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Leadership des femmes

Le centre de recherche Tafra a rendu publics les résultats des enquêtes de connaissances politiques menées dans 120 pays pour définir les raisons de l’éloignement des femmes de cette sphère.

Les femmes sont-elles réellement moins portées sur la politique que les hommes ? La majorité des enquêtes menées à travers le monde soulignent l’existence d’un “gender gap” en matière de connaissances politiques. C’est à partir de ce constat que le centre de recherche Tafra a partagé les conclusions des analystes qui se sont penchés sur la question, supposant que les préjugés sur les femmes continuent à lourdement impacter la conscience collective. Les facteurs ont été diagnostiqués. Ils concernent «le niveau de représentation politique des femmes dans les sociétés d’un côté et, de l’autre, la manière avec laquelle les questions posées dans les sondages présentent la vie politique comme un monde d’hommes», explique le centre de recherche dans une note de présentation de l’enquête réalisée sur la question.

La représentation politique des femmes dans la société, à travers leur proportion au Parlement et dans les cabinets ministériels, ainsi que leur présence à la tête du gouvernement, sont parmi les indicateurs les plus courants. L’enquête, qui s’est déroulée aux États-Unis, a aussi montré que le ‘‘gender gap’’ en matière de connaissances politiques ne serait pas dû au manque de connaissances des femmes, mais plutôt à «leur plus faible disposition à exprimer leur opinion sur des questions politiques. Le fait de présenter le monde politique comme davantage masculin serait à l’origine d’un tel mécanisme», conclut l’enquête.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Les Eco le 14 octobre 2020.

« Je vote pour ton candidat si tu me montres tes seins. » Nous sommes le 8 mars 2014. Karima Delli, alors députée européenne Europe Écologie — Les Verts, lance un Tumblr baptisé Sinon, je fais de la politique qui recense les remarques sexistes en politique. Six ans plus tard, où en sommes-nous ? Le sexisme a-t-il disparu ? Spoiler : pas vraiment. Selon les chiffres du Haut conseil pour l’égalité les femmes ne représentent que 38,7 % des députés aux législatives de 2017 et 31,6% des élues aux sénatoriales de la même année. « J’ai parfois le sentiment qu’on progresse plus rapidement dans la société que dans le monde politique », constate Elsa Faucillon, députée communiste des Hauts-de-Seine. « Il y a eu des avancées », dit de son côté Danièle Obono, députée et porte-parole de la France insoumise, « mais cela reste un combat. D’autant qu’aujourd’hui, nous avons un gouvernement qui instrumentalise clairement la cause féministe. Regardez le rôle qu’accepte de jouer Marlène Schiappa en collaborant avec Gérald Darmanin ».

Le 8 mars 2020, Manon Aubry, députée France insoumise avait prononcé un discours au Parlement européen habillée en Rosie la Riveteuse, une icône de la culture populaire américaine et symbole des femmes travailleuses. Un geste moqué par certains parlementaires. « Cela montre que nous avons encore un immense chemin à parcourir », soupire la députée. Avant de sillonner les longs couloirs de Bruxelles, la jeune femme a été porte-parole de l’ONG Oxfam et a très longtemps hésité avant de se lancer : « J’ai toujours été très politisée et préféré traduire mon engagement dans le monde associatif. Quand la France insoumise est venue me chercher en 2017, il ont mis trois mois à me convaincre. L’univers politique ne me faisait pas envie car en tant que jeune femme, je n’y trouvais pas ma place. »

Cliquez ici pour lire l’article publié par Reporterre le 14 Octobre 2020.

Depuis le 9 août 2020, les Biélorusses manifestent pour exiger le départ de leur président, Alexandre Loukachenko. Au pouvoir depuis 1994, il a été réélu avec 80% des voix lors d'élections controversées. Multisectorielle et d'une ampleur inédite, la mobilisation se caractérise également par une présence féminine massive. Comment expliquer une telle implication des femmes dans le mouvement biélorusse ?

« Notre protestation a un visage de femme », proclamait la pancarte d’une manifestante, samedi 19 septembre 2020 à Minsk. Cela fait deux mois maintenant que le peuple biélorusse manifeste pour dénoncer la réélection du président Loukachenko, au pouvoir depuis 1994.

D’une ampleur inédite, le mouvement se caractérise par une importante participation des femmes et s’articule autour de la figure deSvetlana Tikhanovskaïa. L’opposante de 37 ans revendique la victoire à l’élection présidentielle du 9 août et dénonce des fraudes, alors qu’elle n’a remporté officiellement que 10% des voix. Réfugiée à Vilnius, en Lituanie, elle s’est entretenue avec Emmanuel Macron le 29 septembre dernier.

Pour les chercheuses Anna Colin Lebedev, Olga Gille-Belova et Alexandra Goujon, les causes de cette mobilisation féminine inédite sont à rechercher à la fois dans la conjoncture même du mouvement et dans la culture politique de la société biélorusse.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Yahoo le 7 octobre 2020.

Que pensent les partis politiques des amendements proposés par les organisations féminines concernant la loi électorale ? Ce 08 octobre, la rédaction femme de Actualite.CD s’est rendu au siège du parti politique Front des Congolais pour la Démocratie (FCD) du député national Pierre Kangudia.

Selon Raymond Miambanzila, secrétaire politique national en charge de suivi et implantation du parti, toute entrave à la participation politique de la femme devrait être écartée de la loi électorale. “La constitution, qui est la loi-mère du pays, prône la parité au sein des institutions. Nous FCD, en tant que parti politique soutenons cette approche de la parité. Quand on évoque cette question, on pense à une collaboration hommes-femmes dans la gestion des institutions du pays. Et si une loi constitue une entrave à la participation de la femme dans cette gestion, elle devrait etre revue et modifiée dans la loi électorale. Ceci dans le but de garantir la pleine participation de la femme” explique-t-il.

Au sein de ce parti qui existe depuis deux ans, certaines femmes occupent des postes clés. A en croire le secrétaire politique, un nombre important des femmes avait été aligné aux échéances électorales de 2018.“La présidente de la ligue des femmes était aussi candidate à la députation nationale. Pour les fonctions au sein du parti, à tous les niveaux de responsabilité nous avons des femmes et des hommes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Actualite CD le 8 octobre 2020.

Cette discussion en ligne a fait prendre conscience sur les différentes manières et formes de participation des femmes à la vie publique en dehors des institutions politiques formelles, tels que les mouvements féministes, les manifestations et initiatives civiques et l'activisme en ligne. Des femmes en politique, des militants de la société civile, des praticiens et des chercheurs ont rejoint cette discussion en ligne du 24 août au 14 septembre 2020. Sept contributions des Amériques, d'Asie, d'Europe et d'Afrique subsaharienne ont été reçues.

iKNOW Politics et ses partenaires remercient leurs utilisateurs d'avoir pris le temps de participer à cette discussion en ligne et de partager leurs expériences, pratiques et recommandations.

Les contributions sont résumées ici.

Fraîchement élue ministre de la Fonction publique, Petra De Sutter s'est confiée sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, ce dimanche 4 octobre. La ministre a défendu un "gouvernement très inclusif et très divers". "Il y a un mix d'expériences et de nouveaux talents. Je pense que c'est un message que les 7 partis ont voulu donner", a-t-elle indiqué.

Après avoir changé de genre en 2004, l'écologiste néerlandophone transgenre, Petra De Sutter, est devenue ainsi la première ministre transgenre en Europe. Dans des journaux du monde entier, sa nomination a été rapportée. Comment réagit-elle face à cela? La ministre répond au micro de Christophe Deborsu. "Je suis contente de voir qu'en Belgique, ce n'était pas une affaire dans les journaux, on n'en parlait pas. Cela montre que dans notre société, nous sommes au stade où ceci n'est pas exceptionnel. Malheureusement dans beaucoup de pays dans le monde, il y a beaucoup de discrimination, d'homophobie et de transphobie. Le débat se passe dans ces pays-là pour l'instant",a-t-elle indiqué. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par RLT le 4 octobre 2020.