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Élections

Dans l’univers impitoyable de la politique, Soham El Wardini, 68 ans, première femme maire de Dakar, tente de survivre à son poste alors qu’approchent des élections. Dans l’étau des jeux de couloirs et d’alliances, elle apparaît comme un symbole des barrières qui perpétuent la faible représentation des femmes dans les instances de décision.

Soham El Wardini est dans un flou total. Maire intérimaire de Dakar depuis septembre 2018, elle bataille et manœuvre dans les labyrinthes des coalitions politiques et électorales dont elle est membre pour arracher la possibilité de diriger une liste d’opposition aux élections municipales de janvier 2022. Mais sa déclaration de candidature a été déclarée forclose par une commission ad hoc, ce qu’elle conteste. En sus, elle se heurte aux ambitions d’un concurrent de taille, Barthélémy Dias, qui semble avoir les préférences des deux parrains et pivots de la coalition nationale Yewwi Askan Wi ("Libérer le peuple"), Ousmane Sonko, président du parti Pastef, et Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et chef de la sous-coalition dite "Taxawu Dakar". Mais Soham El Wardini, déterminée à faire respecter le processus du choix des candidats, exige une "saine concurrence”.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Sputnik, le 29 octobre 2021.

Selon les plus récents sondages, une femme pourrait très bien se retrouver à la tête de la Ville de Gatineau dans quelques jours. Une possible première mairesse qui témoigne bien d’un mouvement marqué de candidatures féminines en hausse aux postes de mairesses ou de conseillères à la grandeur du Québec, en vue des élections municipales du 7 novembre.

«C’est un progrès impressionnant [pour la région]», a lancé Isabelle Cousineau, chargée de projet et des communications à l’Assemblée des groupes de femmes d’interventions régionales (AGIR) Outaouais. «Mais à la grandeur de l’Outaouais, on voit aussi une augmentation vraiment importante.» En effet, selon les chiffres d’AGIR Outaouais, il y a presque 10% plus de femmes candidates à la mairie pour les prochaines élections municipales dans la région, soit 31,7%, comparativement aux élections de 2017. «Normalement chaque année on voit un bond d’un, deux, peut-être 3%. Alors 10%, c’est vraiment [phénoménal].»

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Droit, le 30 octobre 2021.

Historiquement, le Liban a toujours été à l'avant-garde de la région dans le domaine de la participation des femmes à la vie politique - les femmes y ont obtenu le droit de vote et de participation aux élections en 1953. Simultanément, un mouvement puissant de femmes a émergé au cours de cette période, œuvrant pour un cadre juridique compréhensif pour l'égalité des sexes. Ces militantes ont utilisé la Constitution libanaise et les instruments juridiques internationaux pour obtenir des lois et des règlements plus stricts sur l’égalité des sexes dans le pays.

Bien que les femmes libanaises aient obtenu le droit de participer à la vie politique relativement tôt par rapport à d'autres pays, le niveau de représentation des femmes parmi les législateurs et les membres du Conseil des ministres est resté faible. Depuis 1943, sur les 76 gouvernements formés, seuls huit comprenaient des femmes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par L’Orient - Le Jour le 19 octobre 2021.

Sur les 329 sièges que compte le Parlement, les femmes en ont remporté 97, dont une partie n’est pas liée à la législation sur leur représentation.

C’est l’autre chiffre à retenir des élections irakiennes : les femmes ont obtenu 97 sièges au sein de l’Assemblée des représentants sur les 329 qui la composent à l’issue du scrutin législatif qui s’est tenu dimanche dernier. C’est 14 de plus que ce qu’elles auraient, de toute manière, pu remporter en vertu des dispositions sur les quotas incluses dans la récente loi électorale ratifiée en novembre 2020. Selon les données de la Commission électorale, 951 candidates ont concouru parmi les 3 249 en lice dans le pays. Certes, il s’agit là d’une participation moindre qu’aux élections précédentes mais cette baisse est en trompe-l’œil puisque généralisée à l’ensemble des concurrents et liée à la nouvelle législation selon laquelle les 18 provinces irakiennes sont transformées en 83 circonscriptions. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par L’Orient - Le Jour le 15 octobre 2021.

Pionnière en matière de féminisme, l'Islande a battu un nouveau record ce week-end. Les habitants de l'île ont élu 47,6% de femmes au Parlement, faisant de leur pays l'État européen le plus paritaire en politique.

Avec 47,6 % des sièges qui seront désormais occupés par les femmes dans le nouveau Parlement, l’Islande a battu, samedi 25 septembre, le record européen, à l'occasion des élections législatives qui se tenaient dans le pays. Ce résultat, encore provisoire, classe le pays nordique devant la Suède et la Finlande, qui comptent respectivement 47 % et 46 % de femmes parmi les parlementaires.

Dans le reste du monde, seuls trois pays – le Rwanda, Cuba et le Nicaragua – comptent une majorité féminine dans leur Parlement, tandis que le Mexique et les Émirats arabes unis affichent une stricte parité, selon des données de l'Union interparlementaire.

Cliquez ici pour lire l’article publié par France 24 le 27 septembre 2021.

951 femmes se présentent aux élections législatives du 10 octobre en Irak. Elles ne représentent que 30 % des candidats mais devront quoi qu’il arrive occuper le quart des sièges à l’Assemblée. Une campagne difficile pour celles qui doivent affronter menaces, calomnies et diffamations.

Autour des tables disposées en fer à cheval, elles sont une vingtaine, de tous âges, origines sociales et religieuses. Elles sont avocates, médecins, cinéastes, psychologues. Certaines d’entre elles sont candidates aux élections législatives qui auront lieu le 10 octobre en Irak. Toutes militent pour les droits des femmes avec l’association Amal et le Iraqi women network (réseau des femmes irakiennes).

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Croix le 10 octobre 2021.