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Leadership des femmes

Depuis le 9 août 2020, les Biélorusses manifestent pour exiger le départ de leur président, Alexandre Loukachenko. Au pouvoir depuis 1994, il a été réélu avec 80% des voix lors d'élections controversées. Multisectorielle et d'une ampleur inédite, la mobilisation se caractérise également par une présence féminine massive. Comment expliquer une telle implication des femmes dans le mouvement biélorusse ?

« Notre protestation a un visage de femme », proclamait la pancarte d’une manifestante, samedi 19 septembre 2020 à Minsk. Cela fait deux mois maintenant que le peuple biélorusse manifeste pour dénoncer la réélection du président Loukachenko, au pouvoir depuis 1994.

D’une ampleur inédite, le mouvement se caractérise par une importante participation des femmes et s’articule autour de la figure deSvetlana Tikhanovskaïa. L’opposante de 37 ans revendique la victoire à l’élection présidentielle du 9 août et dénonce des fraudes, alors qu’elle n’a remporté officiellement que 10% des voix. Réfugiée à Vilnius, en Lituanie, elle s’est entretenue avec Emmanuel Macron le 29 septembre dernier.

Pour les chercheuses Anna Colin Lebedev, Olga Gille-Belova et Alexandra Goujon, les causes de cette mobilisation féminine inédite sont à rechercher à la fois dans la conjoncture même du mouvement et dans la culture politique de la société biélorusse.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Yahoo le 7 octobre 2020.

Que pensent les partis politiques des amendements proposés par les organisations féminines concernant la loi électorale ? Ce 08 octobre, la rédaction femme de Actualite.CD s’est rendu au siège du parti politique Front des Congolais pour la Démocratie (FCD) du député national Pierre Kangudia.

Selon Raymond Miambanzila, secrétaire politique national en charge de suivi et implantation du parti, toute entrave à la participation politique de la femme devrait être écartée de la loi électorale. “La constitution, qui est la loi-mère du pays, prône la parité au sein des institutions. Nous FCD, en tant que parti politique soutenons cette approche de la parité. Quand on évoque cette question, on pense à une collaboration hommes-femmes dans la gestion des institutions du pays. Et si une loi constitue une entrave à la participation de la femme dans cette gestion, elle devrait etre revue et modifiée dans la loi électorale. Ceci dans le but de garantir la pleine participation de la femme” explique-t-il.

Au sein de ce parti qui existe depuis deux ans, certaines femmes occupent des postes clés. A en croire le secrétaire politique, un nombre important des femmes avait été aligné aux échéances électorales de 2018.“La présidente de la ligue des femmes était aussi candidate à la députation nationale. Pour les fonctions au sein du parti, à tous les niveaux de responsabilité nous avons des femmes et des hommes.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Actualite CD le 8 octobre 2020.

Cette discussion en ligne a fait prendre conscience sur les différentes manières et formes de participation des femmes à la vie publique en dehors des institutions politiques formelles, tels que les mouvements féministes, les manifestations et initiatives civiques et l'activisme en ligne. Des femmes en politique, des militants de la société civile, des praticiens et des chercheurs ont rejoint cette discussion en ligne du 24 août au 14 septembre 2020. Sept contributions des Amériques, d'Asie, d'Europe et d'Afrique subsaharienne ont été reçues.

iKNOW Politics et ses partenaires remercient leurs utilisateurs d'avoir pris le temps de participer à cette discussion en ligne et de partager leurs expériences, pratiques et recommandations.

Les contributions sont résumées ici.

Fraîchement élue ministre de la Fonction publique, Petra De Sutter s'est confiée sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, ce dimanche 4 octobre. La ministre a défendu un "gouvernement très inclusif et très divers". "Il y a un mix d'expériences et de nouveaux talents. Je pense que c'est un message que les 7 partis ont voulu donner", a-t-elle indiqué.

Après avoir changé de genre en 2004, l'écologiste néerlandophone transgenre, Petra De Sutter, est devenue ainsi la première ministre transgenre en Europe. Dans des journaux du monde entier, sa nomination a été rapportée. Comment réagit-elle face à cela? La ministre répond au micro de Christophe Deborsu. "Je suis contente de voir qu'en Belgique, ce n'était pas une affaire dans les journaux, on n'en parlait pas. Cela montre que dans notre société, nous sommes au stade où ceci n'est pas exceptionnel. Malheureusement dans beaucoup de pays dans le monde, il y a beaucoup de discrimination, d'homophobie et de transphobie. Le débat se passe dans ces pays-là pour l'instant",a-t-elle indiqué. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par RLT le 4 octobre 2020.

Conduit par Alexander De Croo (Open Vld), choisi mercredi comme Premier ministre par une coalition de sept partis, un record dans le pays, le gouvernement compte 14 ministres et cinq secrétaires d'Etat.

Les Affaires étrangères (pour l'ex-Premier ministre Sophie Wilmès), l'Intérieur, la Défense, l'Energie, l'Environnement, les Pensions etc : au total huit portefeuilles de ministre reviennent à des femmes, dans cette équipe strictement paritaire (contre 9 hommes et 4 femmes précédemment).

Ludivine Dedonder, la socialiste francophone de 43 ans, ex-journaliste sportive à l'ascension éclair en politique, est la première femme nommée ministre de la Défense en 190 ans d'Histoire pour ce petit royaume.

Côté flamand, un fils de réfugié irakien, Sammy Mahdi (CD&V, 32 ans), prend le secrétariat d'Etat à l'Asile et à la Migration, et une ex-ouvrière automobile née de parents marocains, Meryame Kitir (socialiste, 40 ans), un portefeuille associant la Coopération au développement et la politique de la ville.

Cliquez ici pour lire l’article publié par LN24 le 1 octobre 2020.

Le 26 mars 1991, le Mali tourne une page de son histoire suite à un mouvement démocratique populaire ayant conduit à l’avènement de la IIIème République. Un mouvement dans lequel les femmes maliennes ont joué un rôle de tout premier plan, inédit et surprenant compte tenu de la place jusque-là assignée à celles-ci en politique. La politique, ici comme dans la majorité des pays en voie de développement, est en pratique la chasse gardée des hommes. Ils tiennent les femmes à bonne distance et ne leur accordent que des accessits. Comme l’énonce si bien une femme politique: «Les hommes nous considèrent comme des animatrices de campagne voire du bétail électoral».

Encore que quelques années auparavant, le Pr Adame Ba Konaré, ancienne Première dame du Mali, faisait quasiment le même constat d’«embrigadement politique»: «Au Mali, la question féminine a été kidnappée par les hommes politiques. En effet, les responsables politiques, conscients de la force de mobilisation et du dévouement des femmes pour les causes qu’elles soutiennent, les ont regroupées au sein d’organisations affiliées aux différents partis politiques détenteurs des rênes du pouvoir…»

Cliquez ici pour lire l’article publié par Mali Actu le 29 Septembre 2020.

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