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Élections

En République Démocratique du Congo, de 2006 à 2018, cinq candidates se sont présentées pour briguer le poste de président de la République. Jusque là, aucune d'entre elles n'a réussi à s'imposer au scrutin. A quelques mois des prochaines échéances électorales, Desk femme est allé à la rencontre des Kinoises et Kinois qui se sont exprimés sur ce qui serait selon eux les raisons du blocage et les éventuelles corrections à apporter.

«Depuis l’époque coloniale, la RDC a été dirigée par des hommes. Je pense que cela a contribué à la création d’une image selon laquelle un Chef de l’Etat devrait absolument être un homme. Il n’est pas forcément question d’un déficit au niveau des compétences. C’est surtout cette image qui a influencé notre perception de la femme et nos décisions lors du vote», explique Astrid Mpele, commerçante au grand marché de Kinshasa.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Actualité.cd, le 26 janvier 2022.

A plusieurs mois du prochain scrutin, différents experts en matière électorale reviennent en détails sur les efforts à mettre en place pour accroître la participation des femmes. Patrick NTAMBWE, coordonnateur de la Synergie des missions d'observation citoyenne des élections (SYMOCEL) propose quelques pistes.

"Les enjeux électoraux font intervenir en premier lieu les candidats et les électeurs. Plus de 90 % des candidats sont sur des listes des partis politiques, car le cadre juridique actuel ne favorise pas assez les candidatures indépendantes", explique-t-il.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Actualité.cd le 25 janvier 2022.

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Timboroni ont effectué leur rentrée politique par la célébration des cadres du parti et de leur victoire à la présidentielle et aux législatives, vendredi 21 janvier 2022 au stade du village situé dans la commune de Kouto. Parrain de la cérémonie, le député de la circonscription Kouto-Blességué, Diakardia Bamba a rassuré le coordonnateur régional RHDP de leur engagement pour le parti. "Vous avez des soldats partout et particulièrement ici à Timboroni", a-t-il dit à Bruno Nabagné Koné.

Le député a, en outre, salué les actions du coordonnateur et déclaré qu'il est une providence pour la région en tant que cadre et leader politique.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Abidjan.net, le 24 janvier 2022.

By Gueorgui Manaïev

Le cadre rigide entourant la situation de la femme russe, même noble, est un stéréotype bien connu. Mais comment dès lors comprendre le fait que les femmes nobles russes aient eu le droit de vote depuis le milieu du XVIIIe? Malgré des droits incomplets et passifs, les femmes pouvaient néanmoins influencer le résultat des élections dans les ouïezd et les provinces.

«Un moyen d'augmenter la force du parti est de recruter davantage de femmes. Pour cela, bien avant les élections, les chefs de partis et leurs associés actifs reçoivent toutes sortes de propriétaires terriennes femmes. Il s'agit le plus souvent de vieilles filles ou de veuves. Ils vont trouver celles qui vivent dans les villages, font de nouvelles connaissances, agissent sur elles par l'intermédiaire de leurs proches, se confondent en politesses devant elles, leur promettent d’être loyaux à leur cause et reçoivent ensuite d'elles des formulaires de lettres, dans lesquelles seul un espace est laissé pour écrire le nom et le patronyme de ce gracieux monsieur, à qui une boule est remise. Tout cela nécessite parfois des ennuis et des dépenses considérables, mais les gens ambitieux ne lésinent sur rien», a rappelé l'écrivain russe du XIXe siècle Vassili Selivanov. La boule, c’est-à-dire une voix ; le vote sur les candidats était effectué en plaçant une boule dans une boîte avec deux trous - «j’élis» et «je n’élis pas».

Cliquez ici pour lire larticle publié par Rusia Beyond.

En 2023, parmi les réflexions autour du troisième processus électoral en République Démocratique du Congo, il y aura notamment l’augmentation du pourcentage des femmes. Si les potentielles candidates se préparent à affronter ces épreuves, ONU Femmes, UCOFEM et Internews ont relevé, il y a quelques années les éléments qui constituent un frein à une participation féminine accrue.

ONU Femmes présente en tout sept (7) obstacles. Elle cite en premier, les normes genrées traditionnelles.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Actualité.cd, le 19 janvier 2022.

On sait qu’être femme n’est pas une vertu en soi, mais cela peut-il donner un petit coup de main aux candidates (qui n’hésitent pas à le mettre en avant) dans le cadre d’une campagne présidentielle quand tout est usé par ailleurs ? Le mouvement de société sur les violences faites aux femmes n’est-il pas aussi devenu un enjeu électoral ? Des éléments de réponse avec la politologue Chloé Morin.

Les femmes, c’est son point faible. Électoralement parlant. Cela, les adversaires d’Éric Zemmour, dont les sorties misogynes affleurent régulièrement, l’ont très bien identifié. À commencer par Marine Le Pen qui force le trait féminin, à défaut de pouvoir dire féministe. Une nuance qui a toute son importance.

Cliquez ici pour lire larticle publié par La Montagne, le 16 janvier 2022.