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Leadership des femmes

Victoire Tomegah-Dogbé a été nommée lundi Premier ministre en remplacement de Komi Selom Klassou.

Jamais une femme n’avait occupé ce poste au Togo depuis l'indépendance.

Ancienne du PNUD, Mme Tomégah-Dogbé était ministre du Développement à la base et de la Jeunesse tout en cumulant les fonctions de directrice de cabinet du président de la République.

Elle a à son crédit le lancement de plusieurs projets novateurs en matière de développement, de financement inclusif et de volontariat.

La nouvelle chef du gouvernement aura la délicate mission de gérer la crise sanitaire et de mettre en oeuvre la relance économique.

Source: République Togolaise.

L’émancipation de la femme en politique est possible et indispensable. L’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) y croit. Cette formation politique, l’unique dirigée par une femme au Bénin, a organisé samedi dernier un symposium consacré à la femme militante. La Présidente Claudine Prudencio veut faire des femmes du parti des actrices épanouies.

Elles ne sont pas que de simples militantes ou des mobilisatrices de foule. A l’Union démocratique pour un Bénin Nouveau, les femmes sont au premier plan et occupent une place de choix. En témoigne tout l’intérêt à elles porté lors du symposium organisé à leur intention et qui a pour thème : « Bien-être familial et social de la femme militante politique au Bénin ». Dans un contexte de réformes politiques au Bénin, la Présidente Claudine Prudencio croit qu’il urge de responsabiliser davantage la femme. Mais avant, il faut penser à son bien-être. « La femme vit des contraintes assez lourdes, parfois cachées qui ne favorisent pas sa participation à l’action politique. Ceci, en violation des principes de complémentarité voire d’égalité et d’équité Homme-Femme causés par la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et par les lois de la République », a-t-elle déploré.

En effet, à l’Udbn les femmes ne sont pas considérées comme de simples militantes. Elles sont appelées à jouer le rôle qui est le leur dans l’arène politique. Et selon Christine Ahouandjinou, Directrice de l’école du parti, c’est ce à quoi le symposium scientifique sur la femme militante est appelé à contribuer. A l’en croire, ces assises visent le renforcement des capacités des femmes militantes de l’Udbn.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Fraternite le 28 septembre 2020.

Il s'est ouvert au centre catholique Thabor de Kananga un atelier de renforcement des capacités des femmes et filles sur le genre et la participation politique, comment mener le plaidoyer dans un environnement hostile, la prise de parole en public.

Organisé par bureau de consultation en genre, participation citoyenne et développement (BCGPCD) sur financement de Open society initiative for southern africa (Osisa), cet atelier vise à appuyer l'inclusivité de la femme et jeune fille à la base afin d'influencer sa participation dans les organes décisionnels. Plusieurs résultats sont attendus à l'issue de cet atelier de quatre jours. Entre autres résultats : la mise sur pieds d'un noyau des leaders femmes capables d'influencer les politiques publiques en faveur de l'accès de la femme à des instances décisionnelles locales (...) l'ouverture d'un cadre de dialogue permanent entre les autorités politico administratives et les femmes à la base.

Selon Mme Faida Mwangilwa, directrice générale du BCGPCD qui assure la facilitation aux côtés du professeur Arsène Mwaka, la province du Kasaï Central accuse un grand retard sur le plan de son développement. Voilà qui justifie son choix et six autres provinces pour l'exécution de ses activités en faveur des femmes et jeunes filles. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par Actualite Cd le 22 Septembre 2020.

« RBG » n’est plus et la gauche américaine a perdu son icône. Deuxième femme de l’histoire des Etats-Unis à siéger au sein de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg y a défendu sans relâche l’égalité des sexes. De loin la plus connue des juges de la plus haute instance juridique du pays, elle était adulée par les progressistes et détestée par les conservateurs. Elle est morte, vendredi 18 septembre, à l’âge de 87 ans, des suites d’un cancer du pancréas dans sa maison de Washington.

Joan Ruth Bader naît le 15 mars 1933 à Brooklyn, à New York, au sein d’une famille juive qui abandonne rapidement l’usage de son premier prénom, jugé trop courant à l’époque. Privée d’université du fait de son sexe, elle est incitée à poursuivre ses études par sa mère, emportée par un cancer alors que sa fille est encore au lycée. Brillante, Ruth Bader Ginsburg intègre l’université Cornell, membre du club prestigieux de l’Ivy League, où elle rencontre son futur mari, Martin Ginsburg. Puis elle intègre l’école de droit de Harvard. Il s’agit alors d’un bastion presque exclusivement masculin dont le doyen demande aux rares femmes admises pourquoi elles viennent prendre « la place d’un homme compétent ».

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 19 Septembre 2020.

La présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Añez, a annoncé, jeudi 17 septembre, son retrait de la course à la présidentielle un mois avant les élections, dans le but d'empêcher une victoire du candidat de la gauche Luis Arce, dauphin de l'ancien président Evo Morales.

"Aujourd'hui, je mets de côté ma candidature à la présidence de la Bolivie, pour veiller à la démocratie", a déclaré la présidente de droite dans un message télévisé.ç Elle a expliqué avoir pris cette décision "en raison du risque de voir le vote démocratique divisé entre plusieurs candidats et qu'à la suite de cette division, le MAS (Mouvement pour le socialisme, dirigé par Morales) finisse par remporter les élections" prévues le 18 octobre prochain.

Cliquez ici pour lire l’article publié par France 24 le 18 septembre 2020.

 

 

En France, la parité qui relève d'une logique de représentation a été inscrite dans la constitution en 1999. Depuis lors, la loi « favorise l'égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives ». La loi du 6 juin 2000 qui contraint les partis politiques à proposer autant de femmes que d'hommes aux scrutins de liste a été complétée par de nombreux textes législatifs. Cette féminisation s'est étendue aux gouvernements successifs et depuis le mandat de Francois Hollande en 2012 la répartition des ministères est paritaire. Si les règlementations sur la parité ont permis d'améliorer la place des femmes en politique, ces dernières restent encore exclues des fonctions à haute responsabilité au sein des institutions.

En 2020, selon le Haut Conseil à l'Egalité la proportion des femmes élues maires n'est que de 19,2% dont seulement 12% dans les villes de plus de 30000 habitants. Au sein des 18 régions françaises, seules quatre femmes sont présidentes, alors qu'elles occupent 48,1% des mandats exécutifs. D'autre part les lois successives n'ont eu qu'un effet modéré sur les élections législatives et sénatoriales : à l'Assemblée Nationale, les femmes occupent depuis 2017 39,9% des sièges contre seulement 33,3% au Sénat. Et lorsqu'il s'agit d'accéder aux postes clés de la République, Présidence du Conseil Constitutionnel, de la Cour des Comptes, Direction du Trésor, on se heurte au plafond de verre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par AgoraVox le 16 septembre 2020.

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