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Élections

Tessa Ganserer et Nyke Slawik se présentaient toutes les deux sous les couleurs de Die Grünen, le parti écologiste allemand.

HISTORIQUE - C’est une première en Allemagne. Deux femmes trans ont été élues au Bundestag, le parlement allemand, aux élections fédérales de ce dimanche 26 septembre.

Tessa Ganserer et Nyke Slawik se présentaient toutes les deux sous les couleurs de Die Grünen, le parti écologiste qui a obtenu 14,8% des voix et devrait jouer les “faiseurs de roi” pour permettre au SPD ou à la CDU d’obtenir une majorité suffisante pour gouverner, dans une coalition.

Ce résultat historique des Verts vient donc s’ajouter à l’élection historique de deux femmes trans au Bundestag. Il y a trois ans, la candidate bavaroise de Nuremberg Tessa Ganserer était déjà devenue la première députée régionale transgenre d’Allemagne en faisant son-coming-out.

“Personnellement, j’ai eu énormément de mal à me résoudre à un coming out”, racontait-elle à l’AFP il y a quelques semaines, par peur des réactions des autres partis, de l’exposition au public de sa vie privée, des dénigrements sur les réseaux sociaux, qui ne manqueraient pas d’en découler.

“Mais j’étais arrivée au bout de mes forces (...)”, se souvient-elle. “Je voulais continuer à faire de la politique, mais je devais enfin être moi-même et vivre en tant que la femme que j’ai en fait toujours été”.

Cliquez ici pour lire l’article publié par le Huffington Post le 27 septembre 2021.

Au terme du scrutin organisé samedi visant à élire la majorité des membres de l'organe législatif, aucune femme n'a été élue sur les 30 sièges à pourvoir. Un déséquilibre qui peut encore être réduit par l'émir du Qatar, à qui il revient de désigner les 15 autres membres du Majlis al-Choura.

Les Qataris ont voté, samedi 2 octobre, pour élire la majorité des membres de leur organe législatif, un scrutin inédit au cours duquel aucune femme n'a été élue. Ce vote ne devrait pas changer l'équilibre du pouvoir dans ce riche pays du Golfe gouverné par une famille régnante et où les partis politiques restent interdits.

Les électeurs étaient invités à choisir 30 des 45 membres du Majlis al-Choura, un organe consultatif sans grand pouvoir. Jusqu'alors, tous les membres de ce conseil étaient nommés par l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

La totalité des 30 sièges à pourvoir ont été remportés par des candidats masculins, selon le ministère de l'Intérieur. Aucune des 28 femmes autorisées à se présenter n'a été élue.

L'émir du Qatar, à qui il revient de désigner les 15 autres membres du Majlis al-Choura, peut encore toutefois réduire ce déséquilibre en nommant des femmes. On ignore toutefois quand il annoncera ces nominations, et quand le conseil tiendra sa réunion inaugurale.

Cliquez ici pour lire l’article publié par France 24 le 03 octobre 2021.

Anne Hidalgo a annoncé sa candidature à la présidence de la République, dimanche, à Rouen. La maire socialiste de Paris assure vouloir "réinventer" le modèle français.

La maire socialiste de Paris se lance dans la bataille. Anne Hidalgo, a annoncé officiellement sa candidature à la présidentielle de 2022, pour "offrir un avenir à tous nos enfants" et "bâtir une France plus juste", dimanche 12 septembre à Rouen.

"Nous devons réinventer notre modèle français fragilisé par ces crises multiples", a affirmé la candidate, affirmant vouloir rétablir "le respect" et l'unité du pays.

"Le quinquennat qui s'achève devait unir les Français, il les a divisés comme jamais. Il devait régler des problèmes sociaux, il les a aggravés. Il devait protéger notre planète, il a tourné le dos à l'écologie", a tancé la candidate socialiste dans une attaque contre le bilan d'Emmanuel Macron.

Un constat "sévère" que la socialiste a réitéré dans la soirée au journal télévisé de France 2, pendant que sa concurrente d'extrême droite Marine Le Pen s'exprimait sur TF1. Anne Hidalgo a expliqué qu'elle était devenue candidate en raison d'une situation "inquiétante" et parce qu'Emmanuel Macron avait "tourné le dos à l'écologie".

Cliquez ici pour lire l’article publié par France 24 le 12 septembre 2021.

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse (Libres!, ex-LR), annonce sa candidature pour l'élection présidentielle de 2022 dans un entretien accordé jeudi au quotidien "Le Figaro". Elle participera dans ce cadre à la primaire de la droite.

La présidente de la région Ile-de-France ex-LR Valérie Pécresse annonce sa candidature à l'élection présidentielle pour "restaurer la fierté française", dans un entretien au Figaro mis en ligne jeudi. "Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. Je ne supporte plus qu'on parle au lieu d'agir", affirme l'ex-LR, présidente du mouvement Libres!, qui doit aussi s'exprimer au 20 heures de TF1. 

"Je n’ai pas peur de la primaire"

"Nous devons rompre avec dix ans de mauvais choix, de demi-mesures, d’indécisions, et en fin de compte l’affaissement de notre pays", estime la candidate dans Le Figaro. "Je veux faire plutôt que chercher à plaire. Après un quinquennat pour pas grand-chose, et je le dis à regret, avec très peu de réformes, comme celle repoussée des retraites, des figures d’autorité abaissées et contestées, nos lois bafouées, des déficits abyssaux, des fractures accrues. Je veux remettre le pays en ordre."

Dans le cadre de cette candidature, Valérie Pécresse indique qu'elle participera à la primaire de la droite. "Je me présenterai en femme libre. Mais, nous avons un devoir d’unité et de jouer collectif, car il faut un seul candidat de l’alliance de la droite et du centre pour l’alternance. Je n’ai pas peur de la primaire. Je ferai tout pour gagner et rassembler", affirme-t-elle, se disant "prête à être la première femme présidente de la République".

Cliquez ici pour lire l’article publié par Europe 1 le 22 juillet 2021.

La candidate Mandy Gull-Masty, grande cheffe adjointe du Grand Conseil des Cris, a failli être élue grande cheffe de la Nation crie dès le premier tour, mercredi, avec 46,5 % des suffrages.

Mme Gull-Masty, 41 ans, a devancé l'actuel grand chef, Abel Bosum, qui a recueilli 29,5 % des voix.

Lors de ce premier tour, où le taux de participation a été de moins de 35 % chez les 13 364 personnes habilitées à voter, le musicien, animateur et militant Pakesso Mukash serait arrivé en troisième position, avec 24 % des suffrages.

Ce décompte a été confirmé, jeudi à midi. Un second tour sera tenu le 29 juillet, mais si l'on se fie aux documents officiels du responsable des élections, il opposera Mandy Gull-Masty à Pakesso Mukash qui n'était arrivé qu'en troisième position.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Radio Canada le 15 juillet 2021.

Dans la France des abstentionnistes, on trouve surtout des Françaises. Dimanche 20 juin, les femmes ont en effet ignoré les urnes bien plus nettement que les hommes à l’occasion du premier tour des élections régionales et départementales, à en croire les instituts de sondage : 72 % d’entre elles se sont abstenues de voter, selon Ipsos (contre 59 % pour les hommes), et 71 % selon IFOP (contre 65 % des hommes). Soit un écart compris entre 6 et 13 points entre les deux sexes, élevé mais pas inédit.

« L’abstention des femmes était déjà très forte lors des municipales de 2020, puisqu’elle dépassait de 12 points celle des hommes, constate Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP. En revanche, pour la présidentielle de 2017, la participation des hommes et des femmes était la même, à près de 80 %. »

Les Françaises s’intéressent à la politique, mais les scrutins locaux les mobilisent moins que les hommes. « Cette abstention est assez typique en France pour des élections de deuxième ordre, comme les scrutins locaux ou européens, confirme Filip Kostelka, chercheur associé à Sciences Po et professeur assistant à l’université d’Essex. Elles votent plus, ou autant que les hommes aux scrutins de premier ordre, comme la présidentielle, mais moins qu’eux pour les autres. »

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 26 juin 2021.