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Leadership des femmes

Pour la première fois dans l’histoire récente de la Libye, cinq femmes occuperont d’importants ministères dans le nouveau gouvernement guidé par Abdelhamid al-Dabaiba, dont celui des Affaires étrangères et de la Justice.

En Libye, un gouvernement de transition parrainé par les Nations unies et soutenu par le Parlement a vu le jour après plusieurs années de tentatives avortées. Composé de 33 ministres et de deux vice-Premiers ministres, guidé par l’homme d’affaires misrati Abdulhamid al-Dabaiba, il succédera au Gouvernement d’accord national (GNA) dirigé par Fayez al-Sarraj et doit mener le pays aux élections de fin décembre.

Parmi les ministres choisis – dix noms ont changé par rapport à la liste initiale proposée à la Chambre des Représentants à la suite des discussions du Parlement – cinq femmes, dont trois occuperont pour la première fois des ministères clés, feront partie du gouvernement. Il s’agit de Najla Mangouch (ministère des Affaires étrangères), Halima Ibrahim Abderrahmane (ministère de la Justice), Wafaa Abou Bakr Muhammad Al-Kilani (ministère des Affaires sociales), Mabrouka Tuffi Othman Aoki (ministère de la Culture), Houria Khalifa Miloud al-Turman (ministre des Affaires de la femme).

Cliquez ici pour lire l’article publié par Jeune Afrique le 13 mars 2021.

Aucun fauteuil n’avait été prévu pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pendant une réunion avec le président turc à Ankara le 6 avril. À Bruxelles, les questions liées au protocole, à l’image de l’Europe et à l’égalité femmes-hommes s’entremêlent.

Coup dur pour Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission européenne était en déplacement à Ankara, le 6 avril, avec le président du Conseil européen Charles Michel pour rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Une vidéo, qui circule abondamment sur les réseaux sociaux, montre les trois dirigeants entrer dans une fastueuse salle du palais présidentiel : les deux hommes s’installent sans broncher sur les deux sièges disposés au centre, flanqués de drapeaux de l’Union européenne (UE) et de la Turquie, tandis qu’Ursula von der Leyen, reste debout, lâche un « hum » embarrassé, avant de prendre place sur un canapé situé sur le côté.

Le « sofagate » (« la crise du canapé ») s’est transformé en imbroglio politique. Recep Tayyip Erdoğan, qui vient, d’un trait de plume, de retirer son pays de la Convention d’Istanbul sur les violences faites aux femmes, est suspecté d’avoir volontairement omis un fauteuil pour la seule femme de la rencontre. Comme Clémentine Autin, députée de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis), des femmes politiques ou journalistes y voient une « humiliation » pour Ursula von der Leyen, mais aussi un signe de « mépris » pour les femmes et les valeurs européennes. « La route est encore longue pour le respect des femmes partout dans le monde », écrit la députée européenne Fabienne Keller sur Twitter.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Crois le 8 avril 2021.

Samia Suluhu Hassan has been sworn in as President of Tanzania, becoming the first female head of state in the east African country following the death of president John Magufuli.

Ms Hassan, 61, was sworn in at State House in the country's commercial capital Dar es Salaam.

She assumes the presidency following Wednesday's announcement of the death of Mr Magufuli, after a more than a two-week absence from public life.

In a statement, the presidency said Ms Hassan would address the nation after being sworn in and would also hold a cabinet meeting.

The absence of Mr Magufuli, Africa's most vehement Covid-19 sceptic, since 27 February had fuelled speculation about his health and sparked rumours he had contracted the disease, although officials had denied he was ill.

Ms Hassan said he had died of heart disease.

Click here to read the full article published by RTE on 19 March 2021.

Le droit de vote a été accordée aux femmes, il y a exactement, 50 ans. Un demi siècle après, la place des femmes restent encore à conquérir dans la sphère politique. Sandrine Salerno, ancienne Conseillère administrative de la Ville de Genève était invitée de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

Les données sont claires. En dépit du fait que les femmes occupent une place grandissante dans les processus décisionnels publics, l’égalité est encore loin : dans le monde, les femmes n’occupent qu’environ 21 pour cent des postes ministériels, seuls trois pays comptent au moins 50 pour cent de parlementaires femmes et à peine 22 pays sont dirigés par une femme. Au rythme actuel, la parité à la tête des États ne sera pas atteinte avant 2150, soit dans environ 130 ans.

Qui plus est, la violence à l’égard des femmes dans la vie publique est assez fréquente. Les femmes occupant des postes à responsabilité n’ont pas d’accès direct au monde de la finance, et elles sont confrontées à la haine et à la violence en ligne, ainsi qu’à des normes discriminatoires et à des politiques d’exclusion qui sont autant d’obstacles pour gravir les échelons.

Pourtant, les femmes persistent et prouvent continuellement que lorsqu’elles dirigent, elles sont capables d’apporter des changements transformateurs dans des collectivités entières et dans le monde entier.

Alors que le monde continue de faire face à des défis urgents – de la pandémie de Covid-19 au changement climatique, en passant par le creusement des inégalités, les conflits et le recul démocratique – la consolidation d’un leadership féministe inclusif et diversifié est essentielle à un développement durable à l’échelle planétaire. L’Organisation des Nations Unies travaille partout dans le monde pour permettre à davantage de femmes d’occuper une place légitime dans les instances de décision.

Voici les témoignages de sept femmes et jeunes filles qui, avec le soutien de l’ONU, sont à l’origine de processus transformateurs qui ont permis d’introduire des changements.

Cliquez ici pour lire l’article publié par ONU Femmes le 1 mars 2021.

Cinquante ans après avoir obtenu le droit de vote, les femmes suisses sont mieux représentées que jamais au Parlement fédéral. Mais ce succès est trompeur. Au niveau local, les choses n’avancent que lentement.

Le 7 février 1971, les hommes suisses décident, par vote populaire, que les femmes peuvent aussi avoir leur mot à dire dans la politique du pays. Les élections fédérales du 31 octobre 1971 sont les premières auxquelles les femmes peuvent participer, comme électrices et comme candidates. Onze d’entre elles sont élues au Conseil national, ce qui représente 5,5% des effectifs de la Chambre basse. À la Chambre haute, une seule de 42 conseillers aux États est une conseillère.

Comment les choses ont-elles évolué depuis cette date? En 50 ans, les femmes ont-elles réussi à se faire une place en politique?

L’élection des femmes après la grève des femmes

Les dernières élections législatives fédérales, en octobre 2019, sont entrées dans l’histoire comme l’élection des femmes. Les Suisses n’avaient jamais élu autant de femmes aux deux Chambres du Parlement fédéral. En comparaison internationale, la Suisse s’en tire désormais plutôt bien. Avec un Conseil national féminin à 41,5%, elle occupe au niveau mondial une respectable 17e place sur 191 pays.

Qu’est-ce qui a mené à ce succès? «En 2019, plusieurs facteurs étaient réunis», explique la politologue Sarah Bütikofer, qui a participé à divers projets de recherche dans les domaines de la politique suisse, des parcours professionnels de politiciennes et politiciens et des questions de genre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Swiss Info le 28 janvier 2021.

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