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Parlements et élus

Élisabeth Borne est devenue lundi la deuxième femme française à occuper le poste de Première ministre, après Édith Cresson il y a 30 ans. Mais au-delà de cette nomination symbolique, quelle place occupent les femmes aux postes de pouvoir ? Radiographie en infographies.

Une seconde femme première ministre, 30 ans après la première. La symbolique est forte, et même l'opposition salue le geste tout en désapprouvant le profil d'Élisabeth Borne. Depuis 2012 et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (sous Français Hollande), les gouvernements sont paritaires. Mais derrière ces nominations, combien de femmes occupent des postes de pouvoir politique ? Combien sont-elles à l'Assemblée nationale, au Sénat, à la tête des mairies ? France Inter s'est plongé dans les chiffres.

Cliquez ici pour lire larticle publié par France Inter, le 17 mai 2022.

EXCLUSIF - Édith Cresson, unique femme à avoir dirigé le gouvernement sous la Ve République, de mai 1991 à avril 1992, regrette que le fait de «nommer une femme, c’est prendre un risqu ».

Plus de trente ans après votre nomination au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron semble déterminé à nommer une femme à Matignon la semaine prochaine. Qu’est-ce que cela vous inspire?

Il y a quelque chose qui me dérange dans votre question, car la France est le seul pays comparable où elle se pose. L’a-t-on posée au Royaume-Uni, où Margaret Thatcher a exercé le pouvoir pendant onze ans ? En Allemagne, où Angela Merkel a été chancelière pendant seize ans ? Jamais. Pareil pour le Portugal, où une femme avait été nommée Première ministre bien longtemps avant moi… Il est vrai qu’en Allemagne et au Royaume-Uni, le Premier ministre est élu, contrairement à la France où il est nommé par le président de la République. Mais le fait qu’il n’y ait qu’en France que la question se pose est à mes yeux scandaleux.

Cliquez ici pour lire l’entretien publié par Le Journal du Dimanche, le 14 mai 2022.


Ces derniers jours, le poste de Premier ministre aurait été rejeté par deux femmes : Valérie Rabault et Véronique Bédague.

Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, le 24 avril dernier, la question du futur Premier ministre est au centre des préoccupations. Si le Président a évoqué publiquement le profil qu'il désirait : "quelqu'un attaché à la question sociale, environnementale et productive", les recherches n'en sont pas moins délicates. 

C'est ce qu'a été confirmé dans la presse par le refus de Véronique Bédague et de Valérie Rabault au poste de Premier ministre.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Indépendant, le 4 mai 2022.

Aminata Tounkara, députée de Treichville, assure l'intérim du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire au terme d'une réunion des députés, tenue et dirigée par la dame de fer de la Chambre basse du Parlement, ce lundi 9 mai 2022.

Aminata Tounkara, une doyenne des femmes parlementaires, aux commandes de l' Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

Sur convocation de la député de Treichville, les membres du Bureau de l’Assemblée nationale, réunis à la Rotonde, ont porté leur choix sur Aminata Tounkara pour assurer l'interim après le décès du président de l'Assemblée nationale Amadou Soumahoro, le samedi 7 mai 2022.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Afrique sur 7, le 9 mai 2022.

Un équilibre est désormais atteint au sein des échevins des communes bruxelloises. Un effet direct de la nouvelle législation communale, nous indique la politologue Émilie Van Haute.

La Région bruxelloise compte près de 700 mandataires locaux, 694 exactement, répartis sur les 19 communes. Parmi ces élus, les femmes représentent 47%, selon les données présentées par Brulocalis, l’association des entités locales bruxelloises.

Cliquez ici pour lire larticle publié par DH, le 6 mai 2022.

La proportion de femmes élues locales progresse depuis les années 1990, la parité étant même atteinte dans les assemblées régionales et départementales grâce à des scrutins, listes ou binômes, paritaires. Mais il en va tout autrement dans le bloc communal et, partout, les responsabilités restent majoritairement masculines... Explications en data.

Statu quo. Assemblée délibérante ou exécutif, les chiffres locaux de la parité ne devraient pas bouger avant 2026, année des prochaines élections municipales et intercommunales, et même 2028 pour les départements et régions, du fait d’un mandat de 6 ans prolongé à 7 ans.

Parité communale. La proposition de loi d’Elodie Jacquier-Laforge adoptée le 3 février par l'Assemblée nationale en première lecture vise 50 % de conseillères municipales, en généralisant le scrutin de liste. Et des exécutifs intercommunaux reflétant la proportion de femmes dans le conseil communautaire, en imposant une « parité-miroir ». Mais ce dispositif a été repoussé par les députés…

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Courrier des Maires, le 8 mars 2022.