècle, impossible. En effet, l’éligibilité des femmes date, comme le droit de vote, de 1944 et les premières femmes élues l’ont été en 1945, lors des premières élections de l’après-guerre.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Ouest France, le 28 janvier 2022.