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Leadership des femmes

Résolument libérale, elle a mené campagne sur une unique proposition : les baisses d’impôts. Elle devient la troisième femme à diriger le pays, après Margaret Thatcher et Theresa May.

Les adhérents du Parti conservateur, majoritaire au Parlement britannique, ont choisi : sans surprise, l’actuelle ministre des affaires étrangères, Liz Truss, a été élue pour devenir la nouvelle première ministre du Royaume-Uni, après la démission de Boris Johnson en juillet, a annoncé le parti, lundi 5 septembre. Mme Truss s’impose largement (57 %) face à son rival, l’ancien ministre des finances, Rishi Sunak (43 %), selon les résultats annoncés par Graham Brady, responsable de l’organisation du scrutin.

Les quelques 200 000 membres du parti devaient départager deux concurrents via un vote par correspondance et en ligne organisé du 1er août au 2 septembre. L’issue du scrutin laissait peu de place au suspense tant Mme Truss était en avance dans les sondages. D’après une enquête YouGov publiée le 21 juillet, 62 % des membres des tories interrogés la préféraient, contre 38 % se disant prêts à choisir M. Sunak (soit vingt-quatre points d’écart).

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Monde, le 5 septembre 2022.


L'Argentine était sous le choc vendredi au lendemain d'une tentative d'assassinat à Buenos Aires de la vice-présidente Cristina Kirchner, qui a suscité une vague de condamnations unanime dans le pays latino-américain comme à l'étranger.

Un homme a été arrêté jeudi soir après avoir tenté de tirer avec un pistolet sur Cristina Kirchner au bas de son domicile, devant lequel des centaines de militants se rassemblent chaque soir depuis onze jours pour marquer leur soutien à l'ex-cheffe de l'Etat, actuellement en procès pour fraude et corruption.

"Cristina est en vie, car pour une raison qui n'a pas encore été confirmée techniquement, l'arme qui contenait cinq balles n'a pas fait feu bien qu'ayant été déclenchée", a déclaré le président argentin Alberto Fernandez dans une allocution, quelques heures après l’incident.

Cliquez ici pour lire larticle publié par TV5 Monde, le 2 septembre 2022.

De la "culotte" d’Édith Cresson en 1991 aux commentaires reçus par Alexandria Ocasio-Cortez sur Instagram, il ne fait pas bon être une femme en politique.

Cela fait plusieurs jours que la Première ministre finlandaise Sanna Marin est au cœur de polémiques qui ne concernent pas ses décisions politiques, mais sa vie privée. Si hommes et femmes politiques sont souvent l’objet de critiques (le plus souvent de la part de leurs détracteurs et détractrices), lorsqu’est dévoilée leur vie intime, on ne peut que noter les différences de réactions entre – au hasard – un ministre accusé de viol et une femme politique en train de faire la fête ou de porter une robe.

Le 17 août dernier, des vidéos montrant la Première ministre finlandaise en train de faire la fête lors d’un événement organisé par son parti avaient déclenché l’ire des réseaux et des médias. Les commentateur·rice·s déploraient un manque de sérieux de la cheffe d’État et allaient jusqu’à imaginer qu’elle était alors sous l’emprise de stupéfiants. Des théories réfutées par un test de dépistage négatif effectué par Sanna Marin la semaine dernière.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Konbini, le 25 août 2022.

La cheffe du gouvernement du pays nordique est sous le feu des critiques depuis la diffusion d’une vidéo la montrant en train de danser lors d’une soirée privée. Une polémique sous-tendue de sexisme, explique la sénatrice écologiste Mélanie Vogel.

Largement diffusée sur les réseaux sociaux la semaine dernière, une vidéo montre la cheffe du gouvernement finlandais Sanna Marin dansant avec un groupe d’amis lors d’une soirée privée. La séquence, transmise clandestinement aux médias, a suscité un flot de reproches dans le pays, poussant la Première ministre à se soumettre à un test de détection de drogue – revenu négatif.

Les vidéos de soutien à Sanna Marin ont explosé ces derniers jours après la publication, par le magazine féminin danois « Alt for Damerne », d’un montage vidéo de femmes qui se filment en train de danser et chanter, le tout accompagné du hashtag #SolidarityWithSanna. Car, pour Mélanie Vogel, sénatrice EELV des Français de l’étranger, un homme n’aurait pas subi une telle vague de critiques. Interview.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Nouvel Obs, le 22 août 2022.


Elisabeth Borne, Yaël Braun-Pivet, Aurore Bergé, Marine Le Pen et Mathilde Panot occupent des postes clés au gouvernement et au Parlement. Mais la féminisation du pouvoir demeure précaire et les attaques sexistes persistent.

Elisabeth Borne, un léger voile d’émotion dans la voix, sur le perron de Matignon le 16 mai, avait dédié sa nomination «à toutes les petites filles». Yaël Braun-Pivet, tout juste intronisée première présidente de l’Assemblée nationale le 28 juin, a regardé, derrière son épaule, au perchoir de l’hémicycle, le «long et sinueux chemin de l’égalité entre les hommes et les femmes». Aurore Bergé, députée des Yvelines, savourait à son tour, le 6 juillet, un succès personnel et une vraie victoire politique. «Ce qui nous intéresse, ce n’est pas d’être les premières, mais de nous inscrire dans le temps long», prévenait la jeune patronne des députés Renaissance, la première présidente d’un groupe majoritaire à l’Assemblée. Marine Le Pen et Mathilde Panot, cheffes des deux principaux groupes d’opposition (Rassemblement national et La France insoumise), la retrouvent désormais le mardi matin en conférence des présidentes et présidents.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Libération, le 3 août 2022.

Depuis 2013, le Forum international des femmes autochtones (FIMI) décerne le « Prix du leadership », en reconnaissance des femmes ou des groupes de Femmes autochtones qui, par leur travail, leur engagement et leur responsabilité, réalisent des changements significatifs dans leur communauté ou au- delà. En 2021, FIMI a dédié le Prix du leadership FIMI à la résilience et à la force des organisations de Femmes autochtones qui se sont unies pour lutter contre la covid-19.

Ces organisations se sont démarquées par leur persévérance, leurs efforts collectifs et leur leadership pour prévenir la contagion, protéger les familles et les communautés, et contribuer à créer des conditions propices pour survivre aux difficultés physiques, mentales et spirituelles, tant individuellement que collectivement.

FIMI partage ici leurs histoires afin de mieux reconnaître et faire connaître les stratégies déployées par les Femmes autochtones pour combattre la pandémie. Toutes ont su faire face à des situations extrêmes, transmutant la douleur en actions transformatrices. Pour ce faire, elles ont adopté des mesures créatives ancrées dans les pratiques et les savoirs ancestraux de leurs Peuples. Comme l’exprime l’une d’elles, Rosimere Maria Vieira Teles, du peuple Arapaço : « Nos cœurs souffraient, mais nous nous sommes levées et nous nous sommes battues pour la vie. »

Cliquez ici pour accéder au rapport.