Les «petites» femmes de la politique kirghize
Source: Novastan
Au Kirghizstan, le grand nombre d’hommes en politique est un problème. Mais cette histoire est celle de « petites » femmes qui font de grandes choses. Celles qui s’impliquent dans la vie politique des zones rurales racontent leurs difficultés et leurs engagements.
Le soir est déjà tombé sur le village de Kyzyl-Sou, dans la province d’Issyk-Koul. Dans les rues sombres et vides tombent des flocons de neige. Ce n’est qu’au travers des fenêtres de l’hôpital du district qu’il est possible de distinguer une lumière allumée : c’est là qu’Aïnoura Omorova, la cheffe du service des maladies infectieuses, est assise à son bureau. Elle semble extrêmement fatiguée, mais elle continue de remplir rapidement des dossiers médicaux. Les piles de papiers passent progressivement d’un bord à l’autre de la table.
«Je me souviens de la première fois où j’ai gagné les élections et où je suis entrée à l’aïyl kenech, l’assemblée représentative locale. Tout le monde m’avait félicitée, il y avait une telle agitation… Puis un homme était venu vers moi, m’avait serré la main puis m’avait remerciée d’avoir sauvé son enfant», raconte Aïnoura Omorova avec une voix calme, avant de se figer une seconde, comme si elle revivait silencieusement ce moment chaleureux. Puis elle retourne à ses dossiers
Cliquez ici pour lire l’article publié par Novastan, le 24 mars 2021.
Au Kirghizstan, le grand nombre d’hommes en politique est un problème. Mais cette histoire est celle de « petites » femmes qui font de grandes choses. Celles qui s’impliquent dans la vie politique des zones rurales racontent leurs difficultés et leurs engagements.
Le soir est déjà tombé sur le village de Kyzyl-Sou, dans la province d’Issyk-Koul. Dans les rues sombres et vides tombent des flocons de neige. Ce n’est qu’au travers des fenêtres de l’hôpital du district qu’il est possible de distinguer une lumière allumée : c’est là qu’Aïnoura Omorova, la cheffe du service des maladies infectieuses, est assise à son bureau. Elle semble extrêmement fatiguée, mais elle continue de remplir rapidement des dossiers médicaux. Les piles de papiers passent progressivement d’un bord à l’autre de la table.
«Je me souviens de la première fois où j’ai gagné les élections et où je suis entrée à l’aïyl kenech, l’assemblée représentative locale. Tout le monde m’avait félicitée, il y avait une telle agitation… Puis un homme était venu vers moi, m’avait serré la main puis m’avait remerciée d’avoir sauvé son enfant», raconte Aïnoura Omorova avec une voix calme, avant de se figer une seconde, comme si elle revivait silencieusement ce moment chaleureux. Puis elle retourne à ses dossiers
Cliquez ici pour lire l’article publié par Novastan, le 24 mars 2021.