Leadership des femmes
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La question est de savoir si la mode est un outil d’empowerment ou de décrédibilisation de la parole des femmes de pouvoir.
Kamala Harris et Jill Biden, respectivement Vice-Présidente et Première dame des Etats-Unis, ont été très claires : durant leur mandat, elles ne répondront à aucune question des journalistes sur leurs tenues. Une façon de recentrer l’attention sur leurs actions plutôt que sur leurs apparences - rien de plus légitime. L’occasion, aussi, d’interroger la place de la mode dans le débat public.
TOUJOURS « TROP » OU « PAS ASSEZ »
Vous vous souvenez sans doute de la robe blanche à imprimés bleu de Cécile Duflot à l’Assemblée nationale en 2012. Plutôt que d’écouter la ministre d’alors répondre à la question qui lui est posée, certains députés préfèrent la siffler et railler sa tenue : trop colorée, trop féminine, pas assez « pro ». Quelques semaines plus tôt, l’écologiste avait déjà été pointée du doigt pour s’être affichée en jeans à l’Elysée : trop décontracté.
La même année, Roselyne Bachelot confie au ELLE avoir « rangé [s]es tenues rose fuchsia et bleu électrique au placard » le temps de son mandat de ministre, dans une volonté de paraître plus crédible. Plus récemment, la Une du Vogue US avec Kamala Harris a été vivement critiquée, entre autres pour l’allure trop relachée (elle est apparue en Converse) de la Vice-Présidente américaine.
Une obsession pour les tenues des femmes politiques qui serait « symptôme d’un malaise plus large à l’égard des femmes comme sujet politique », estime la philosophe Marie-Anne Casselot dans la revue québécoise Le Devoir : commenter la tenue des femmes de pouvoir reviendrait à les objectifier.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Elle le 24 juin 2021.
C'est un thème que nous brûlons d'aborder depuis longtemps : il y a trop peu de femmes en politique. Alors que les élections législatives allemandes de septembre approchent, il est temps de se pencher dessus. Combien de femmes se trouvent à la tête de gouvernements ? Quel est le bilan féministe d'Angela Merkel ? Comment les femmes sont-elles promues dans la politique ? Et quid de la diplomatie féministe ?
Source: ARTE
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Cliquez ici pour accéder aux vidéos de ce numéro de Kreatur.
Le nouveau gouvernement ougandais a fait la part belle au genre féminin. Ainsi, le président ougandais Yoweri Museveni a nommé Jessica Alupo comme nouvelle vice-présidente du pays et Robinah Nabbanja Premier ministre.
Source : Africa 24
Comparé aux autres pays du Maghreb, le Maroc est considéré comme étant un pionnier quant à la participation politique féminine. Surtout après l’essor considérable enregistré dans le royaume depuis que la réforme institutionnelle a été instaurée en 1996. A titre indicatif, la représentation législative féminine est passée de 2 sièges sur 353 en 1999 à 35 sièges en 2002 soit 11%, puis à 67 en 2011 (17,3%) pour atteindre 81 sièges, soit 20,5%, en 2016. Malgré tout, les résultats actuels ne sont aucunement à l'image du principe d'équité escompté.
La progression du taux de la représentation législative féminine marocaine reste faible comparée à la Tunisie, par exemple. Cette réalité doit pousser les partis politiques à se remettre en question par rapport à leur degré d'engagement et aux mécanismes installés. Il est aujourd’hui nécessaire que le principe de l'équité entre hommes et femmes soit respecté dans le cadre du projet sociétal devant accompagner le nouveau modèle de développent.
Cliquez ici pour lire l’article publié par L’Observateur le 30 mai 2021.
Le pays élit ce week-end les citoyens chargés de rédiger la future Constitution pour remplacer celle héritée de l’ère Pinochet. La moitié seront des femmes.
«Plus jamais sans nous, les femmes.» L’élection de la prochaine Assemblée constituante au Chili, entièrement paritaire, marque une avancée spectaculaire dans la participation et la représentation politique des femmes dans le pays sud-américain. Plus de 70 ans après avoir obtenu le droit de vote, les Chiliennes représenteront la moitié des 155 membres de l’Assemblée citoyenne élus samedi et dimanche pour rédiger la future Constitution du pays destinée à remplacer celle héritée de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).
Le critère de parité a prévalu à la fois pour l’inscription des candidatures et pour l’élection elle-même, à savoir que si deux hommes arrivent en tête, seront reconnus vainqueurs l’homme ayant recueilli le plus de voix et, au fil de la liste, la femme ayant obtenu le plus de suffrages. «C’est un tournant pour la participation politique des femmes» au Chili, s’est félicitée récemment Monica Zalaquett, la ministre des Femmes et de l’Egalité des genres.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Libération le 12 mai 2021.
Alors que le débat sur l’égalité des sexes et la parité en politique s’intensifie au Japon, la gouverneure de Tokyo fait part dans une interview publiée dans le Mainichi Shimbun de ses espoirs et frustrations vis-à-vis d’une situation qu’elle peine à faire évoluer. En voici quelques extraits.
Après la démission fracassante de Mori Yoshiro, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques de 2020 épinglé pour des propos sexistes, les débats sur l’égalité des sexes sont vifs au Japon. Dans ce contexte, la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a accordé une interview au journal Mainichi Shimbun pour évoquer la place des femmes en politique, domaine où l’archipel accumule plus de retards que d’autres pays.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Courrier International le 11 avril 2021.
Upcoming Event:
Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie
La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…
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