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Leadership des femmes

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes, l'UIP souhaite mettre à l'honneur quelques-unes des femmes parlementaires inspirantes qui s'engagent activement dans les commissions de l'UIP pour promouvoir l'égalité des sexes, la représentation des jeunes, la paix et le développement durable.

Sahar Albazar, Égypte

Présidente du Conseil du Forum des jeunes parlementaires

Les jeunes composent la majorité de la population du monde, alors que 2,6 % des parlementaires seulement ont moins de 30 ans, ce qui explique l'importance des activités que mène Mme Albazar, parlementaire égyptienne qui préside le Conseil du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP. Le Forum se consacre à renforcer la participation des jeunes à la démocratie en veillant à ce que leur voix soit entendue. Mme Albazar est également Vice-Présidente de la Commission des relations étrangères de la Chambre des représentants égyptienne.

Cynthia López Castro, Mexique

Membre de la Commission permanente des affaires des Nations Unies de l'UIP

Mme López Castro, membre de la Chambre des députés mexicaine depuis 2018, est un ardent défenseur des jeunes. En 2017, âgée d'à peine 30 ans, elle a participé à la rédaction d'une nouvelle Constitution pour Mexico et figuré parmi les personnalités les plus engagées en faveur de l'insertion d'un quota de jeunes dans la loi électorale de la ville. En sa qualité de membre de la Commission permanente des affaires des Nations Unies de l'UIP, Mme López Castro s’efforce d’obtenir que 25 % au moins des candidats à des fonctions publiques à l'échelon fédéral aient moins de 29 ans.

Cliquez ici pour lire l’article publié par L’union interparlementaire, le 2 mars 2023.

Le « Spiegel » a révélé les grandes lignes de la « politique étrangère féministe » que veut promouvoir la ministre allemande des Affaires étrangères. Ses propositions, qui doivent être présentées le 1er mars, se veulent très concrètes.

Le développement d'une « politique étrangère féministe » est inscrit noir sur blanc au sein du contrat de coalition du gouvernement allemand. Un peu plus d'un an après son entrée en fonction, Annalena Baerbock est prête à passer des paroles et selfies avec ses homologues étrangères aux actes. Selon le « Spiegel », la ministre des Affaires étrangères doit présenter le 1er mars les lignes directrices de cette politique qui vise à rendre les femmes plus visibles.

Le magazine a eu copie d'un document de travail de 41 pages en détaillant le contenu. Il ne s'agit pas de dessiner « une politique étrangère pour les femmes, mais pour tous les membres de la société », précise le rapport. Le fil rouge de cette politique est de « briser les structures de pouvoir établies » discriminant toutes les minorités.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Les Echos, le 21 février 2023.

En tirant leur révérence, Nicola Sturgeon, Jacinda Ardern et Simonetta Sommaruga ont rappelé que l’énergie et la responsabilité sont inséparables du pouvoir des dirigeants. Mais aussi, selon certaines, que tout pèse un peu plus lourd lorsqu’on est une femme

«La fonction de conseillère fédérale exige un engagement total.» «Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile.» «Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie.» Le 2 novembre, le 19 janvier et le 15 février derniers, trois dirigeantes ont, en même temps qu’elles jetaient l’éponge du pouvoir, dit l’exigence ultime d’une vie politique au sommet. Les démissions de la ministre Simonetta Sommaruga, de Jacinda Ardern , désormais ex-première ministre néo-zélandaise, et de son homologue écossaise Nicola Sturgeon mettent en lumière l’humanité derrière le tailleur.

Bien qu’étonnants par leur succession, ces départs doivent-ils aussi poser une question genrée? Pour Lorena Parini, politologue et professeure honoraire à l’Université de Genève, il est clair que le fait qu’il s’agit de trois femmes est à relever. «Ça m’a frappée. C’est plutôt rare de voir un homme de pouvoir quitter volontairement ses fonctions.»

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Temps, le 20 février 2023.

Première femme à diriger l’Ecosse, la dirigeante britannique à la longévité inédite a déclaré ne « pas quitter la politique ». Elle a par ailleurs précisé qu’elle occupera ses fonctions jusqu’à ce qu’une personne soit élue au sein du SNP pour lui succéder.

La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé sa démission mercredi 15 février, après huit années au pouvoir. Mme Sturgeon, 52 ans, a fait une déclaration à la presse à la mi-journée, dans laquelle elle a précisé qu’elle resterait en poste jusqu’à ce qu’une personne soit élue au sein du Parti national écossais, le SNP, pour lui succéder.

Décrivant ses fonctions comme « un privilège » et « le meilleur métier du monde », Mme Sturgeon a soutenu que son choix n’avait pas été motivé par de « récentes pressions » – niant ainsi un quelconque lien avec la polémique autour de la loi facilitant la transition de genre –, mais par une réflexion « profonde » sur le « long terme ».

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde, le 15 février 2023.

« J’ai tout donné pour être première ministre, mais cela m’a aussi beaucoup coûté », a dit la dirigeante de 42 ans, qui a annoncé qu’elle quittera ses fonctions le 7 février.

C’est au bord des larmes, la voix parfois un peu tremblante, que Jacinda Ardern, la cheffe du gouvernement néo-zélandais, a annoncé, jeudi 19 janvier, sa décision de démissionner. Celle qui était devenue, en octobre 2017, la plus jeune première ministre kiwie en cent soixante et un ans avant d’être réélue triomphalement en octobre 2020, quittera ses fonctions d’ici au 7 février. Une annonce qui a créé une onde de choc dans l’archipel tant il est rare qu’un leader renonce au pouvoir, d’autant plus quand il jouit de la popularité de la dirigeante de 42 ans.

« J’ai tout donné pour être première ministre, mais cela m’a aussi beaucoup coûté. Vous ne pouvez pas et ne devriez pas faire ce travail à moins d’avoir un réservoir plein, et encore davantage en réserve pour les défis imprévus et inattendus qui se présentent inévitablement », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde, le 19 janvier 2023.

Les talibans au pouvoir en Afghanistan « effacent les femmes de la vie publique », a déploré jeudi Fawzia Koofi. L’ancienne vice-présidente du parlement afghan, réagissait après les interdictions d’emploi et d’éducation récemment imposées aux femmes, réclamant des sanctions et pas seulement des condamnations à la communauté internationale.

En quelques jours, les talibans ont interdit aux femmes de suivre des études universitaires et de travailler dans des ONG nationales ou internationales. Ces nouveaux décrets, qui s’ajoutent à ceux déjà pris depuis leur arrivée au pouvoir en août 2021, « interdisent l’accès aux femmes à toutes les sphères de la vie » et « effacent les femmes de la vie publique » regrette Fawzia Koofi, aujourd’hui installée au Royaume-Uni.

Fawzia Koofi était jusqu’à l’arrivée au pouvoir des talibans la vice-présidente du parlement afghan. Elle a quitté son pays en septembre 2021 et est arrivée trois mois plus tard au Royaume-Uni, où vivent ses filles. Elle milite depuis pour les droits des femmes afghanes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Elle, le 30 décembre 2022.

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