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Leadership des femmes

Selon l'étude britannique Women leaders are better at fighting the pandemic publiée le 28 juillet dernier par le Center for Economic Policy Research et le World Economic Forum, les pays dirigés par des femmes présentent des résultats qui sont "systématiquement et significativement meilleurs" dans la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Les autrices de cette étude Supriya Garikipati (Université de Liverpool) et Uma Kambhampati (Université de Reading) ont procédé à une analyse détaillée de 193 pays. Sachant que seulement 19 pays à travers le monde sont dirigés par des femmes, contre 174 par des hommes. Afin d'établir une comparaison qui soit la plus fiable possible, cette étude a introduit un certain nombre de variables. Le constat des données semble toutefois imparable. "Cela vient confirmer que les pays dirigés par des femmes ont mieux réussi si l'on prend le nombre absolu de cas et de morts liés au coronavirus, alors que les pays dirigés par des hommes obtiennent près du double de morts en comparaison avec ceux dirigés par des femmes". 

Une aversion au risque plus importante

Ce résultat "peut s'expliquer par les différences entre les mesures politiques adoptées par des femmes et des hommes leaders", s'appuyant en particulier sur le "sens du timing" concernant la date choisie pour le confinement dans ces différents pays. Cette étude suggère que les femmes apparaissent avoir une aversion au risque plus importante que les hommes, prenant pour exemple Jair Bolsonaro qui a participé à une manifestation anti-confinement en avril, tout comme Boris Johnson qui a assuré avoir "serré la main de tout le monde" avant d'avoir été testé positif au coronavirus. En effet, selon l'autrice de cette étude Supriya Garikipati, "les femmes dirigeantes ont réagi plus rapidement et de manière plus efficace face aux décès potentiels".

Cliquez ici pour lire l’article publié par Challenges le 20 août 2020.

La scène se déroule le 9 juillet, dans une vaste salle du Palais des congrès, à Paris. Malgré les masques, les quelque 210 nouveaux maires du Grand Paris multiplient les conciliabules pour choisir le futur président de la métropole. Beaucoup d’hommes, souvent dans la force de l’âge. Moins de femmes. Les jeunes élues se sentent un peu décalées dans cette ambiance de club. Lorsqu’André Santini, le maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui préside la séance en tant que doyen d’âge (79 ans), désigne comme scrutatrice la benjamine Raphaëlle Rémy-Leleu, 27 ans, et l’appelle « belle enfant »,cette écologiste et féministe élue au conseil de Paris reste bouche bée.

Le résultat de la séance, surtout, a de quoi surprendre les tenants de l’égalité des sexes. Seuls des hommes se portent candidats à la présidence de la métropole. Le vieux gaulliste et maire de Rueil-Malmaison Patrick Ollier, absent du premier tour, finit par être réélu. Et pour son exécutif, il s’entoure après de subtiles tractations avec tous les partis d’une équipe très déséquilibrée : 17 hommes, 3 femmes. La métropole a beau compter 50 % d’électrices et 30 % de femmes parmi ses maires, elles ne sont que 14 % dans l’exécutif. « Question parité, le compte n’y est pas ! », note avec dépit l’une des trois vice-présidentes, Antoinette Guhl, une autre écologiste parisienne.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 4 août 2020.

« Au cours des derniers mois, les gens du monde entier ont pu voir ce que beaucoup d'entre nous savaient déjà : le leadership des femmes fait une différence profonde », a déclaré mardi Amina Mohammed.

« Pays après pays, on a pu constater comment les gouvernements dirigés par des femmes sont plus efficaces pour aplanir la courbe et se positionner pour la reprise économique », a-t-elle ajouté.

Mme Mohammed s'exprimait devant les participantes d’une réunion virtuelle ‘Women Rise for All’, rassemblant des femmes influentes de différentes régions, secteurs et générations. L’objectif était d’examiner comment leur leadership façonne la réponse à la pandémie et un relèvement qui profite à tous.

« Nous voulons façonner la façon dont nous définissons le leadership et nous assurer que nous allons sortir de cette pandémie avec des femmes leaders, en nombre égal et en partenariat égal », a déclaré la Vice Secrétaire générale.

Vous pouvez lire l'entretien réalisé ici.

Selon ces femmes du monde entier, le projet d'annexion des colonies et de la vallée du Jourdain "détruira un demi-siècle d'efforts pour la paix dans la région".

Une quarantaine de femmes politiques internationales ont appelé ce mercredi à s'opposer au projet israélien d'annexion de pans de la Cisjordanie occupée, qui ne doit "pas rester sans réponse".

Le gouvernement israélien doit en principe se prononcer mercredi sur la mise en oeuvre du plan du président américain Donald Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit notamment l'annexion par Israël des colonies et de la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne depuis 1967. 

"Une telle mesure détruira un demi-siècle d'efforts pour la paix dans la région et aura des conséquences considérables", préviennent les signataires de ce texte, parmi lesquelles l'ex-présidente suisse Micheline Calmy-Rey, l'ancienne ministre de la Justice française Christiane Taubira, l'avocate iranienne et lauréate du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi ou l'ancienne ministre sud-africaine Barbara Hogan. 

Cliquez ici pour lire l’article publié par l'Express le 1 Julliet 2020.

Au terme d’un décret lu à la télévision nationale, le Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, a décidé de remanier son gouvernement mis en place depuis bientôt un an. Dans cette nouvelle équipe, la gente féminine n’a pas eu les 30% que lui accordent les textes adoptés.

35 postes contre 31 au précédent gouvernement, le Chef de l’Etat Idriss a remanié son équipe. Un nouveau contingent pour aller chercher un nouveau mandant au terme des présidentielles d’avril 2021 ? Là, n’est pas la question. Dans ce nouveau gouvernement de 35 membres, seuls 9 postes sont attribués aux femmes. En détails, 6 ministères et 3 secrétariats d’Etat reviennent aux femmes. En pourcentage, les femmes représentent 25,7% dans ce gouvernement. 

Si les femmes sont passées de  8 dans le précédent gouvernement à 9 cette fois-ci, en pourcentage, il n’y a pas de changement majeur (25% contre 25,7% dans le nouveau gouvernement).

Cliquez ici pour lire l’article publié par Afrique Actu Daily le14 Julliet 2020.

Pour parler de Gisèle Halimi, qui est morte le 28 juillet, au lendemain de son anniversaire, deux mots s’imposent d’emblée : battante, insoumise. Le 27 juillet 1927, dans le quartier de la Goulette, à Tunis, lorsque naît Zeiza Gisèle Elise Taïeb, personne ne fait la fête. Comme elle le raconte dans La Cause des femmes(Grasset, 1974), son père, Edouard, est si désolé d’avoir une fille qu’il met plusieurs semaines à avouer sa naissance à ses amis. Ce père qui n’aime pas les filles aimera pourtant passionnément « sa » fille. Tandis qu’entre Gisèle et sa mère les relations ont toujours été difficiles, comme on peut le lire tant dans Le Lait de l’oranger (Gallimard, 1988), émouvant récit autobiographique, que dans Fritna(Plon, 2000).

Mme Taïeb aurait sans doute voulu une fille plus docile. La jeune Gisèle résiste à tout, allant jusqu’à faire, à 10 ans, une grève de la faim pour appuyer son droit à la lecture. Elle défie les sentiments religieux de sa famille juive en refusant d’embrasser la mézouza avant d’aller en classe.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 28 Julliet 2020.