Depuis le démarrage de la campagne électorale, dimanche 9 avril, des candidates voilées apparaissent sans visage sur les affiches de plusieurs listes partisanes. Dans la case réservée à leur photo, il n’y a que leur nom et leur fonction.
Lundi 17 avril, les autorités algériennes ont réagi, afin de mettre fin à cette pratique ubuesque. « Des mises en demeure ont été adressées aux partis politiques dont les listes n’affichaient pas les photos des candidates aux législatives dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj (200 km à l’est à d’Alger) », a ainsi affirmé le coordinateur de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Hassan Noui, cité par l’agence APS.
Les partis politiques concernés par cette mise en demeure sont le Front des forces socialistes (FFS, opposition), l’union Ennahdha-Adala-Bina (islamiste), le Front national algérien (FNA), le Front algérien pour le développement, la liberté et la justice (FADLJ) et le front du militantisme national (FMN).
Les partis concernés ont un délai de 48 heures pour changer leurs affiches, sous peine de retrait. Les autorités algériennes considèrent « ces dépassements dangereux et contraire aux lois ». « C’est une atteinte à l’image de ces femmes qui se portent candidates pour représenter le peuple […] et le citoyen a le droit de connaître la personne à qui il donne sa voix », a affirmé le représentant de la Hiise.
Cliquez ici pour accéder à l’article publié par Jeune Afrique le 18 avril 2017.
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Depuis le démarrage de la campagne électorale, dimanche 9 avril, des candidates voilées apparaissent sans visage sur les affiches de plusieurs listes partisanes. Dans la case réservée à leur photo, il n’y a que leur nom et leur fonction.
Lundi 17 avril, les autorités algériennes ont réagi, afin de mettre fin à cette pratique ubuesque. « Des mises en demeure ont été adressées aux partis politiques dont les listes n’affichaient pas les photos des candidates aux législatives dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj (200 km à l’est à d’Alger) », a ainsi affirmé le coordinateur de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Hassan Noui, cité par l’agence APS.
Les partis politiques concernés par cette mise en demeure sont le Front des forces socialistes (FFS, opposition), l’union Ennahdha-Adala-Bina (islamiste), le Front national algérien (FNA), le Front algérien pour le développement, la liberté et la justice (FADLJ) et le front du militantisme national (FMN).
Les partis concernés ont un délai de 48 heures pour changer leurs affiches, sous peine de retrait. Les autorités algériennes considèrent « ces dépassements dangereux et contraire aux lois ». « C’est une atteinte à l’image de ces femmes qui se portent candidates pour représenter le peuple […] et le citoyen a le droit de connaître la personne à qui il donne sa voix », a affirmé le représentant de la Hiise.
Cliquez ici pour accéder à l’article publié par Jeune Afrique le 18 avril 2017.
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