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Élections

Norme antiraciste, libéralisation des règles du mariage, moratoire sur les centrales nucléaires, naturalisation facilitée: sans le suffrage féminin, ces évolutions n'auraient pas vu le jour. Retour sur 50 ans de votes des femmes suisses.

Depuis que les Suissesses ont obtenu le droit de vote en 1971, femmes et hommes s'opposent régulièrement dans les urnes, selon des données compilées par l'institut gfs.bern et le projet de recherche VOTO. Généralement plus à gauche, les votantes ont fait passer des changements politiques et sociaux que les hommes refusaient.

Sur 248 votations analysées par la RTS, les électrices ont dit 19 fois "oui" et les électeurs "non", ou l'inverse. Dans 12 cas, l'avis de la majorité féminine a scellé le résultat du scrutin. Pour trois autres objets, seul le vote des cantons a empêché les électrices d'imposer leur opinion majoritaire.

Des réformes portées par les femmes

Ainsi, ce sont les femmes qui mettront fin à la construction de centrales nucléaires, en 1990. Quatre ans plus tard, l'électorat féminin porte la norme antiraciste, qui condamne l'incitation à la haine ou à la discrimination en raison de l'appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Idem pour les naturalisations facilitées.

 Cliquez ici pour lire l’article publié par RTS le 3 février 2021.

En conférence de presse le vendredi dernier à Cocody-Angré, la présidente du Comité de coordination pour la participation politique des femmes (2C2PF), Doumbia Fanta, a révélé que, aucun parti politique n’a respecté le taux de participation de 30% de femmes, en vue de la tenue des élections législatives du 06 mars prochain.

En a croire  le rapport livré par Doumbia Fanta, une sous représentativité des femmes en dépit d’un cadre juridique favorable. ” Sur un total de 1291 dossiers, on dénombre 1587 candidatures et les candidatures combinées de titulaires et suppléants représentent 3174 candidatures pour un total d’à peine 14% de candidatures soit moins de 500 candidatures pour les femmes ”, relève l’analyse du 2C2PF. Justifiant cette analyse, la présidente a indiqué qu’elle a été élaborée à la base d’informations recueillies auprès de partis politiques et des services de communication des institutions étatiques impliquées dans le processus électoral, fait mention du taux de présence des femmes sur les listes de candidatures des partis politiques.

Cliquez ici pour lire l’article publié par L’agence de presse panafricaine le 2 février 2021.

Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont annoncé la création d’un « Conseil de la Maison Blanche pour la politique du genre »

« Guider et coordonner la politique gouvernementale ayant un impact sur les femmes et les filles dans des domaines tels que la sécurité économique, les soins de santé, la justice raciale, la violence sexiste et la politique étrangère, en travaillant en coopération avec les autres conseils politiques de la Maison Blanche» : c’est l’objectif du  nouveau Gender Policy Council, Conseil pour la politique du genre du gouvernement des Etats-Unis. La création de ce nouveau conseil a été annoncé par le nouveau président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris dès leur prise de fonction.

Ce Gender Policy Council sera présidé par Jennifer Klein et Julissa Reynoso Pantaleón. Jennifer Klein est responsable de la stratégie de TIME’S UP, le mouvement contre le harcèlement sexuel fondé en 2018 et soutenu par des stars d’Hollywood. Elle était conseillère de la campagne Biden-Harris et, avait aussi soutenu et conseillé Hillary Clinton lors de la campagne présidentielle de 2016. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par Les Nouvelles News le 2 5janvier 2021.

En tant qu'observatrice ou électrice, la participation des femmes aux élections présidentielle et législatives au Niger aura été forte. 

Les femmes étaient nombreuses devant les bureaux de vote de la capitale nigérienne Niamey dimanche dernier, mais aussi parmi les agents de ces bureaux. Sur le fichier électoral, cette année, figurent 55% de femmes. Elles se sont davantage enrôlées que les hommes.

Il s'agit du résultat du travail de la société civile depuis plusieurs années, se félicite Amina Niandou, présidente de la section du Niger de l'Association des professionnelles africaines de la communication (APAC).

« On a essayé d’envoyer ces campagnes audio pour montrer aux femmes qu’elles doivent être d’abord conscientes de leur rôle à jouer et ensuite exercer leur devoir de citoyenne à travers le processus électoral qui commence par l’enrôlement biométrique », détaille la présidente de l’APAC Niger qui a mené des campagnes de sensibilisation à la radio et via les réseaux sociaux.

Cliquez ici pour lire l’article publié par RFI le 30 décembre 2020.

Caroline Alvarez Henry salue les pionnières du suffrage féminin et encourage chacune à s’engager.

Rendons hommage aux pionnières suisses du suffrage féminin, qui par leur courage et leur détermination nous permettront prochainement de célébrer les 50 ans du droit de vote des femmes. Seulement 50 ans, car ce n’est que le 7 février 1971 que les hommes suisses ont accordé aux femmes suisses les mêmes droits politiques, bien plus tard que le canton de Vaud qui, le 1er février 1959, a été le premier à accepter le droit de vote et d’éligibilité des femmes.

Un demi-siècle plus tard, le paysage politique suisse a radicalement changé. Les femmes se trouvent à tous les échelons de la vie politique, du Conseil communal à la présidence de la Confédération. Depuis quelques années elles sont même majoritaires au Conseil d’État vaudois.

Elles ont apporté une autre vision et de grands changements au niveau de la société, ainsi que dans la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

La Ville de Lausanne développe depuis plus de trente ans une politique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Des avancées sont souvent à l’avant-garde et exemplaires.

Pour ses 145’000 habitantes et habitants: en matière de conciliation entre vie privée et vie professionnelle, Lausanne est parmi les villes de Suisse qui offrent le plus de places en crèches et garderies. Une attention particulière est portée à la pratique d’une communication inclusive ainsi qu’aux marches exploratoires féminines afin de favoriser des aménagements urbains adaptés, qui contribuent au sentiment de sécurité, ce qui encourage les femmes à investir l’espace public. En parallèle, la ville développe des mesures préventives et répressives de lutte contre le harcèlement de rue.

Cliquez ici pour lire l’article publié par 24 Heures le 11 janvier 2021.

Du 13 au 18 décembre 2020, à l’hôtel le Plaza (Champs de Mars) 80 femmes aspirantes candidates aux prochaines élections, provenant des 10 départements du pays suivent un atelier de formation de 5 Jours sur le leadership politique féminin.

Cette formation est financée par le Gouvernement du Canada et supportée par ONU Femmes Haïti de concert avec le Ministère à la Condition Féminine. 

La mise en œuvre de cet atelier est assurée par la firme Politicotech.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Haiti.Libre le 15 December 2020.