Leadership des femmes
Main navigation
En 2017, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) adoptait le principe de parité verticale et horizontale en vue des élections municipales et législatives. L’objectif étant de faire en sorte que les femmes soient représentées de manière équitable dans la vie politique du pays. Cette loi a imposé aux différents partis politiques d’avoir autant de femmes que d’hommes sur leur listes. Cependant, le principal problème demeure dans la représentation des femmes au sein même des structures nationales des partis. C’est l’objet d’une étude réalisée par l’association Tounissiet en juillet dernier. Les résultats de celle-ci ont été présentés ce vendredi 14 août à Tunis.
L’étude porte spécifiquement sur la présence des femmes dans les structures de direction centrale des partis politiques. En effet, il a été relevé que la gente féminine souffre d’un manque de visibilité dans les postes de responsabilité des partis. « Nous avons choisi un titre un peu provocateur puisqu’il s’agit de la participation de la femme, mais aussi du fait de faire représenter la femmes dans les partis », précise Mohamed Ouatiel Dhraief, directeur de l’étude et professeur de droit constitutionnel.
L’étude a été réalisée sous forme de 3 questionnaires. D’abord à destination des députés de l’ARP. Ainsi, 45 députés ont répondu. Puis le questionnaire a été élargi aux membres de partis politiques qui a permis de récolter 101 réponses. Et enfin, le dernier questionnaire a été présenté à tous les partis politiques officiels. Seuls 9 formations ont bien voulu participer à la rédaction de cette étude, dont sept représentés au Parlement. Il s’agissait essentiellement de savoir combien il y a de femme au sein des partis, combien de fois le mot femme est-il présent dans les documents qui régissent le parti ou s’il y a l’approche genre dans le parti.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Gnet le 14 août 2020.
L’année 2020 a commencé en force pour le Réseau des femmes leaders africaines (African Women Leaders Network – AWLN). Alors que le monde se préparait à marquer les 25 ans écoulés depuis la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de 1995, l’AWLN a voulu commémorer l’anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing en lançant 25 chapitres nationaux à travers l’Afrique entière. La pandémie de Covid-19 et ses incidences sexospécifiques disproportionnées ont contraint l’AWLN à devenir rapidement le fer de lance de la combativité des femmes africaines pour faire en sorte que « les gains acquis ne soient pas anéantis », comme l’a souligné Amina Mohammed, la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies et défenseuse de l’AWLN, au cours d’une consultation virtuelle en mai 2020 sur les interventions à assurer contre la COVID-19.
L’AWLN a été lancé au siège des Nations Unies à New York en juin 2017, sous l’égide de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) par le Bureau de l’Envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et ONU Femmes. Trois ans après sa création, le réseau comprend plus de 500 femmes africaines de toutes les générations et de tous les secteurs. Il a pour ambition de créer dans l’ensemble du continent une force de femmes dirigeantes qui contribuent à la transformation de l’Afrique, dans le droit fil de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces efforts s’articulent autour de six piliers : la gouvernance et la participation politique, la paix et la sécurité, les finances et l’entrepreneuriat féminin, le leadership des jeunes, l’agriculture et la mobilisation sociale. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a reconnu ces priorités transversales et le rôle que jouent les femmes africaines en tant qu’agricultrices, entrepreneuses, commerçantes, scientifiques et dirigeantes dans de nombreux autres secteurs qui forment la charpente de nos économies.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Info Afrique le 13 août 2020.
La décision de se présenter aux élections est arrivée pour Myya Jones à l’hiver 2016. Elle avait 22 ans, dirigeait le campus du Black Student Union de la Michigan State University et était déterminée à changer sa ville natale de Detroit pour le mieux. Pendant des mois, elle a fait des recherches sur le processus de gentrification, qui a poussé les Noirs hors des quartiers où elle a grandi et est allé au lycée; pendant des mois, elle a attendu un nom à soutenir. Finalement, elle a pensé: «Vous savez quoi? Je vais me présenter moi-même parce que tout le monde a peur », a-t-elle déclaré au Guardian.
Pour Julie Cho, une mère de 47 ans mariée et mère de deux enfants vivant dans la banlieue d’Evanston, dans l’Illinois, un district à majorité démocrate, la décision a été alimentée par la frustration suscitée par la présidente de la maison de l’État et les efforts terne du parti républicain pour faire campagne dans son district. «Si personne ne veut le faire, alors je vais le faire», a-t-elle dit au Guardian de sa décision de se présenter pour la représentante de l’État. Dans la campagne de Granville, dans l’Ohio, Bryn Bird, 33 ans, se demandait depuis longtemps: «Si vous n’aviez pas peur, quelle serait la seule chose que vous feriez?» La réponse a été soumise au mandataire du comté, mais cela n’a jamais semblé être le bon moment avant 2017, lorsque le cancer de sa mère est devenu terminal. «Je voulais qu’elle me voie me présenter aux élections», a-t-elle déclaré au Guardian. «Je n’avais plus peur de rien.»
Cliquez ici pour lire l’article publié par News 24 le 15 août 2020.
Par Corine Lesnes,
Coïncidence de l’histoire : la désignation de Kamala Harris, première femme de couleur à figurer sur un « ticket » présidentiel, intervient à un moment de célébration féministe aux Etats-Unis. Sur recommandation du Congrès, le mois d’août a été décrété « mois national du suffrage féminin ». Colloques, cérémonies, expositions : on célèbre le centenaire du 19e amendement, l’article de la Constitution qui a permis aux Américaines de voter. Adopté le 18 août 1920 par le Tennessee, trente-sixième Etat à le ratifier – qui faisait passer ainsi le seuil requis des trois quarts des Etats pour un amendement – il est entré en vigueur le 26 août. Un siècle plus tard, les bâtiments publics vont être illuminés de pourpre et d’or le 26 août, en l’honneur du combat des suffragettes du début du XXe siècle.
Les féministes américaines, du moins celles qui se préoccupent de représentation politique, s’inscrivent dans la continuité des pionnières du 19e amendement. Hillary Clinton, qui prononcera un discours le 17 août à l’invitation de la commission nationale de commémoration, s’est souvent référée aux militantes de Seneca Falls, la convention de 1848 où furent posés les jalons du mouvement. Depuis deux ans, les élues de la vague rose démocrate de 2018 au Congrès viennent au discours sur l’état de l’Union de Donald Trump entièrement vêtues de blanc, la couleur de prédilection des conquérantes du droit de vote féminin.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 12 août 2020.
Selon l'étude britannique Women leaders are better at fighting the pandemic publiée le 28 juillet dernier par le Center for Economic Policy Research et le World Economic Forum, les pays dirigés par des femmes présentent des résultats qui sont "systématiquement et significativement meilleurs" dans la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Les autrices de cette étude Supriya Garikipati (Université de Liverpool) et Uma Kambhampati (Université de Reading) ont procédé à une analyse détaillée de 193 pays. Sachant que seulement 19 pays à travers le monde sont dirigés par des femmes, contre 174 par des hommes. Afin d'établir une comparaison qui soit la plus fiable possible, cette étude a introduit un certain nombre de variables. Le constat des données semble toutefois imparable. "Cela vient confirmer que les pays dirigés par des femmes ont mieux réussi si l'on prend le nombre absolu de cas et de morts liés au coronavirus, alors que les pays dirigés par des hommes obtiennent près du double de morts en comparaison avec ceux dirigés par des femmes".
Une aversion au risque plus importante
Ce résultat "peut s'expliquer par les différences entre les mesures politiques adoptées par des femmes et des hommes leaders", s'appuyant en particulier sur le "sens du timing" concernant la date choisie pour le confinement dans ces différents pays. Cette étude suggère que les femmes apparaissent avoir une aversion au risque plus importante que les hommes, prenant pour exemple Jair Bolsonaro qui a participé à une manifestation anti-confinement en avril, tout comme Boris Johnson qui a assuré avoir "serré la main de tout le monde" avant d'avoir été testé positif au coronavirus. En effet, selon l'autrice de cette étude Supriya Garikipati, "les femmes dirigeantes ont réagi plus rapidement et de manière plus efficace face aux décès potentiels".
Cliquez ici pour lire l’article publié par Challenges le 20 août 2020.
La scène se déroule le 9 juillet, dans une vaste salle du Palais des congrès, à Paris. Malgré les masques, les quelque 210 nouveaux maires du Grand Paris multiplient les conciliabules pour choisir le futur président de la métropole. Beaucoup d’hommes, souvent dans la force de l’âge. Moins de femmes. Les jeunes élues se sentent un peu décalées dans cette ambiance de club. Lorsqu’André Santini, le maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui préside la séance en tant que doyen d’âge (79 ans), désigne comme scrutatrice la benjamine Raphaëlle Rémy-Leleu, 27 ans, et l’appelle « belle enfant »,cette écologiste et féministe élue au conseil de Paris reste bouche bée.
Le résultat de la séance, surtout, a de quoi surprendre les tenants de l’égalité des sexes. Seuls des hommes se portent candidats à la présidence de la métropole. Le vieux gaulliste et maire de Rueil-Malmaison Patrick Ollier, absent du premier tour, finit par être réélu. Et pour son exécutif, il s’entoure après de subtiles tractations avec tous les partis d’une équipe très déséquilibrée : 17 hommes, 3 femmes. La métropole a beau compter 50 % d’électrices et 30 % de femmes parmi ses maires, elles ne sont que 14 % dans l’exécutif. « Question parité, le compte n’y est pas ! », note avec dépit l’une des trois vice-présidentes, Antoinette Guhl, une autre écologiste parisienne.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 4 août 2020.
Upcoming Event:
Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie
La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…
Explore