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Parlements et élus

Les lois adoptées par les Etats membres en faveur de la parité ont permis, ces dernières années, un accroissement certain du nombre de femmes en politique, notamment au Parlement européen où elles représentent 39,5 % des eurodéputés en 2022.

Le nombre de femmes en progrès constant

Le Parlement européen n’a jamais compté autant de femmes élues dans son histoire. Elles ne représentaient que 16 % de l’hémicycle en 1979, contre 41 % des élus pour la période 2019-2024 (39,5 % après la sortie du Royaume-Uni). Une proportion en progression à chaque élection. Le Parlement européen est ainsi plus féminisé que la plupart des Parlements nationaux des Vingt-Sept, à l’exception de ceux de la Suède (47 % en 2020), de la Finlande (46 %), de l’Espagne (44 %) et de la Belgique (41 %), selon les données de la Banque mondiale. La France se situe à un niveau comparable à celui de l’hémicycle européen, avec 40 % de députées. 

En outre, huit des 14 vice-présidents sont des femmes et sur les cinq questeurs, trois sont des questeuses. 

Cliquez ici pour lire larticle publié par Toute l’Europe, le 1er mars 2022.



Pas facile la vie de politicienne, encore moins si on dirige un parti. En politique, les femmes sont jugées plus durement, sur leur apparence ou leurs états d’âme, se sentent obligées d’être parfaites en tout temps, sous tous rapports, n’ont pas droit à l’erreur ni à la colère, et doivent faire leurs preuves constamment. Double standard. Deux poids, deux mesures. Encore aujourd’hui, en 2022.

Et si à titre de cheffe de l’opposition officielle on doit aussi affronter tous les jours le premier ministre François Legault au parlement, ça ne s’arrange pas.

Cette sortie féministe, comme un cri du cœur, provient de la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, persuadée que le fait d’être une femme est loin d’être étranger aux déboires rencontrés par son parti, en chute libre dans les sondages, et à l’attitude du premier ministre à son égard.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Devoir, le 17 avril 2022.

La deuxième édition de l'événement "Parlement des femmes" (Parlement Rose), a eu lieu le 09 avril dans la salle des spectacles du Palais du peuple. Plus de 700 femmes issues de toutes les couches sociales ont pris part à ce rendez-vous qui a placé un focus particulier sur Philomène Omatuku.

"C'est un acte qui m'a beaucoup surpris. L'oppression de la femme se réalise surtout dans une certaine rivalité entre femmes. Cet évènement est une première (au niveau de l’Assemblée Nationale ndlr), où une femme élève d'autres femmes. (...)", s'est exclamée Philomène Omatuku, la première femme à avoir dirigé l’Assemblée nationale en RDC.

Elle a par ailleurs exhorté les participants à comprendre que le leadership est une lutte permanente. Mme Omatuku invite la femme à croire en ses capacités, à être pleine de convictions. "Il est possible d'exercer en politique et dans tout autre secteur, dans la loyauté", soutient-elle, en abordant la période où le président Laurent Désiré Kabila, qui l'avait nommée Cheffe de l'Assemblée nationale, a été assassiné. Dans son entourage, dans la sphère politique, elle a reçu une certaine pression pour prendre le pouvoir et devenir cheffe de L'Etat. Mais son analyse du contexte politique dans lequel Laurent Désiré est arrivé au pouvoir, sa perception de l'avenir du pays et sa loyauté ont été parmi les raisons pour lesquelles Mme Omatuku n'a pas cédé. 

Cliquez ici pour lire larticle publié par Actualité.cd, le 11 avril 2022.

Les femmes ministres, on les interroge sur leur coiffure, leurs vêtements, leurs enfants. Aux hommes, on parle état de droit, finances et milliards. Révélateur ce passage en revue par « De Standaard », des biais sexistes en politique.

Une seule femme vous manque et tout est dépeuplé ? C’est un peu la leçon « secondaire » à tirer de la démission de Meyrem Almaci de la présidence de Groen. Les premières analyses sont évidemment liées au devenir du parti vert flamand, et à ses tourments internes. Du politique à coup sûr, même si la principale concernée évoque pour justifier son retrait, des motifs personnels liés au besoin, après huit ans au sommet du parti, de retrouver du temps pour sa famille, et aussi d’échapper à la pression terrible et souvent nauséabonde, dénonce-t-elle, des médias sociaux : femme, d’origine turque, deux « raisons » visiblement de se faire violemment « basher » en ligne par les temps qui courent.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Soir, le 30 mars 2022.

Si la parité progresse au sein des conseils départementaux et municipaux, l'accession des femmes au fauteuil de maire stagne indique l'Insee dans une étude publiée mardi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Avec neuf femmes maires sur 36 édiles, les Hauts-de-Seine ne s'en sortent pas si mal.

Elles sont neuf, depuis juin 2020. Neuf femmes à occuper un siège de maire dans les Hauts-de-Seine, sur les 36 communes que compte le département. C'est peu, mais c'est plutôt un bon score, rapporté au reste de la région Ile-de-France.

En effet, selon la dernière étude de l'Insee publiée ce mardi 8 mars à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, seuls 21,9 % des maires sont des femmes en Ile-de-France. Et cette proportion n'a progressé que de deux points depuis 2014. Avec 25 % de femmes maires, de Bagneux à Châtillon en passant par Ville-d'Avray, le département des Hauts-de-Seine fait donc plutôt figure de bon élève.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Les Echos, le 8 mars 2022.

Le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires du Tchad a fait un point de presse relatif au pré-dialogue des politico-militaires ce 26 mars à la maison de la femme.

Le réseau dit dans cette déclaration avoir un regard plein d’espoir et tourné vers le Qatar ou se tiennent les pourparlers entre les autorités de transition et les politico-militaires. Il demande à cet effet aux parties prenantes d’enterrer définitivement la hache de guerre et de faire la paix. « L’heure est à la réconciliation, au pardon et la reconstruction », a déclaré la secrétaire adjointe du réseau, Mme Marie Koumandial Nanalbaye.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Tchad Infos, le 26 mars 2022.